DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:Gauthier, Henri: Un groupe ptolémaїque d' Héliopolis
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12250#0172
REVUE ÉGYPTOLOGIQUE
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Nouvelle Série. Vol. iHrfasc. Janvier. 1924.
UN GROUPE PTOLÉMAÏQUE D’HÉLIOPOLIS
Les monuments de l’antique Héliopolis méritent toujours notre attention, même
lorsqu’ils ne nous parviennent pas sous leur forme complète. C’est le cas pour une
statuette d’époque ptolémaïque, détenue en 1921 par un marchand du Caire, laquelle
représente deux personnages (le mari et la femme) assis côte à côte sur un siège
unique, lequel est encastré dans un socle sensiblement plus large et assez élevé. Le
couple et le siège sont taillés dans un seul morceau de pierre dure noire, tandis que le
socle est un cube d’albâtre de qualité assez inférieure.
Les dimensions de ce monument sont les suivantes :
A. Groupe en pierre noire : largeur, 0 m. 174 mill.; profondeur de l’avant à l’ar-
rière, 0 m. 125 mill.; hauteur actuelle, 0 m. 15 cent., dont 0 m. 003 mill. sont cachés
par le socle (la hauteur originelle du groupe intact devait atteindre environ 0 m. 25
cent.).
B. Socle en albâtre : largeur, 0 m. 215 mill. ; profondeur, 0 m. 177 mill.; hauteur,
0 m. 087 mill.
La hauteur du siège unique sur lequel sont assis les deux personnages est de 0 m. 13
cent., dont 0 m. 035 mill. pour la base sur laquelle reposent les pieds.
Des deux personnes assises il ne reste plus que les jambes (gainées dans une longue
robe tombant jusqu’au-dessus des chevilles) et les avant-bras et mains reposant à plat
sur les cuisses. La robe de l’homme, c’est-à-dire du personnage à la droite du specta-
teur, ést absolument unie, tandis que celle de la femme est bordée à son extrémité in-
férieure d’une lisière llllllllllllllllllll (haute de 1 centimètre). Chacune des deux figures
a la main droite grande ouverte, tandis que la main gauche est renfermée sur l’objet
que l’on nomme habituellement la pièce d’étoffe ou le mouchoir. Les bracelets aux
poignets de l’homme sont unis, tandis que ceux de la femme sont rayés 11 il 1111[.
Le groupe en pierre noire est garni d’inscriptions, ainsi que le socle en albâtre ; les
hiéroglyphes sont assez soigneusement gravés, mais le scribe auteur du modèle paraît
avoir écrit très vite et avoir commis plusieurs erreurs et négligences. La partie supé-
Rei-uu ëçjyptologique, III.
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Nouvelle Série. Vol. iHrfasc. Janvier. 1924.
UN GROUPE PTOLÉMAÏQUE D’HÉLIOPOLIS
Les monuments de l’antique Héliopolis méritent toujours notre attention, même
lorsqu’ils ne nous parviennent pas sous leur forme complète. C’est le cas pour une
statuette d’époque ptolémaïque, détenue en 1921 par un marchand du Caire, laquelle
représente deux personnages (le mari et la femme) assis côte à côte sur un siège
unique, lequel est encastré dans un socle sensiblement plus large et assez élevé. Le
couple et le siège sont taillés dans un seul morceau de pierre dure noire, tandis que le
socle est un cube d’albâtre de qualité assez inférieure.
Les dimensions de ce monument sont les suivantes :
A. Groupe en pierre noire : largeur, 0 m. 174 mill.; profondeur de l’avant à l’ar-
rière, 0 m. 125 mill.; hauteur actuelle, 0 m. 15 cent., dont 0 m. 003 mill. sont cachés
par le socle (la hauteur originelle du groupe intact devait atteindre environ 0 m. 25
cent.).
B. Socle en albâtre : largeur, 0 m. 215 mill. ; profondeur, 0 m. 177 mill.; hauteur,
0 m. 087 mill.
La hauteur du siège unique sur lequel sont assis les deux personnages est de 0 m. 13
cent., dont 0 m. 035 mill. pour la base sur laquelle reposent les pieds.
Des deux personnes assises il ne reste plus que les jambes (gainées dans une longue
robe tombant jusqu’au-dessus des chevilles) et les avant-bras et mains reposant à plat
sur les cuisses. La robe de l’homme, c’est-à-dire du personnage à la droite du specta-
teur, ést absolument unie, tandis que celle de la femme est bordée à son extrémité in-
férieure d’une lisière llllllllllllllllllll (haute de 1 centimètre). Chacune des deux figures
a la main droite grande ouverte, tandis que la main gauche est renfermée sur l’objet
que l’on nomme habituellement la pièce d’étoffe ou le mouchoir. Les bracelets aux
poignets de l’homme sont unis, tandis que ceux de la femme sont rayés 11 il 1111[.
Le groupe en pierre noire est garni d’inscriptions, ainsi que le socle en albâtre ; les
hiéroglyphes sont assez soigneusement gravés, mais le scribe auteur du modèle paraît
avoir écrit très vite et avoir commis plusieurs erreurs et négligences. La partie supé-
Rei-uu ëçjyptologique, III.
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