LES ARTS A L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE
ste
Saa&fiàï
mm
LA PEINTURE ANCIENNE
(premier article)
ÉCOLE FRANÇAISE (XVe SIÈCLE)
Lorsqu’on admire au Petit Palais les
tapisseries, les broderies, les miniatures,
aussi bien que les ivoires et les orfèvreries,
des xive et xve siècles français, dans lesquels
s’unit, si souvent, au goût naturel des har-
monies colorées, une recherche déjà fine et
sûre des formes expressives, on ne saurait
douter qu’en un tel milieu de dessinateurs
et de coloristes n’ait dû se produire un grand
nombre de bonnes peintures, fixes ou mo-
biles. De tous les arts, par malheur, celui
de la peinture est le plus fragile, comme
il en est le plus libre et le plus sensible.
Que nous reste-t-il des grandes décorations
XXIV.
3' PÉRIODE.
48