A VA N T-P RO PO S. xj
à chercher les moyens d'approfondir, par moi-même,
une matière dont je n'avois fait jusqnes-là qu entrevoir
les difficultés ; & à force de travail, je parvins à mettre
mes idées allez en ordre, pour qu'il en résultat une mé-
thode qui pût, des premiers cléments nécessaires à
l'instru&ion d'un Régiment, conduire, par dégrés, à l'é-
tude des grandes manœuvres que la Cavalerie doit la-
voir exécuter, pour être en état de servir utilement à
la guerre.
Après donc avoir formé, en 1748, une espece de
Code pour l'exercice particulier d'un Régiment, plu-
fîeurs de mes principes ayant été contestés, l'ambition
pardonnable à tout homme qui a du zele de vouloir
convaincre ses femblables de ce qu'il croit utile, sur-
tout quand il imagine que de l'unanimité d'opinions,
peut résulter une pratique généralement utile, m'enga-
gea à employer un Deilinateur habile, pour faire repré-
senter en aclion les principaux mouvements sur lesquels
les sentiments des Officiers de la Cavalerie étoient par-
tagés , dans l'idée qu'en proposant une question, & la
mettant sous les yeux du Miniltre, avec le Tableau qui
représentoit l'objet de la conteitation , il se détermine-
rait, sans doute, à prononcer en faveur de celle des opi-
nions qui lui paroîtroit fondée sur les meilleurs principes.
Ce nouveau travail ne fut pas infructueux, puisqu'il
décida la Cour à donner une instrudion provisoire, qui
parut en 17 y y.
Il en parut une plus étendue en 1766, qui est celle
dont j'ai parlé plus haut,
à chercher les moyens d'approfondir, par moi-même,
une matière dont je n'avois fait jusqnes-là qu entrevoir
les difficultés ; & à force de travail, je parvins à mettre
mes idées allez en ordre, pour qu'il en résultat une mé-
thode qui pût, des premiers cléments nécessaires à
l'instru&ion d'un Régiment, conduire, par dégrés, à l'é-
tude des grandes manœuvres que la Cavalerie doit la-
voir exécuter, pour être en état de servir utilement à
la guerre.
Après donc avoir formé, en 1748, une espece de
Code pour l'exercice particulier d'un Régiment, plu-
fîeurs de mes principes ayant été contestés, l'ambition
pardonnable à tout homme qui a du zele de vouloir
convaincre ses femblables de ce qu'il croit utile, sur-
tout quand il imagine que de l'unanimité d'opinions,
peut résulter une pratique généralement utile, m'enga-
gea à employer un Deilinateur habile, pour faire repré-
senter en aclion les principaux mouvements sur lesquels
les sentiments des Officiers de la Cavalerie étoient par-
tagés , dans l'idée qu'en proposant une question, & la
mettant sous les yeux du Miniltre, avec le Tableau qui
représentoit l'objet de la conteitation , il se détermine-
rait, sans doute, à prononcer en faveur de celle des opi-
nions qui lui paroîtroit fondée sur les meilleurs principes.
Ce nouveau travail ne fut pas infructueux, puisqu'il
décida la Cour à donner une instrudion provisoire, qui
parut en 17 y y.
Il en parut une plus étendue en 1766, qui est celle
dont j'ai parlé plus haut,