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val. Peut-être cette route a-t-elle traversé le Sebaou
pour aller à Taourga ;
(b. La route, dont deux tronçons se rejoignent der-
rière Guenana et qui par Benian-N'sara, El-Senadek,
file au-dessous de Bach-Assès et se continue vers
Bois-Sacré. Cette voie importante est jalonnée de for-
tins vers les sources de l'Oued-el- Arba. C'est vraisem-
blablement la voie mentionnée dans l'itinéraire sous
le nom de route de Calama à Rusuccurum.
Une voie divergente.'se détachait vers la ferme Bon-
net de la route de Castellum Tuleï et remontant au
nord-ouest paraît avoir coupé la route de 'Calama à
Rusuccurum vers Bach-Assès pour descendre ensuite
le cours de l'Oued-el-Arba.
Près du marché du Tleta (vallée de l'Oued-Boug-
doura), on rencontre une voie venant du sud, laquelle
descendait le Bougdoura jusqu'à la voie du Sebaou ou
plutôt s'infléchissait vers l'est etpénétrait dans la gran-
de Kabylie par un tracé incertain, probablement par
les mamelons des Beni-Khelifa et des Beni-Zemzer.
A cette route du Bougdoura paraît s'être appuyée
la route stratégique du pied des Iflissen, par Akbou,
des Beni-Chenacha et la Fontaine romaine. Le point
de départ de cette route aurait été au Dra-Zeg-et-Ter
à l'arrivée d'une voie du sud descendant des Ouled-
Saïd après avoir passé à Dra-el-Mizan et aboutissant
à Rusubbicari (Port aux Poules). Ainsi la chaîne des
Flissas si bien délimitée géographiquement par deux
rivières, l'Oued-Djemâa et l'Oued-Bougdoura aurait
été à l'époque romaine longée à l'ouest et à l'est par
une double voie, permettant de la surveiller par les
deux bouts et cette double voie était elle-même reliée
par une voie transversale.
val. Peut-être cette route a-t-elle traversé le Sebaou
pour aller à Taourga ;
(b. La route, dont deux tronçons se rejoignent der-
rière Guenana et qui par Benian-N'sara, El-Senadek,
file au-dessous de Bach-Assès et se continue vers
Bois-Sacré. Cette voie importante est jalonnée de for-
tins vers les sources de l'Oued-el- Arba. C'est vraisem-
blablement la voie mentionnée dans l'itinéraire sous
le nom de route de Calama à Rusuccurum.
Une voie divergente.'se détachait vers la ferme Bon-
net de la route de Castellum Tuleï et remontant au
nord-ouest paraît avoir coupé la route de 'Calama à
Rusuccurum vers Bach-Assès pour descendre ensuite
le cours de l'Oued-el-Arba.
Près du marché du Tleta (vallée de l'Oued-Boug-
doura), on rencontre une voie venant du sud, laquelle
descendait le Bougdoura jusqu'à la voie du Sebaou ou
plutôt s'infléchissait vers l'est etpénétrait dans la gran-
de Kabylie par un tracé incertain, probablement par
les mamelons des Beni-Khelifa et des Beni-Zemzer.
A cette route du Bougdoura paraît s'être appuyée
la route stratégique du pied des Iflissen, par Akbou,
des Beni-Chenacha et la Fontaine romaine. Le point
de départ de cette route aurait été au Dra-Zeg-et-Ter
à l'arrivée d'une voie du sud descendant des Ouled-
Saïd après avoir passé à Dra-el-Mizan et aboutissant
à Rusubbicari (Port aux Poules). Ainsi la chaîne des
Flissas si bien délimitée géographiquement par deux
rivières, l'Oued-Djemâa et l'Oued-Bougdoura aurait
été à l'époque romaine longée à l'ouest et à l'est par
une double voie, permettant de la surveiller par les
deux bouts et cette double voie était elle-même reliée
par une voie transversale.