L'ART DECORATIF
femmes en devenant artistes; elles savent
ensuite exploiter le trésor de leur féminité.
Nous voyons aujourd'hui une jeune poétesse,
la comtesse Mathieu de Noailles, chanter
son amour de la terre et du ciel, des ver-
dures et des fleurs, des fruits de l'automne,
en vers hardis et brillants, pleins d'une sen-
sualité ingénue. Mme Delarue-Mardrus, M^e
disait ici même, le mois dernier, avec une
incomparable tendresse, la fine intelligence
et l'effort; — puis l'exemple de M"e Camille
Claudel, de M"" Antoinette Vallgren, de
Mme Berthe Girardet.
Mnm Berthe Girardet est femme abso-
lument. Elle ne s'aventure pas dans la my-
thologie, l'histoire, le symbolisme philoso-
Dozzzze^-zzozz^ aM/ozzz'd'/zMz zzotz*e pahzz ^zzotz'dzezz. — Z,<3 Ehzzzz
Alphonse Daudet, M"'^ Perdriel-Vaissière ne
s'affirment pas muses moins originales. Après
la délicieuse et regrettée Berthe Morisot, des
femmes ont exprimé, en peignant, les plus
rares qualités de leur sexe, telles Hélène
Dufau, Mary Cassatt, Marie Duhem, Lisbeth
Delvolvé-Carrière. La sculpture nous offre
l'exemple de Mme Besnard dont le mari, l'un
des plus grands artistes de ce temps, nous
phique; elle emprunte ses inspirations au
milieu où elle vit, dont sa précieuse sensi-
bilité lui révèle le caractère et les beautés
secrètes, aux spectacles de la ville et de la
campagne, et surtout aux douces images du
foyer domestique. Ses enfants sont ses
plus chers modèles. Elles les a épiés tout
petits, elle a vu leur àme éclore lentement
comme une fleur candide, elle a traduit
t z 6
femmes en devenant artistes; elles savent
ensuite exploiter le trésor de leur féminité.
Nous voyons aujourd'hui une jeune poétesse,
la comtesse Mathieu de Noailles, chanter
son amour de la terre et du ciel, des ver-
dures et des fleurs, des fruits de l'automne,
en vers hardis et brillants, pleins d'une sen-
sualité ingénue. Mme Delarue-Mardrus, M^e
disait ici même, le mois dernier, avec une
incomparable tendresse, la fine intelligence
et l'effort; — puis l'exemple de M"e Camille
Claudel, de M"" Antoinette Vallgren, de
Mme Berthe Girardet.
Mnm Berthe Girardet est femme abso-
lument. Elle ne s'aventure pas dans la my-
thologie, l'histoire, le symbolisme philoso-
Dozzzze^-zzozz^ aM/ozzz'd'/zMz zzotz*e pahzz ^zzotz'dzezz. — Z,<3 Ehzzzz
Alphonse Daudet, M"'^ Perdriel-Vaissière ne
s'affirment pas muses moins originales. Après
la délicieuse et regrettée Berthe Morisot, des
femmes ont exprimé, en peignant, les plus
rares qualités de leur sexe, telles Hélène
Dufau, Mary Cassatt, Marie Duhem, Lisbeth
Delvolvé-Carrière. La sculpture nous offre
l'exemple de Mme Besnard dont le mari, l'un
des plus grands artistes de ce temps, nous
phique; elle emprunte ses inspirations au
milieu où elle vit, dont sa précieuse sensi-
bilité lui révèle le caractère et les beautés
secrètes, aux spectacles de la ville et de la
campagne, et surtout aux douces images du
foyer domestique. Ses enfants sont ses
plus chers modèles. Elles les a épiés tout
petits, elle a vu leur àme éclore lentement
comme une fleur candide, elle a traduit
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