D E M. CARLO F E A. xxix
également que les erreurs de Fauteur même y sont fort fré-
quentes.
Ne pouvant me résoudre à publier de nouveau un ouvrage dont
l'utilité n'étoit rien moins que réelle, et à répéter une multitude
de fautes, je pris la résolution de revoir le tout, et de faire les
corrections que je pourrois juger nécessaires d'après la compa-
raison exacte avec Y original allemand.
Tai profité pour cet effet des bontés de M. le conseiller Reif-
fenstein, Prussien de nation comme Winkelmann, de qui il a été
Tanii intime pendant plus de vingt ans qu'il a demeuré à Rome.
J'ai consulté en même temsles versions françoises que MM. Sel-
lius et Robinet ont faites avec plus d'exactitude d'après la pre-
mière édition allemande de Y Histoire de l'art; mais je me suis
sur-tout servi de la Description des pierres gravées du cabinet du ba-
ron de Stosch et du Traité préliminaire de l'Explication de Monu-
mens de l'antiquité qui n'ont pas encore été publiés, principalement
dans les endroits où Winkelmann traite les mêmes sujets, et dont
j'ai quelquefois adapté les mots et les phrases, lorsqu'il y avoit un
sens louche dans le texte allemand, ou que l'explication en était
plus exacte que dans la traduction italienne de Milan. Par ces
moyens je suis parvenu non-seulement à corriger une infinité de
fautes de cette traduction , mais aussi à réduire à leur juste valeur
une quantité de passages de l'original, dont les contre-sens doi-
vent être attribués au copiste , ou à l'imprimeur de Vienne , ou
peut-être même à quelque oubli de la part de Winkelmann ; contre-
également que les erreurs de Fauteur même y sont fort fré-
quentes.
Ne pouvant me résoudre à publier de nouveau un ouvrage dont
l'utilité n'étoit rien moins que réelle, et à répéter une multitude
de fautes, je pris la résolution de revoir le tout, et de faire les
corrections que je pourrois juger nécessaires d'après la compa-
raison exacte avec Y original allemand.
Tai profité pour cet effet des bontés de M. le conseiller Reif-
fenstein, Prussien de nation comme Winkelmann, de qui il a été
Tanii intime pendant plus de vingt ans qu'il a demeuré à Rome.
J'ai consulté en même temsles versions françoises que MM. Sel-
lius et Robinet ont faites avec plus d'exactitude d'après la pre-
mière édition allemande de Y Histoire de l'art; mais je me suis
sur-tout servi de la Description des pierres gravées du cabinet du ba-
ron de Stosch et du Traité préliminaire de l'Explication de Monu-
mens de l'antiquité qui n'ont pas encore été publiés, principalement
dans les endroits où Winkelmann traite les mêmes sujets, et dont
j'ai quelquefois adapté les mots et les phrases, lorsqu'il y avoit un
sens louche dans le texte allemand, ou que l'explication en était
plus exacte que dans la traduction italienne de Milan. Par ces
moyens je suis parvenu non-seulement à corriger une infinité de
fautes de cette traduction , mais aussi à réduire à leur juste valeur
une quantité de passages de l'original, dont les contre-sens doi-
vent être attribués au copiste , ou à l'imprimeur de Vienne , ou
peut-être même à quelque oubli de la part de Winkelmann ; contre-