L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (4,2.1902)

AVRIL 1902

7zee est allée rejoindre l'antique horloge à
caisse au pays des vieilles iunes, ce qui est
bien; mais le ridicule des dernières incarna-
tions de la pendule s'est étendu à la chose


G. DE FEURE

séquence, qu'on met n'importe où ou dont
on se passe même tout à fait.
Rien n'est moins justifié. D'abord, la
connaissance de t'heure à chaque instant est
une nécessité pour chacun des hôtes de la
maison ; dans une demeure bien organisée,
ii ne devrait pas seulement y avoir un chro-
nomètre dans chaque chambre, il faudrait
qu'il fût assez grand pour éviter de devoir
se déranger, s'en approcher quand on veut

elle-même : pour ne plus vouloir des aspects
surannés de l'instrument indicateur des
heures, on l'a relégué au rang de simple bi-
belot ; on en a fait une petite futilité sans con-


PENDULE, BRONZE ARGENTÉ OU PATINÉ

le consulter. Ensuite, cette fonction grave,
solennelle même, d'indiquer la marche des
heures donne au chronomètre un caractère
moral particulier — si l'on pouvait s'expri-
mer ainsi - qu'il n'est pas naturel ni même
décent d'assimiler à celui des futilités ; et
pour que le caractère K moral H soit exprimé
par le caractère extérieur, il faut que le
chronomètre soit important, donc grand.
Nous conclurons donc d'abord qu'a

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