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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 1.1868

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L'ECLIPSE

P8U disant »

■vingtième année, il semblait assez disposé à malmener le
sexe.... à en juger par les deux sixains ci-après, de fé-
vrier 1859 :

Rome :

lr? "'^Mwm,,^

LISTES CHEZ Eïïl

>'0N b'HO-lTïnja (1]

*E PArtTIE

(Victorien)

L«. Victorieux, ,ui, di,
^>slacoméd:sdiInrar!ls

de fam,lle d«s w«d.villi*a
»o fit merveille, ,tpi,^,

3 ll Pmît "oir aatsafi

le daigce,

il/e Benoiton vient d'enricïii a
ions de l'Exposition idIoé
sjour; aussi M. !..,,mijo«iI

)tra auteur comiqmquiS*

ière Taillade la gloire Ji:e>
nture rappelle en outre le-:
ce sont de vrai soifs rfi i

cl (Félix)

2hez Papa et maniaii, - ufy;

Is^e, chansonnierjoyenxelfto

& Paris), Savard est, depte,;:

ratioa.

pas; et, tout entrava'ib!':"

uaiené la rmitdlién 0'*

> charmante opérelM1'''*

pas Srotfd de caleolpis.

Vurelicn)

e aimable, jourpllà*
l'iivaiol.
umer,raootq«»¥*i;:

ournalUSoiM'l,!»!»*1'
é deob

dsgdaoie«,a(I6!P8?sJ^

a leur égard;»»1*1

Avant d'obtenir son amour,

Tout-l'hiver je-lui fis la.-cour;

J'allai* le dimanche à la messe

Et je poilaU son paroissien :

Elle'est aujourdhui ma mnîircssO: ■ ■

Alors, je n'étais que son ebieu

Aufsi je lui Ma payer iher

Ce que par elle j'ai souffert ,1

Les femmes qui nous font, attendre

Hous rendent jaloux à tous crins ;

Hier, pour un regard un peu tendre,

J'ai failli lui casser les reins.

Second (ASbérïe)

_ fue Laffltte, — Bien qu'il ait écrit la Comédie à Perney, une
ièce pour laquelle Voltaire lui a envoyé des compliments d'ou-
P tomba M. Second n'en est pas .moins resté un vaudevilliste
udevillisant, tout en sacrifiant à sa triple passion pour les
■ aces les fleura et le domino, — Car Albéric le Grand a été et
orobiaulemeiit encore un des maîtres du dauble-six, dont la

devise était : ......

Beati qui monentur m domino.

Ces maîtres, parmi lesquels figuraient Louis Huart, le docteur
Laborie, Henri Bûrthoud, le voyageur Dalegorgue, Alphonse Karr
beaucoup d'autres, formaient le club des dominotiers fondé par
Dantan jeune.

La façon dont les dominolâtres, Albôrio Second et Alphonse
Karr se mirent en relations est assez singulière pour être racon-
te non pas en deux mots... mais en deux lettres,
" Voici ce que le premier (c'est-â-dire Second) écrivait au
deuxième, en 1836:

« Monsieur,
Denuïs'longtemps, j'aime votre talent; je serais heureux d'aimer
s votre personne ; pour cela, il me suffirait de vous connaître. »
A quoi Alphonse Karr répondit, courrier par courrier :

« Monsieur,

n Ouand vous passerez rue Vivlenne, arrSIez-vous au n° 18, montez
« tout en haut de la maison î vous y trouverez un bon camarade et d'ex-
« cellents cigares. »

Le lendemain, Karr et Second étaient les meilleurs amis du

A suiwe. JtfsTiN Lànolois.

LES FOULARDS DE L'INDE

Depuis quelque temps, certains magasins de nouveautés annon-
cent des foubtrds à bon marché, et les femmes qui n'ont pas
expérimenté ces marchandises à prix réduit, pourraient s'imagi-
ner avoir commis une erreur en ayan.t payé leur robe 25 francs
de plus a la Compagnie des Inâes, rue de GrenelleSaint-Germaïn,
42, Rassurez-vous, chères .lectrices, je souhaiterais, pour calmer
votre inquiétude, que. vous consentissiez à comparer l'étoffe
eouple, brillante, aux nuances fines et distinguées de la Compa-
gnie des Indes, aveo ces prétendues robes à bon marché qu'un
rayon de soieil ^alit et que deux gouttes de pluie fanent pour
toujours. Aussitôt Tachât opéré, vous pouvez vous convaincre,
mesdames, de la première et immense différencia existant entre
les deux étoffes : le vrai foulard des Indes, le seul qu'on vous
livre dans notre maison favorite n'a jamais moins de 0m,90, tan-
dis que les foulards français, dits des Indes, ont 0m,60 et 0m,70,

La Compagnie des Indes reste d'ailleurs comme une reine victo-
rieuse parmi toutes les maisons qui veulent S'imiter, et jamais
la vogue de ses charmants produits n'a atteint si haut. Les de-
mandes de province .et de l'étranger abondent de tous côtés,; les
échantillons, envoyés franco, parcourent l'univers, et, s'il faut en
croire ces pronostics, les robes marquées Compagnie des Indes, 42,
rue de Greuelle-Saint-Germain, seront portées par toutes les élé-
gantes, en villégiature, aux eaux d'Allemagne et des Pyrénées.
Ajoutons que c'est justice, car jamais leur choix ne fut plus con-
sidérable, plus gracieux et pius charmant. Il est presque inutile
de vous dire encore uns fois que la Compagnie des Indes n'a aucun
rapport avec les autres maisons de foulards qui so sont établies
bien après elle dans la rue de Grenelle-Saint-Gèrmain, et, si j'en
parle, c'est que je regretterais pour vous, Mesdames, qu'un mo-
ment de distraction vous fit oublier que c'est seulement au n° 42
que vous avez depuis plusieurs années l'habitude d'acheter ces
robas si élégantes qui vous embelliraient encore, s'il était possible
de vous faire plus jolies que vous êtes.

' Baronne Robçrtinb,

GAZETTE A LA MAIN

... Certes, si je- me suis sauvé — ee-tfe semaine — à la campa-
gne, ce n'a pas été cher Polo, à l'unique et bonne On de ngirder
des troupeaux.

Les troupeaux abondenf à Pari?. Il y en a de foute aorte.
Dçeut'rt et,., gênissps paissent à Mabîlle avec non moins de liberté
que dans les prairies de ] Orvanne ; on rencontre sur le boulevard
plus do canards et de canetons, de dindes et de diudonnettes que
sur les routes du Gatinais, et mon cousin Brûlé — de Voulx —
serait, je gage, bien autrement embarrassé, si, au lieu des com-
pagnons de saint Antoine, il lui fallait conduire les compagnons
de ^aint Veuillot,..

Vaches, taureaux, oies et gorets, — bêtes inoffensivea, au de-
meurant !

Je connais un troupeau plus vil et plus nuisible...

Horace le connaissait avant moi.,,

lmitatorum servumpecus!.,.

Raconterai-je ici nos charges copiées avec une déplorable fldé*

litë — sachons rester galant, jusqu'en nos expressions — d'idée,
de trait, d'allure, de détails, d'accessoires, de tout enfin, hormis
de chic, d'esprit et de talent?

Parlerai-je davantage d'une finesse — cousue de filin blanc —
qui s'est produite dernièrement?

D^ux numéros de VÉckpse avaient eu des malheurs auprès
d'Anastasie, — on l'avait dit, — pas nous, — et la foule des
acheteurs avait envahi nos bureaux...

Crac I

Aussitôt, la Concurrence feint d'être devenue l'objet des mêmes
empêchements, afin de bénéficier de la même curiosité, à défaut
des mêmes sympathies I...

Or, voici qu'aujourd'hui, nous sommes menacés d'une nouvelle
épreuve... après la leltrel

La lettre du fusilier Boquillon à son amoureuse Simone, parbleu ?
Cette lettre d'un si haut comique et d'une si saisissante vérité,
que P.iris, la province, l'étranger, le camp de Saint-Maur, et le
camp de Chalons s'en sont régalé les yeux et les oreilles I
- La Réponse de Simone a paru samedi, n'est-ce pas? Les rues
d'Aboukir et du Croissant savent avec-quel succès ! Dans celle-ci,
on s'arrachait les numéros sous la machine! Djhs celle-là, il y
avait émeute de vendeurs deyant la boutique de Strauss I Gris,
chansons, motions, coups de poing 1 Notre excellent Picard a
failli y laisser son chapeau !.,.

Une jolie occasion — qu'il retrouvera plus tard !

— Eh bien, mon cher Polo, ja te fais un pari... Vingt-cinq
louis, veux tu ? Je suis sûr de gagaer I...

C'est qu'à l'heure où je ponds la présents Gazette, il y a dans
cette presse à images, à laquelle tu as su infuser l'élément de
fortune, une douzaine d'individus qui préparent une lettre, —
une lettn a effet, — que le public prendra, au besoin, pour la
nôtre et qui fera monter le tirage à CENT MILLE !,..

CENT MILLE]...

Notre chiffre d'hier qui deviendra notre chiffre de demain,
lorsque nous aurons inventé quelque chose ds nouveau, d'amu-
sant et d'original que les autres pourront exploiter après nous !...

Ceci causé, je quitte mes ch^liais de Panurpe...

ÏH je reviens à mes moutons !

Impressiott* de voyage

Un paysan se présente au guichet de l'Odéon et demande :

— Uae seconde !

— Voilà, monsieur.
Il arrive au contrôle :

— Passez à droite I

Il monte; on le fait asseoir à la galerie ; il écoute, regarde,
tire sa montre...

Enfin, il se lève et dit au placeur :

— C'est très gentil, mais c'est pas tout ça : à quelle heure que
part le train"?

L'infortuné avait pris le second Théâtre-Français pour la gare
de l'Ouest !.,.

Ja connais trop, hélas! 1*Ambigu-Tragique de la rive gauche,
pour jamais tomber dans le mè ne errement !...

Et, le jour où M. de Ghilly reprenait la Pet'te Ville, non sans
quelques bravos, je prenais place allègrement dans le wagon de
deuxième classe qui allait m'emporter vers Montereau...

A mes côtés, une dame causait, ou,_tout au moins, essayait de
causer avec une autre voyageuse nui paraissait sourde comme
une casserole.

—: Avez-vous employé l'électricité?

— Hein? quoi ? qu'e=t-ce que vous dites?

— Je vous demande si vous avez employé l'électricité- pour
guérir votie surdité?

— Ah ! oui 1 j'entends. Mais certainement, madame : Tété der-
nier, le tonnerre est tombé tout prè3 de moi, mais cela ne m'a pas
fait le moindre bien.

A ViHenewve-Salnt-Geoi-ge»

Un voyageur se dispose, u n cigare à la bouche, à monter dans

un compartiment réssrvé au sexe qui n'est pas le wôtre.

— V.ms ne pouvez pis entrer là, lui dit un employé; niiez
plus loin ; il y h un wagon spécial pour les fumeurs.

— Je le sa's bien, répond le m.nsieur; maiB la fumée des au-
tres m incommode.

Co qu'II faut lire en chemin do Tei*

Les demoiselles de Champm.s, dernière partie de la Rde r>s
JéapsALBM, par Paul Pévat. - Le dénoûment du drame dont j'ai
d^ constate, dat,s l'Edip e, la charpente savamment enchev Ôtrée,
les types en ;-ailhe et le violent intérêt.,.

La ouekre des amoureux, par A. de Gondrecourt. — Un épisode
du temps do la Ligue, où l'Histoire et le Roman, accoquinés avec
un art suprême font le meilleur ménage du monde, pour la plus
grande joie du lecteur... *

L'Amour a vingt ans, par Etienne Enault — Un bouquet de
Nouvelles,—ùmrs des champs et fleurs des salons,—dont le
partum n a rien de dangereux....

Trois volumes in-\S : Dentu ébiteub.

A Hlelan

*,ha°n^0nBieur~.bie,'1 00"vert - 1aittB Ie *™n <»Pr&s avoir
Écbsngô une poignée da mam avec un de ses voisins.
Un ami du voidin interroge celui-ci :

— Tu le connais? Qui est-ce?

— M. X..., de Francfort, un banquier trôs riche.

— Un juif I,,.

— Mon cher, au-delà de deux millions, le juif passe sraêlite.

A Fontainebleau

jr Six heures sonnent à la gare ; le train va se mettre eu marche
lorsque I on aperçut une dame à l'extrémité de l'avenue...

— Dépêchez-vous doue, madame 1... lui crie-t-on.
La dame précipite sou pas,

— Ah I mon Dieu, que j'ai chaud, dit-elle en arrivant. La train
va partir, n est-ce pas?

— Oui, madame, a l'instant.

— Ah! j'arrive bien.

— Voilà le bureau.

— Je puis entrer?

— Mais certainement; il n'y a pas de temps à perdre. Donnez-
moi votre sac de nuit.

— Comment I mon sac de nuit ?.., Mais c'est un pliant... C'est
pour m asseoir, je e garde. C'est qu'il fait si chaud I Ah ! je suis
bien aise d être à l'ombre. Et ce train va à Montereau ?

— Mais, mon Dieu, oui, madame, et il nVttend pas 1

-An ! il part à la minute ?.., Tant mieux, ! au moins auiour-
d hui je ne le manque pus... Et à quelle heure sera-t-il à Mou-
tereau !

— Dans trois quarts d'heure. Mais décidez-vous nardieu! os
1 on vous laisse 1

-Comment! me laisser? Mais j'espère bien que vous ne
m emporterez pas. .

— Oùallez-vous donc? Que diable! expliquez-vous!

— Mais nulle part; je voulais seulement voir partir la train.

, Remployé proféra un jurement formidable, que couvrit à peine
le sitflement de la machine impatiente..,

Et la bonne femme, assise à l'ombre, souriante et calme, sui-
vait de 1 œil, à travers les arbres, le train qui lui devait cinq mi-
nutes de retard.

Monteraan.

Je laisse filer le convoi sur Villeneuve-la-Guyard. La patache
de Finet est là. Je m'y insère, Un v:gnureux coup de fouet, et
nous voici, trottinant d'nne allure honnête et modérée, sur une
route à laquelle l'administration des ponts-et-chaussées ferait
bien de casser les côtes.

Sur cette route, des cantonniers promènent un de ces énormes
cylindres, destinés à broyer les cailloux, qui ressemblent à ces
rouleaux dont les boulangers, se servent pour étendre la pale.

A cette vue, un de mes compagnons de voiture, —paysan cossu
des environs, — éclata en jurons formidables...

— Qu'avez-vous donc? lui dis-je. On vous répare votre che-
min?

— Merci bien !... Il y a deux lieues d'ici à Voulx!... Au train
dont ces brigands-là les allongent, ils en auront bientôt fait qua-
tre!.. .

Emile Blondet.

Pour paraître prochainement

GZLL-

E3 -%r XJ

Parodie du Sulon de 1868

16 pages, papier et coloris de luxe

Pris: 1 franc

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Nous sommes en mesure de pouvoir livrer à nos lecteurs un
carton où ils pourront enfermer, au fur et à mesure de leur ap-
parition, les numéros de l'JËctfpse. Ce carton élégant et commode
coûte 4 fr. livré dans nos bureaux. Ce prix étant la valeur ma-
térielle du carton, le port reUe à la charge de laeheteur.

Envoyer.le montant en mandat ou timbres^poste au directeur,
5, cité Bergère, à Paris.

obligeai en

i "Seulement que l'autre jour
.'l'ai gné senti mon ccûur qu
battait la générale.

A preuve que je ne peux plus ploncep!
Mais, pu du tout, \\, vrai!

Un bureau-succursale d'abonnement à VÉclipse est
ouvert à la librairie Poitrine, 25, passage Verdeau.

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Paris — 5, cité Bergère

MVç, camarades, qu*e$t-(se que
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Les amours du fusilier Midou
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré
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Inv. Nr./Signatur
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Objektbeschreibung
Bildunterschrift: "Et un tantinet obéliscal en tenue de ville" "Seulement qué l'autre jour j'ai gné senti mon coeur qu battait la génerale" "A preuve qué je ne peux plus pioncer! Mais, pu du tout, là, vrai!" "Mais, camarades, qu'est-ce que que j'ai gné?" Signatur: "G" Sonstige Angaben: "La suite au prochain numéro.)"

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Gédéon
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Mann <Motiv>
Soldat <Motiv>
Infanterist <Motiv>
Karikatur
Uniform <Motiv>
Satirische Zeitschrift
Frankreich
Thema/Bildinhalt (normiert)
Second Empire

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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré, 1.1868, Nr. 18, S. 79_3

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