DOI article:
Laran, Jean: Un dessin de Pierre II Du Monstier
DOI article:Marcheix, Lucien: Note sur le "Grand Registre" de l'Académie royale de peinture et de sculpture
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0029
— I9 —
nale en 1907 (n°4i5 de l’Exposition). Pierre II sera mieux
connu encore, puisque le Cabinet des Estampes possède,
signés ou datés de sa main, les trois portraits de i6i3 et
1618, ainsi qu’une « tête de turc » exécutée à Rome près
de vingt ans avant la copie du Christ de Raphaël.
Note sur le « Grand Registre »
de l’Académie royale de peinture et de sculpture
(N° 53 des archives de l’École des beaux-arts; n° 25 du Catalogue
des manuscrits de l’École, par M. de Bengy-Puyvallée).
(Communication de M. Lucien Marcheix.)
C’est un manuscrit de 37 feuilles de beau papier
(om422 X om279); 70 pages sont écrites et numérotées. Il
est fort proprement relié en veau d’un vert fauve (du
moins est-ce sa couleur aujourd’hui), avec filets dorés et
fleurs de lis dorées aux coins et sur le dos et, à l’inté-
rieur, Yex libris de l’Académie. Sur ce Grand Registre,
comme l’appellent à plusieurs reprises les procès-verbaux,
on a transcrit un certain nombre de pièces officielles :
requête de M. de Charmois du 20 janvier 1648, lettres
patentes, arrêts du Conseil d’État et du Parlement, articles
de jonction avec la maîtrise, etc., qui sont les véritables
titres de l’Académie. Ces pièces ont été publiées par
L. Vitet à la suite de VAcadémie royale de peinture et de
sculpture, mais probablement d’après le n° 14 des archives,
recueil de manuscrits et d’imprimés qui a dû lui être
communiqué par M. Vinet, secrétaire de l’Ecole des
beaux-arts.
Deux autres pièces, ayant trait aux privilèges des
maîtres peintres et sculpteurs, se trouvent aussi à la fois
dans le n° 53 et le n° 14, si bien que ce beau manuscrit
serait devenu inutile avant qu’on eût songé à le publier,
s’il ne contenait aussi à la page 16 un « rolle des acadé-
mistes » et, de la page 19 à la page 58, une mise au net
non pas de toutes, mais de soixante-cinq des délibérations
de l’Académie entre le ier février 1648 et le 3 juillet i655.
Pourquoi cette transcription solennelle? Le titre mis en
nale en 1907 (n°4i5 de l’Exposition). Pierre II sera mieux
connu encore, puisque le Cabinet des Estampes possède,
signés ou datés de sa main, les trois portraits de i6i3 et
1618, ainsi qu’une « tête de turc » exécutée à Rome près
de vingt ans avant la copie du Christ de Raphaël.
Note sur le « Grand Registre »
de l’Académie royale de peinture et de sculpture
(N° 53 des archives de l’École des beaux-arts; n° 25 du Catalogue
des manuscrits de l’École, par M. de Bengy-Puyvallée).
(Communication de M. Lucien Marcheix.)
C’est un manuscrit de 37 feuilles de beau papier
(om422 X om279); 70 pages sont écrites et numérotées. Il
est fort proprement relié en veau d’un vert fauve (du
moins est-ce sa couleur aujourd’hui), avec filets dorés et
fleurs de lis dorées aux coins et sur le dos et, à l’inté-
rieur, Yex libris de l’Académie. Sur ce Grand Registre,
comme l’appellent à plusieurs reprises les procès-verbaux,
on a transcrit un certain nombre de pièces officielles :
requête de M. de Charmois du 20 janvier 1648, lettres
patentes, arrêts du Conseil d’État et du Parlement, articles
de jonction avec la maîtrise, etc., qui sont les véritables
titres de l’Académie. Ces pièces ont été publiées par
L. Vitet à la suite de VAcadémie royale de peinture et de
sculpture, mais probablement d’après le n° 14 des archives,
recueil de manuscrits et d’imprimés qui a dû lui être
communiqué par M. Vinet, secrétaire de l’Ecole des
beaux-arts.
Deux autres pièces, ayant trait aux privilèges des
maîtres peintres et sculpteurs, se trouvent aussi à la fois
dans le n° 53 et le n° 14, si bien que ce beau manuscrit
serait devenu inutile avant qu’on eût songé à le publier,
s’il ne contenait aussi à la page 16 un « rolle des acadé-
mistes » et, de la page 19 à la page 58, une mise au net
non pas de toutes, mais de soixante-cinq des délibérations
de l’Académie entre le ier février 1648 et le 3 juillet i655.
Pourquoi cette transcription solennelle? Le titre mis en