Annexe N 3 à la séance du 4 décembre.
DEVISES
QUI ACCOMPAGNENT LES NOMS DES MOIS COPTES
DANS LE LANGAGE POPULAIRE ARABE, EN EGYPTE.
PAR
S. E. Yacoub Artin pacha
Hérodote (Tome II, p. 4) nous apprend que : « Les Egyptiens ont
été les premiers à découvrir l'année solaire et à diviser son cours en
douze mois.
Le calendrier égyptien a fourni aux astronomes et aux égyptolo-
gues modernes de nombreux thèmes d'étude à différents points
de vue.
Si les questions qui s'y rapportent ne sont pas épuisées, elles sont
éclaircies à un point tel qu'il serait oiseux pour moi d'entreprendre
une étude scientifique sur ce sujet quelqu'intéressant qu'il soit.
Ce que je me propose c'est de vous entretenir du calendrier égyp-
tien au point de vue populaire ; cependant, vous voudrez bien me
permettre de retracer d'abord brièvement les traits principaux de ce
système de calculer la durée du temps.
Les Egyptiens avaient adoplé, comme on sait, de toute antiquité,
l'année solaire. A l'origine, cette année était de 360 jours et se di-
visait en douze mois égaux de trente jours.
Plus tard, par suite d'observations astronomiques plus exactes,
les Egyptiens ajoutèrent à l'année cinq jours épagomènes et la
nommèrent a année vague », parce qu'elle revenait après une
période de 1460 ans à son point de départ, entre deux levers hélia-
ques de Sirius sur l'horizon de Memphis, sous le 30e degré de
latitude.
DEVISES
QUI ACCOMPAGNENT LES NOMS DES MOIS COPTES
DANS LE LANGAGE POPULAIRE ARABE, EN EGYPTE.
PAR
S. E. Yacoub Artin pacha
Hérodote (Tome II, p. 4) nous apprend que : « Les Egyptiens ont
été les premiers à découvrir l'année solaire et à diviser son cours en
douze mois.
Le calendrier égyptien a fourni aux astronomes et aux égyptolo-
gues modernes de nombreux thèmes d'étude à différents points
de vue.
Si les questions qui s'y rapportent ne sont pas épuisées, elles sont
éclaircies à un point tel qu'il serait oiseux pour moi d'entreprendre
une étude scientifique sur ce sujet quelqu'intéressant qu'il soit.
Ce que je me propose c'est de vous entretenir du calendrier égyp-
tien au point de vue populaire ; cependant, vous voudrez bien me
permettre de retracer d'abord brièvement les traits principaux de ce
système de calculer la durée du temps.
Les Egyptiens avaient adoplé, comme on sait, de toute antiquité,
l'année solaire. A l'origine, cette année était de 360 jours et se di-
visait en douze mois égaux de trente jours.
Plus tard, par suite d'observations astronomiques plus exactes,
les Egyptiens ajoutèrent à l'année cinq jours épagomènes et la
nommèrent a année vague », parce qu'elle revenait après une
période de 1460 ans à son point de départ, entre deux levers hélia-
ques de Sirius sur l'horizon de Memphis, sous le 30e degré de
latitude.