L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (5,1.1903)

L'ART DÉCORATIF

montra souvent Venise, a eu !e
tact de se renouveler à temps ;
ses L'ezzzzzzex nf<? iJz'xLz*u sont d'un
orientaliste discret, qui a su se
garder des extravagances de lu-
mière et demeurer fidèle à une
poésie pleine de Un esse et de charme.
Et voici encore de la pein-
ture de brave homme : Lzzféz'z'ezzz*
he ^zuKXuzzx ù Luhuroc/ze (TLuce),
de M. Gabriel Thurner, qui, lui,
continue à peindre les paysans et
leurs logis, parce qu'il les connait
et les aime. Que dire encore ?
J'adore et j'admire les œuvres de
M. Abel Truchet, si bien peintes
et qui nous montrent si fidèle-
ment la foule remuante et colorée
des soirs parisiens. Mais pour-
quoi M. Truchet ne nous donne-
t-il pas autre chose, lui de qui
nous avons le droit de beaucoup
espérer ?
Il parait inutile de signaler
la présence au Volney de M. Léon
Bonnat, de M. William Bougue-
reau, de M. François Flameng

M. Betlanger-Adhémar, dont
nous avons reproduit le grave et
calme L?ozt/og7ze, ne s'étonnera
pas de nous voir le classer parmi
ceux-là. Sa facture sobre convient
à l'interprétation poétique et re-
cueillie de la vieille cité de pé-
cheurs, entrevue dans les rougeoie-
ments atténués du crépuscule.
M. Frédéric Lauth, un bon por-
traitiste dont nous avons suivi
l'effort consciencieux de ces der-
nières années, montre de grands
progrès de facture ; sa manière
s'adoucit et s'affine, tout en de-
meurant fidèle à une grande so-
briété d'effets. De M. Nozal on
aimera la W/z nG jozzzvzge <?;z Ctz-
77?u/*^*zte et son ardente tristesse
colorée, — trois mots qui s'entre-
choquent sans rendre les heureux
et harmonieux contrastes réunis
dans cette toile, qui est un bon,
un très bon Nozal.
M. Saint-Germier, qui nous



M"° J. JOZON

Le dez'zzzez* ;zé

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