LES ARTS A L’EXPOSITION UNIVERSELLE RE 1900
L’EXPOSITION CENTENNALE
LA PEINTURE FRANÇAISE
(CINQUIÈME ET DERNIER ARTICLE')
J.-F. Millet nous a introduits dans le «réalisme», mais par la
grande porte. Courbet, philosophe improvisé, « concluant à la
négation de l'idéal et de tout ce qui s’ensuit », prétendant apporter
au monde « la dernière expression » de la philosophie et de Fart, y
pénétrait par la plus petite et s’y enfermait bruyamment avec
quelques amis. Tel est pourtant l’empire des mots, que c’est sur son
nom que se livra la grande bataille qui, au déclin du romantisme,
mit en rumeur les ateliers et les critiques d’art... L’histoire s’affran-
chira de la terminologie inventée et subie par les esthéticiens,
créés, semble-t-il, par un décret spécial d’une divinité ironique,
pour embrouiller les questions et noyer dans le galimatias de leurs
I. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXIII, p. 441, el t. XXIV, p. 147, 193
et 284.
L’EXPOSITION CENTENNALE
LA PEINTURE FRANÇAISE
(CINQUIÈME ET DERNIER ARTICLE')
J.-F. Millet nous a introduits dans le «réalisme», mais par la
grande porte. Courbet, philosophe improvisé, « concluant à la
négation de l'idéal et de tout ce qui s’ensuit », prétendant apporter
au monde « la dernière expression » de la philosophie et de Fart, y
pénétrait par la plus petite et s’y enfermait bruyamment avec
quelques amis. Tel est pourtant l’empire des mots, que c’est sur son
nom que se livra la grande bataille qui, au déclin du romantisme,
mit en rumeur les ateliers et les critiques d’art... L’histoire s’affran-
chira de la terminologie inventée et subie par les esthéticiens,
créés, semble-t-il, par un décret spécial d’une divinité ironique,
pour embrouiller les questions et noyer dans le galimatias de leurs
I. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXIII, p. 441, el t. XXIV, p. 147, 193
et 284.