Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 2)

DOI Artikel:
Daliphard, Edouard: Exposition des oeuvres de Corot, [2]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16675#0123

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
EXPOSITION DES ŒUVRES DE COROT.

ru

Geoffroy de Chaume, à l'occasion de la médaille d'honneur offerte à Corot. La main pieuse d'un
ami avait déposé devant le médaillon un bouquet de roses blanches et le tout respirait une harmonie
singulière. C'était comme un doux concert de couleurs caressant l'œil, comme un concert en ton
mineur séduit et charme l'oreille. Dans un article, la semaine prochaine, j'entrerai dans les
détails, je vous dirai les tableaux, et s'il me fallait être juste je devrais parler de tous. Mais je m'en
garderai bien, car ce serait un vrai travail d'Hercule, le treizième, je crois.

Cependant, il est de mon devoir de dire que tout le monde a répondu à l'appel adressé par le
Comité qui m'a fait l'honneur de me choisir pour secrétaire, MM. Petit, Brame, Breysse, Sur-
ville, etc. La semaine prochaine je vous parlerai des amateurs et de leurs envois.

Qu'il me soit cependant permis d'exprimer un regret ; il y a sous le ciel deux chefs-d'œuvre de
dimensions différentes, mais d'égale valeur. Tous ceux qui s'occupent d'art les connaissent : le
Chemin de l'Eglise de Marisselles, près Beauvais, qui appartient à un collectionneur célèbre, M. L. R...,
dont la vente fit beaucoup de bruit dans... Landerneau il y a deux ans, et le chef-d'œuvre de Corot,
le Macbeth, qui doit un jour orner les galeries de sir Richard Wallace. M. L. R... n'a pas accueilli
favorablement la demande faite au nom du Comité : it Non, vraiment, je ne puis le prêter,* ce serait
faire un vide sur la tenture de ma galerie, et votre Exposition a lieu à l'époque où je reçois mes
amis. » Sir Richard Wallace, au contraire, nous a fait écrire par M. Charles Yriarte qu'il était aux
regrets de ne pouvoir répondre au désir exprimé par le Comité, mais que le Macbeth étant emballé
et emmagasiné il ne pouvait nous l'envoyer.

Je n'ai pas le droit de qualifier cette différence des deux conduites, celle du bourgeois parisien
et celle du grand seigneur anglais dont le nom deviendra légendaire à Paris.

Je termine ici ce trop long préambule. — A la semaine prochaine le premier article sur les
tableaux du maître.

Édouard Daliphard.

1
 
Annotationen