Cet album de
Af0 22V6772 e72L', ^Tay7*ex^2 0 72X,
est sans doute l'œuvre la
plus significative de Rc-
nouard. C'est là qu'on trouve
toutes ces physionomies mar-
quées de sourires ou de gri-
maces, toutes ces silhouettes
d'animaux en des poses im-
prévues, d'enfants jouant,
de fillettes lançant leurs
cerceaux, et enfin tous ces
gestes de contemporains.
C'est là qu'on trouve la
série des Deschanel aux
gestes implorant le calme,
avec la moue si curieuse du
(fChûûùte)) ; c'est là qu'on
trouve la série des Labori,
si nerveusement gravée, oh
le geste correspond si exacte-
ment à la phrase, parce qu'il
est pris sur le vif. « Des
preuves!)) dit l'avocat, et le
corps se penche, le bras s'al-
longe impérativement. «Vous
voulez des preuves!)) et le
corps se redresse tandis que
les bras se lèvent dans l'en-
volement des manches. « La
vérité!)) s'écrie encore le défenseur, et la
main droite se hausse, et cette fois le dessin
est aussi schématique que possible, la main
et le bras levés ne sont indiqués que par
quelques traits, et jamais la facture de
Renouard n'a atteint à une telle rapidité.
L'an dernier encore Renouard exposait toute
une série d'Artuco Vigna, le chef d'orchestre