DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Portalis, Roger: Exposition rétrospective de la ville de Paris, 1: les arts à l'Exposition Universelle de 1900
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24721#0227
A L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE LA VILLE DE PARIS
(premier article)
La France a convié ie monde à la lutte courtoise des nations.
Le sol de l’antique Lutèce s’est couvert de monuments destinés à
renfermer les produits de l'industrie et les merveilles de l’art. Non
loin du Grand Palais montrant l’effort d’un siècle en peinture et en
sculpture, et du Petit Palais rempli de chefs-d’œuvre, sur la rive
droite de la Seine, plus qu’un pavillon dans son architecture élégante
et légère, se profile l’édifice que la Ville de Paris a fait élever et où
elle a tenu à donner une large place à l’art rétrospectif parisien, sa
gloire la plus incontestée.
Certes, M. Georges Cain, l’hahile conservateur du Musée Carna-
valet, chargé d’organiser son Exposition rétrospective, et puissam-
ment aidé par des collaborateurs intelligents et actifs, parmi lesquels
il faut citer MM. Henri Tcnré, François Carnot et Louis de Périgord,
en prêtant son goût si sûr pour créer cette chose éphémère et char-
mante, n’a pas voulu faire d’archéologie, et, à vrai dire, l’histoire
ancienne de l’art à Paris est ici absente. C’est dans ses monuments
et dans ses rues, c’est à Carnavalet, à Cluny et au Louvre, que le
curieux doit aller la chercher.
Ainsi qu’il nous Fa dit, M. Cain, en groupant des œuvres d’art
exclusivement empruntées aux trois derniers siècles, se rapportant
EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE LA VILLE DE PARIS
(premier article)
La France a convié ie monde à la lutte courtoise des nations.
Le sol de l’antique Lutèce s’est couvert de monuments destinés à
renfermer les produits de l'industrie et les merveilles de l’art. Non
loin du Grand Palais montrant l’effort d’un siècle en peinture et en
sculpture, et du Petit Palais rempli de chefs-d’œuvre, sur la rive
droite de la Seine, plus qu’un pavillon dans son architecture élégante
et légère, se profile l’édifice que la Ville de Paris a fait élever et où
elle a tenu à donner une large place à l’art rétrospectif parisien, sa
gloire la plus incontestée.
Certes, M. Georges Cain, l’hahile conservateur du Musée Carna-
valet, chargé d’organiser son Exposition rétrospective, et puissam-
ment aidé par des collaborateurs intelligents et actifs, parmi lesquels
il faut citer MM. Henri Tcnré, François Carnot et Louis de Périgord,
en prêtant son goût si sûr pour créer cette chose éphémère et char-
mante, n’a pas voulu faire d’archéologie, et, à vrai dire, l’histoire
ancienne de l’art à Paris est ici absente. C’est dans ses monuments
et dans ses rues, c’est à Carnavalet, à Cluny et au Louvre, que le
curieux doit aller la chercher.
Ainsi qu’il nous Fa dit, M. Cain, en groupant des œuvres d’art
exclusivement empruntées aux trois derniers siècles, se rapportant