Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 4.1886-1887

DOI Heft:
Nr. 206 (8 Janvier 1887)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19488#0200

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin. DIX CENTI 33 S LE NUMÉRO PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin.

LONDRES : Gilbert Wood & G-, 175, Strand. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebèguk et Gto.

TURIN : Mattirolo Luigi, 10, Via Po. Dinettu et Rédtelenr tu eh s! : G. DARGENTY - Istace.

Piris <! Dép. : Un 11, 5 (t. — Sii moi», 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Dnion postili : On u, 8 (r. — Sii ioi'j, 4 (r.

EXPLICATION DES PLANCHES

Vase colossal en martre blanc.

Le vase que nous reproduisons appartient au palais des Conservateurs,
à Rome. Ce musée possède une très grande quantité de vases, allant des

époques les plus lointaines de l'antiquité jusqu'à la période de la plus belle
floraison de l'art. Les plus anciens, couverts de figures, de génies et de bêtes
fantastiques, défient bien souvent la sagacité et la patience des savants les
plus habiles à déchiffrer les rébus archéologiques. Il faut maintes fois s'en
tenir à des explications peu précises et se contenter d'énoncer qu'on a
affaire à un sujet tiré de l'ancienne mythologie grecque. Tel n'est pas le
cas pour notre vase, dont l'élément décoratif est aussi simple que grand.

Vase colossal en marbre blanc.

Porte principale de la Suleymanieh.

Après avoir traversé le Seraskiérat, dont la grande tour ressemble à
un immense candélabre, on arrive à la splendide Suleymanieh qui est tout
en marbre blanc et a été construite sous Suleyman le Magnifique. Le dôme
principal est flanqué de deux demi-coupoles et de dix petits dômes qui font
songer aux satellites d'une planète. Elles sont échelonnées en gradins qui
rendent plus sensible que dans les autres mosquées l'analogie avec les
pyramides. A Stamboul, les voûtes sont en plein cintre et non en ogive

surhaussée comme celles du Caire. Les façades, ornées d'élégants portiques
arabes, rappellent l'Ahmedieh et sont isolées complètement au milieu
d'une vaste place plantée d'arbres séculaires. Le portail d'entrée est une
merveille. Dans un vaste parallélogramme de marbre blanc, on a percé
une. voûte en encorbellement, sorte de grotte à stalactites, supportée par
des colonnes engagées. Sous ce vaste vestibule, s'ouvre une porte plus
basse, dont le cintre en marbre noir et blanc est surmonté d'arabesques
d'or, capricieusement entrelacées sur un fond vert, formant une ornemen-
tation plus belle que des guirlandes de fleurs. Au sommet, sur une large
plaque de marbre, on lit, en caractères d'un mètre de haut, la formule qui
 
Annotationen