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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 1,1.1898/​1899

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No. 6 (Mars 1899)
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Chronique
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D É C O R AT IF

3æe PRIX: M. HENRY GAUTHIER A PARIS

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[ rue Por^olé^c

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lent lien de nouveau et ne représentent que
la menue monnaie des découvertes artisti-
ques de ce lustre fécond.
Le Salon de cette année est surtout une
exposition de peinture et de sculpture ; et,
sans la présence de quelques œuvres telles
que celles de Constantin Meunier et de
M. Georges Minne, il faudrait, pour le carac-
tériser, dire une exposition de second ordre.
M. Octave Mans, dont l’entente supérieure
des choses de l’art et l’habileté d’organisateur
s’est si brillamment affirmée jusqu’ici, et à
; qui la « Libre Esthétique » est surtout rede-
vable de sa renommée européenne, semble
avoir oublié cette fois que «noblesse oblige ».
Après avoir révélé la brillante pléiade d’ar-
tistes d’antan, c’est un recul de ne trouver à
produire que la peinture d’artistes qui, tels
M. Motte ou M. Speekart, eussent tout juste
honorablement figuré dans quelque Salon
officiel vers 187s. M. Octave Maus ne s'offen-
\J> z v 1 • •
sera pas que nous disions ici nettement notre
pensée ; si nous le faisons, c’est que nous n’avons
pas le moindre doute qu’il prenne l’an prochain une
brillante revanche de cette défaillance passagère.
L’heure de notre mise en pages est trop proche
pour donner aujourd’hui le compte-rendu détaillé
du Salon, d’autant plus que nous l’accompagnerons,
selon notre habitude, d’un grand nombre de repro-
ductions. Ce sera pour notre numéro d’avril. En at-
tendant, énumérons rapidement, outre les œuvres
de Constantin Meunier et de M. Minne déjà citées
(en particulier « la Moisson » haut-relief en plâtre
du premier, faisant partie de son « Monument au


MENTION : M. GABRIEL PREVOT A SAINT-QUENTIN

Travail », et la réduction du projet de fontaine du
second) les jolies statuettes en bronze de M. Paul
Du Bois et les bibelots envoyés en grand nombre
par ce sculpteur; ceux de M. Fernandubois ; les
bronzes de M. Victor Rousseau ; la belle pendule
de MM. Charpentier et Selmersheim, déjà connue à
Paris parle Salon de la rue Caumartin ; une riche
collection d’originaux de Rops ; les illustrations de
M. A. Donnay et de M. Rassenfosse, les deux meil¬

leurs disciples du maître ; les lithographies, les ta-
pis et les papiers de garde de M. G. Lemmén ; les
xylographies en couleurs de M. Peter Behrens, de
Munich, et toute une série de petits objets d’art ap-
pliqué la plupart bien connus des lecteurs de Y Art
Décoratif, envoyés par les artistes des « Ateliers
Réunis » de la même ville ; les poteries de M. Mo-
reau-Nélaton, les porcelaines flammées de F Atelier
de Glatigny ; et, dans la peinture, le « Christ en
Croix » de Carrière, les plaquettes de Raffaelli et les
paysages de M. Charles Cottet. M. G.


Zcrd décorali
Buccaux^. ôy.l^JE. P^GOLESE
Pa^IS.T_18^

1er PRIX: M. PHILIPPE A PARIS

LE BALZAC DE FA LG U 1ÈRE

M. Faiguière vient de faire un nouveau Balzac,
définitif, que nous verrons au prochain Salon et
qui est destiné au Palais-Royal.
La statue aura 2 m. 80 de haut, sans compter
le piédestal qui a été confié à M. Marquet de
Vasselot.
Le nouveau Balzac ne ressemble en rien au
projet exposé récemment par M. Falguiére.
Au même Salon, on pourra voir le buste de
M. Falguiére, par M. Rodin.

LE PARTHENON

Rue des Ecoles, à deux pas du boulevard Samt-
Michel, un poète délicat, M. Karl Boës, l’auteur
des Opales, a entrepris de créer un foyer d’art
ancien et moderne, intitulé Z<? Parthènon, où la
jeunesse pensante du quartier latin viendra cher-
cher de nouvelles sensations de vrai et de beau.
Pas d’enseigne au dehors, seulement une frise
céramique; à l’entrée un salon d’exposition avec
des tentures d’Isaac et de
Sauvage, des motifs de
serrurerie de Charpentier
et de Guimard, une che¬
minée de Belville, des grès
de Bigot, des étoffes d’Au¬
bert, et par ci par là, quel-

ques bons livres habile-
ment disséminés.
C’est le vestibule d’une
coquette salle d’exposi-
tions et de conférences,
aménagée au sous-sol qui
reposera les épris d’art de
l’atmosphère des brasse-
ries enfumées du quartier.
M. Karl Boës inaugure
le Parthènon avec un pro-
gramme très vaste et très
généreux auquel nous ne
pouvons qu’applaudir.


MENTION : M. SNEYERS
A BRUXELLES

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