BIAR-HADDADA
(les Souterrains)
PAR
M. L. J ACQUO T,
jbUBSTITUT A jSÉTIF,
membre correspondant
On a beaucoup discuté sur ces fameux souterrains
de Biar-Haddada et, à l'heure actuelle, personne n'est
encore fixé sur leur destination primitive. Peu d'ar-
chéologues, d'ailleurs, ont eu l'occasion de les visi-
ter, et la légende arabe en a singulièrement grandi
les proportions.
En réalité ces puits, — dont la profondeur moyenne
au-dessous du niveau du sol actuel ne dépasse pas
15 pieds, — ont un développement maximum de moins
de 200 mètres, et une heure suffit amplement à en
parcourir toutes les ramifications.
On y accède par un escalier en pierres de taille et
à ciel ouvert donnant dans une galerie qui se divise
presque aussitôt en deux branches principales, lar-
ges de lm10 à 2 mètres et hautes de lm80 à 2m10.
Chacune de ces branches aboutit à un puits commu-
niquant avec la surface du sol, et de ce même puits
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(les Souterrains)
PAR
M. L. J ACQUO T,
jbUBSTITUT A jSÉTIF,
membre correspondant
On a beaucoup discuté sur ces fameux souterrains
de Biar-Haddada et, à l'heure actuelle, personne n'est
encore fixé sur leur destination primitive. Peu d'ar-
chéologues, d'ailleurs, ont eu l'occasion de les visi-
ter, et la légende arabe en a singulièrement grandi
les proportions.
En réalité ces puits, — dont la profondeur moyenne
au-dessous du niveau du sol actuel ne dépasse pas
15 pieds, — ont un développement maximum de moins
de 200 mètres, et une heure suffit amplement à en
parcourir toutes les ramifications.
On y accède par un escalier en pierres de taille et
à ciel ouvert donnant dans une galerie qui se divise
presque aussitôt en deux branches principales, lar-
ges de lm10 à 2 mètres et hautes de lm80 à 2m10.
Chacune de ces branches aboutit à un puits commu-
niquant avec la surface du sol, et de ce même puits
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