LIVRE DEUXIÈME.
APPENDICE SUR L'AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE IX.
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES.
S 63. — Développement continu des expositions, dans le passd.
Les expositions universelles réunissent périodiquement et
pour un temps limité les différentes manifestations de l'acti-
vité humaine chez les divers peuples; elles répondent à un
besoin de publicité qui s'accroît à mesure qu'elles lui donnent
satisfaction ; aussi les visiteurs leur demandent-ils avant tout
d'être complètes, c'est-à-dire d'embrasser toutes les nations
du monde et tout ce qu'il est intéressant de faire connaître.
Comme on pouvait s'y attendre, ce vaste programme, impli-
citement compris dans le mot universel, est loin d'avoir été
réalisé complètement dès l'abord. Mais celles de ces solen-
nités qui se recommandaient par un progrès marqué dans
cette voie ont trouvé là leur principal élément de succès.
Tout en accueillant avec une grande faveur l'exposition
universelle de 185 1, à Londres, le public avait regretté de
nombreuses lacunes. La commission française, en 1855, s'ef-
força d'en combler plusieurs. Elle appela les beaux-arts, l'agri-
culture, l'enseignement, à figurer auprès des produits et des
méthodes du travail industriel. Une galerie spéciale réunit tous
les objets intéressant les besoins journaliers des classes peu
APPENDICE SUR L'AVENIR DES EXPOSITIONS.
CHAPITRE IX.
DÉFAUTS DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES TEMPORAIRES.
S 63. — Développement continu des expositions, dans le passd.
Les expositions universelles réunissent périodiquement et
pour un temps limité les différentes manifestations de l'acti-
vité humaine chez les divers peuples; elles répondent à un
besoin de publicité qui s'accroît à mesure qu'elles lui donnent
satisfaction ; aussi les visiteurs leur demandent-ils avant tout
d'être complètes, c'est-à-dire d'embrasser toutes les nations
du monde et tout ce qu'il est intéressant de faire connaître.
Comme on pouvait s'y attendre, ce vaste programme, impli-
citement compris dans le mot universel, est loin d'avoir été
réalisé complètement dès l'abord. Mais celles de ces solen-
nités qui se recommandaient par un progrès marqué dans
cette voie ont trouvé là leur principal élément de succès.
Tout en accueillant avec une grande faveur l'exposition
universelle de 185 1, à Londres, le public avait regretté de
nombreuses lacunes. La commission française, en 1855, s'ef-
força d'en combler plusieurs. Elle appela les beaux-arts, l'agri-
culture, l'enseignement, à figurer auprès des produits et des
méthodes du travail industriel. Une galerie spéciale réunit tous
les objets intéressant les besoins journaliers des classes peu