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Sedeyn, Émile: À travers les expositions
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.34207#0123
A TRAVERS LES EXPOSITIONS
-dont les noms suppriment toute l'utitité
d'une description. M. Carolus Duran expose
deux paysages qui ne sont pas sans allure.
Mais il y a d'autres paysagistes qu'il con-
vient de ne pas oublier : M. Paul Buffet,
qui atteint !e grandiose avec un métier
sobre; M. Rigolot, dont l'honnête talent est
sans finesse, mais sans
pose, et aussi M. Guirand
de Scevola, qui nous pp
montre un le/*vuz'//evah-
sez inattendu.
Nous nous devons de
signaler dans ces quelques
lignes deux beaux por-
traits, celui de AA"' G.
A., brillant et distingué,
par M. Desvallières, et
celui de Ai"° D., d'un
charme exquisement ori-
ginal, par M. Ferdinand
Humbert, dont un autre
portrait AA"' N. est, lui
aussi, d'une sérieuse qua-
lité. Citons, pour termi-
ner, le délicat tableau de
M. Henri Guinier A<?77?77?e
cozTFe de qui
marque un nouveau pro-
grès dans la carrière de
ce doux et sensible artiste.
Assez pauvre de sculp-
tures, le Salon du Cercle
Volney réunit cependant
quelques bustes et sta-
tuettes d'un réel intérêt,
notamment un joli petit
marbre de M. Sicard
AozzdfM.s'E, une T77?'g*777e
où tient tout l'hiératisme
un peu famiiier de M.
Léonard, deux portraits
de M. Henri Gréber et
deux cires dures (SA-
/u772772^o et GAmzu) de M. Stanislas Lami.
Aux bijoux, nous avons retrouvé M. Ri-
vaud, sur qui tout a été dit l'autre mois, et
M. Le Coûteux, dont les ors ciselés ne
manquent pas de caractère.
D'autres expositions, dès les premiers
jours de janvier, avaient précédé la fête
mondaine du Cercle Volney. La Société de
la Miniature, de l'Enluminure et des Arts
précieux, chez Georges Petit, est parmi
celles qu'on visite avec curiosité, non sans
l'espoir d'y rencontrer quelque tentative sé-
duisante, encore que limitée par une tech-
nique assez ingrate. Disons que le cadre
s'en élargit chaque année, l'Association ac-
z-6
G. DESVALLIÈRES
Pozyrm't de AA" G. R.
cueillant désormais, et dans une large me-
sure, les aquareliistes. Nous ne nous y
attarderons pas, le compte rendu ayant été
fait dans notre précédent numéro, mais
nous voulons signaler les larges et poétiques
aquarelles de M. Henri Jourdain, dont une
reproduction est ici, et encore les émaux du
magicien Feuillatre et les bibelots de Joë
Descomps, — de Joë Descomps dont l'art dé-
licatement robuste va contribuer à ramener
-dont les noms suppriment toute l'utitité
d'une description. M. Carolus Duran expose
deux paysages qui ne sont pas sans allure.
Mais il y a d'autres paysagistes qu'il con-
vient de ne pas oublier : M. Paul Buffet,
qui atteint !e grandiose avec un métier
sobre; M. Rigolot, dont l'honnête talent est
sans finesse, mais sans
pose, et aussi M. Guirand
de Scevola, qui nous pp
montre un le/*vuz'//evah-
sez inattendu.
Nous nous devons de
signaler dans ces quelques
lignes deux beaux por-
traits, celui de AA"' G.
A., brillant et distingué,
par M. Desvallières, et
celui de Ai"° D., d'un
charme exquisement ori-
ginal, par M. Ferdinand
Humbert, dont un autre
portrait AA"' N. est, lui
aussi, d'une sérieuse qua-
lité. Citons, pour termi-
ner, le délicat tableau de
M. Henri Guinier A<?77?77?e
cozTFe de qui
marque un nouveau pro-
grès dans la carrière de
ce doux et sensible artiste.
Assez pauvre de sculp-
tures, le Salon du Cercle
Volney réunit cependant
quelques bustes et sta-
tuettes d'un réel intérêt,
notamment un joli petit
marbre de M. Sicard
AozzdfM.s'E, une T77?'g*777e
où tient tout l'hiératisme
un peu famiiier de M.
Léonard, deux portraits
de M. Henri Gréber et
deux cires dures (SA-
/u772772^o et GAmzu) de M. Stanislas Lami.
Aux bijoux, nous avons retrouvé M. Ri-
vaud, sur qui tout a été dit l'autre mois, et
M. Le Coûteux, dont les ors ciselés ne
manquent pas de caractère.
D'autres expositions, dès les premiers
jours de janvier, avaient précédé la fête
mondaine du Cercle Volney. La Société de
la Miniature, de l'Enluminure et des Arts
précieux, chez Georges Petit, est parmi
celles qu'on visite avec curiosité, non sans
l'espoir d'y rencontrer quelque tentative sé-
duisante, encore que limitée par une tech-
nique assez ingrate. Disons que le cadre
s'en élargit chaque année, l'Association ac-
z-6
G. DESVALLIÈRES
Pozyrm't de AA" G. R.
cueillant désormais, et dans une large me-
sure, les aquareliistes. Nous ne nous y
attarderons pas, le compte rendu ayant été
fait dans notre précédent numéro, mais
nous voulons signaler les larges et poétiques
aquarelles de M. Henri Jourdain, dont une
reproduction est ici, et encore les émaux du
magicien Feuillatre et les bibelots de Joë
Descomps, — de Joë Descomps dont l'art dé-
licatement robuste va contribuer à ramener