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Winckelmann, Johann Joachim
Histoire de l'art chez les anciens: avec des notes historiques et critiques de différens auteurs (Band 2) (II[1793/94]) — Paris, 1794

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https://doi.org/10.11588/diglit.11576#0173

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de l'art chez les Romains. i63

§. Z. A l'égard des bas-reliefs chargés d'inscriptions romaines,
j'en donne la représentation d'une à la téte de ce livre cinquième :
il représente un garde-manger, et se trouve à la villa Albani.
Un autre ouvrage de cette espèce est le fameux piédestal de
marbre élevé sur la place de Pozzuoli, et chargé sur ses quatre
faces de bas-reliefs, dont les sujets représentent les figures sym-
boliques de quatorze villes d^Asie, avec leurs noms gravés au-
dessous de chaque figure en caractères romains, ce qui fait juger
que tout l'ouvrage a été exécuté par un artiste romain. Auliv.
vj, ch. 6, §. ig, j'entrerai dans de plus longs détails sur ce mo-
nument, qui fut érigé à l'honneur de Tibère par quatorze villes
de l'Asie mineure. Un troisième ouvrage de ce genre est un
bas-relief de la villa Borghèse, que j'ai publié dans mon Expli-
cation de Monumens de Vantiquité (î); il représente Antiope
entre ses deux fils, Amphion et Zéthus, avec le nom de chaque
figure écrit au-dessus de la tête en caractères romains. Zéthus
paroit avec un chapeau attaché derrière les épaules pour dési-
gner sa vie champêtre (2), et Amphion a le casque en téte , avec
sa lyre à moitié cachée sous sa chlamyde. En expliquant ce
monument j'ai parlé du casque, mais sans en donner la^signifi-
cation à l'égard d'Amphion, qui n'étoit pas guerrier, je me suis
contenté de citer , comme un exemple de cet attribut dont on
ne pouvoit pas rendre raison, une statue d'Apollon des tems
les plus reculés, la téte pareillement surmontée d'un casque, et
placée jadis à Amyclée. Maintenant je crois pouvoir expliquer la
raison du double attribut d'Amphion, le casque et la lyr-e. Les
scholies grecques non impriméeë sur le Gorgias de Platon, que
le savant Muret a tirées d'un vieux manuscrit de l'ancienne bi-
bliothèque Farnèse, et qu'il a ajoutées à son Platon, édition de

représenté ou de celui qui les a dédiés , chez Foggini, Mus. Capit. t. IV, et chez
«ont en très-grand nombre. On. en peut Amaduzzi, Mon. Matth. tom. 111. C. F.
voir beaucoup chez Boissard, que Win- (1) Num. 85.
kelmannciteci-après, chez Montfaucon, (2) Voyez liv. iv, ch. 5, §. 66»

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