Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1909)

questions mises en jeu ressort du programme dont je
vous ai indiqué quelques éléments. Il semble qu’à mesure
que notre science se développe, un contact entre ses
adeptes de divers pays s’impose.

Que les travaux d’art paraissant journellement soient
écrits en français, en allemand, en italien, en anglais, en
espagnol, nous sommes obligés de les lire. Il se crée
ainsi entre auteurs de pays différents une commune
ambiance intellectuelle, qui faciliterait l’établissement de
rapports personnels, au grand bénéfice de la science. Ce
qui résulte en effet avec le plus d’évidence de ces congrès,
ce sont les relations de cordiale confraternité que nouent
entre eux des savants s’occupant du même ordre de sujets,
mais séparés par les distances et par les nationalités.

J’ai pu d’ailleurs me convaincre que les congrès inter-
nationaux d’art verraient avec plaisir se joindre à eux
un contingent français. Paris est pour nos confrères alle-
mands et autrichiens la ville de l’art par excellence. C’est
là que se sont formées ces écoles de peinture qu’un des
leurs a tenu à faire représenter au Musée de Berlin, en
bravant les foudres lancées contre lui par un maître tout
puissant. J’ai pu me rendre compte aussi à quel point
certaines de vos publications d’art étaient appréciées
là-bas. Je crois donc qu’un terrain d’entente est préparé
d’avance entre savants des deux pays, et je me permets,
dans ce but, de recommander vivement à votre attention
le prochain congrès. Dire qu’il aura lieu à Rome, c’est
appuyer sur l’intérêt qu’il offrira.

Additions au livre de M. Maurice Tourneux :
Eugène Delacroix devant ses contemporains
(pour la période de i83o a 1848).

(Communication de M. Léon Rosenthal.)
i83i.

Journal des artistes. Concours pour la décoration de
la Chambre. 6 février i83i [très dur pour D.]. — 10 avril
[hostile mais assez intelligent].

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