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Ducuing, François [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0399
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L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 ILLUSTRÉE.

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d'une manière, les autres d'une autre, et
tous croient f rmement avoir raison. L'un
des plus simplesd'entre ces systèmes est celui
de M. Lagrèze, dont la platine intérieure est
garantie par le bois et procure un centre de
mouvement qui permet l'inflammation cen-
trale et directe de la cartouche. Ceci a lieu au
moyen du chien.portant un piston pointu qui
frappe le centre du culot par la culasse
percée. Cette disposition est très-simple et
très-curieuse par la manière dont le chien se
trouve cachéetse meutdans lecoudede l'avan-
tage du fusil.

Citons encore l'inflammation centrale de
M. Devismes qui a lieu par un chien circulaire,
le fu'minate étant placé en petite masse au
centre d'un rebord intéiieur de la cartouche;
puis celle de M. Thomas, qui applique à son
fusil de chasse une aiguille grosse et courte
poussée par le chien et enflammant la charge
comme dans les fusils de guerre. Le méca-
nisme et ia platine, tout est réussi. Mais nous
reviendrons tout à l'heure sur les autres inven-
tions curieuses, occupons-nous d'abord des
canons, celte partie principale de toutearme,
puisque c'est d'elle—avant tout—que dépend
sa bonté et surtout la sécurité du chasseur.

Nous ne pouvons passer sous silence les
canons de A. Bernard, le fabricant émérite :
parmi eux nous remarquons un double canon
en b'onze d'aluminium, mais ce qui nous
frappe, au premier abord, c'est l'heureux
perfectionnement de la diminution de lon-
gueur. Tous les canons exposés par ce fabricant
sont courts, et, certes, il n'a pas tranché ainsi
l'interminable discussion des canons longs et
courts sans l'avoir fait à bon escient. Tous les
chasseurs applaudiront à ses efforts et à
sa réussite, car tous savent combien sont em-
barrassantes au bois et en pays de haies les
armes à canons allongés.

M.Rouchard-Siauve,canonnieràSt-Étienne,
expose des rubans damassés et moirés qui
semblent fort bien faits : il faudrait voir à
l'essai. M. Escolûer est dans le même cas : il
y a là des dérochages noirs très-originaux,
mais quelle est leur solidité? .C'est avec un
revêtement semblable que le chasseur doit se
dire qu'il est l'esclave de son fusil. M. Clair a
également des canons très-remarquables,
damassés en vingt dispositions différentes,
mais surtout d'un prix incroyable : 30 fr. les
canon* doubles en damas écossais et anglais;
28 fr. les mêmes en damas enroulés à deux
spires ; 25 fr. en damas sans couleur; 18 fr.
en étoffe frogère ; 12 fr. en fer tordu. Pour
40 fr. on a un canon double en étoffe de damas
pointillé, charmant. En vérité ce n'est pas la
peine de s'en passer.

M. Vincent expose des canons damas fins
à 60 fr. dérochés blancs, à vif, sans aucun
apprêt. C'est, selon nous, la feule manière
de conserver à une arme sa véritable beauté.
Toutes les couvertes—noires, brunes, rouges,
que les armuriers ont inventées ne sont le plus
souvent que des attrape-nigauds et des

moyens infaillibles de faire revenir plus sou-
vent l'arme au magasin. Le vrai chasseur
veut des canons dérochés vifs, et qui, comme
une épée, laissent briller le métal qui les a
fournis. Sur cescanons-là, la rouille ne mord
pas, ou si elle mord, elle ne laisse pas de
traces: le chasseurn'estpas obligé de marcher
avec son fourgon pour porter au rendez-
vous le nécessaire et tous les attirails que le
génie mercantile actuel a inventés.

Parmi les armuriers proprement dits ,
nous signalerons l'admirable fusil sculpté de
Lepage-Montier : ceci est une véritable œuvre
d'art, la garniture de crosse surtout avec sa
Diane chasseresse au milieude ses nymphes.
Ce fusil estàbaguette toutbonnement et quoi-
qu'il ne présente aucun système d'aucune
espèce, il n'en est pas moins un morceau de
roi. M. F. Claudin expose un fusil syttème à
bascule, dont la crosse, enébène découpée à
jour, représente des chimères entrelacées :
il est aussi beau que le précédent et a
même sur l'autre l'avantage d'un système
plus moderne. Mais à propos de tous ces
fusils de luxe, qu'il nous soit permis de nous
ébahir devant la singulière idée de sculpter
une crosse alors que l'on doit y appuyer la
joue! Comme ce doit être agréable pour le
chasseur, au moment de tirer, d'éprouver
exactement la sensation d'un sac de noix
qu'on approcherait de sa figure I C'est là
le plus frappant contre-sens qui se puisse
imaginer.

Signalons, en passant, quelques curio-
sités : la carabine Leroux qui, chargée et
amorcée pour trente coups — il y a même
làun fusilchargépourcent vingt-cinq coups!
—vous met en possession d'un véritable ar-'
senal portatif. Elle me rappelle l'engin des
États-Unis qui tire, à jet continu, des trom-
bes de balles à la minute, et n'a de limite
que réchauffement trop considérable de
l'arme qui force le mécanicien à ralentir
le mouvement de sa manivelle. Ce n'est évi-
demment pas pour nos pays que la carabine
Leroux est inventée ; nous ne possédons pas
d'animal contre lequel il faille un si grand
arsenal. Les sangliers les plus durs et les
plus revêches de nos forêts sont très-bien
servis avec un modeste fusil à deux coups.

M. Brun a un fusil incrusté d'or qui,
malgré son luxe, semble moins incommode
que les autres armes princières de la salle.
M. Laîné a exposé un fusil à trois coups.
L'invention ne paraît pas heureuse. Le petit
chien supplémentaire, juché entre les deux
autr. s, est peu gracieux et peu commode à
atteindre. La seule difficulté vaincue et que
fait ressortir l'armurier, paraît être de
n'avoir que deux détentes pour faire partir
trois coups. Comme cela doit être commode!

M. Rochotle présente, lui, un fusil à quatre
coups ne dépassant paslepoidsd'un fusil or-
dinaire et se chargeant par la culasse avec des
cartouches à broches ordinaires. Cela est in-
génieux : les canons sont montés sur une

fausse platine tournante. Les cartouches im-
perméables du même fabricant sont bonnes et
utilea dans bien des pays où l'humidité joue
un rôle trop considérable : on peut aban-
donner ces cartouches, à la campagne, d'une
année à l'autre, en attendant le retour de
la chasse et ne pas craindre des ratés ré-
pétés.

N'oublions pas Flaubert, l'ingénieux créa-
teur des carabines et pistolets de salon : il a
aussi maintenant ses armes à aiguille, c'est-à-
dire à la mode : il a été devancé, il est vrai,
dans cette voie parles Anglais qui ont, depuis
longtemps, une charmante petite carabine à
aiguille pour la destruction des corbeaux
dans les parcs, un tir [ashionable auquel les
ladies et misses prennent part. Notre infatiga-
ble chercheur a voulu même avoir un petit
Chassepot ; il a imaginé une fermeture à
culasse vissée permettant de fortes charges
tout en laissant tirer dix coups à la minute
et applicable aux armes de guerre.

Si maintenant nous jetons un coup d'œil
sur les vitrines extérieures à la salle et, par
conséquent, eiposées sur la galerie circulaire
et la rue transversale, nous trouvons là quel-
ques vieux noms à réputatiou universelle :
Dèvisme dont nous avons déjà dit quelques
mots, mais auquel nousrevenonspour parler
de sa nouvelle balle lingot explosible pouvant
se tirer avec tous les fusils lisses et à bascule
ordinaires. C'est là un progrès pour les chas-
seurs qui éprouvent le besoin de faire éclater
leur gjbier. Quant à moi qui—par mon beau
pays de France toujours—trouve que rien n'a
besoin d'être pourfendu, je mécontente des
balles franches, simples et vulgaires. Avant
de faire éclate.r le pavois il ï-àul mettre dans le
noir ! Ces nouveaux projectiles sont légers
et leur portée ne dépasse pas 40 à 50 mètres.

Voici Lefaucheux : rien à dire : excellente
fabrication habituelle — rien de nouveau.
Nous passons sous silence quelques appareils
accessoires, tire-cartouches, etc., toutes ces
babioles ont si peu d'importance, en vérité,
que la description n'en vaudraitpas la peine.

H. de La Blakohère.

LISTE

DES MÉDAILLES ACCORDÉES LE 31 OCTOBRE

GROUPE VI.—ARTS USUELS.

CLASSE 52.

MOTEURS, GÉNÉRATEURS ET APPAREILS MÉCANIQUES
SPECIALEMENT AFFECTÉS AUX BESOINS DE L'EXPO-
SITION.

Médaille d'or.
Ventilation.

Piarron de Montdésir, Lehaitre etjulieiine. — En-
semble des dispositions prises pour ta ventilation
du palais. —France.
 
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