2GC Année
L'ART POUR TOUS
N° 639
XVIe SIÈCLE — broderies vénitiennes DEUX LANDES DE BORDURE
(Au Musée des Arts décoratifs! d'une Nappe d'autel
Il y a dans ces deux Bandes une influence orientale 1res I mitif, fait penser à celui des idoles des peuples barbares,
marquée, et il est à croire que ces broderies de soie rouge, Ces petits monuments, accolés de sirènes dont la coiffure
commandées par les comptoirs vénitiens des Echelles du rappelle le chaperon bourguignon, et dont le corps se ter-
Levant, ont été exécutées clans certaines localités de l'Asie- mine en branchages chargés de fruits, forment les axes
Mineure ou dans les îles de l'Archipel. Pourtant le n° 5512, principaux ; les candélabres forment entr'axes, cl la bande
d'un dessin si étrange et d'un style si caractérisé, montre se prolonge par la simple répétition symétrique du même
des motifs exclusivement européens, tels que : chandeliers motif. Elle est encadrée haut et bas par un galon d'ani-
d'autel avec têtes de chérubins, sirènes, etc. La (ig. 5513 maux, de dessin alterné.
(ensemble) forme une Irise continue où des chapelles Le 5514 présente une certaine complication de lignes,
avec niches abritent des figures dont le dessin, très pri- j plaisantes à l'œil par leur symétrie, et composées, dans la
bande milieu, d'un même motif de palmetl.es se répétant par
opposition. Comme ce tracé offre une certaine difficulté, il
est bon de rappeler qu'il n'est qu'une des combinaisons
courantes de la ligne brisée (voir aux premiers cahiers du
Dessin enseigné connue l'Ecriture). La bande est divisée en
compartiments égaux par des axes (verticaux) et le point de
départ du motif est un redent formé par les diagonales
opposées des rectangles ainsi formés. (Voir au Bulletin de
Février les indications graphiques (diagrammes) qui per-
mettent de compléter correctement ces tracés).
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L'ART POUR TOUS
N° 639
XVIe SIÈCLE — broderies vénitiennes DEUX LANDES DE BORDURE
(Au Musée des Arts décoratifs! d'une Nappe d'autel
Il y a dans ces deux Bandes une influence orientale 1res I mitif, fait penser à celui des idoles des peuples barbares,
marquée, et il est à croire que ces broderies de soie rouge, Ces petits monuments, accolés de sirènes dont la coiffure
commandées par les comptoirs vénitiens des Echelles du rappelle le chaperon bourguignon, et dont le corps se ter-
Levant, ont été exécutées clans certaines localités de l'Asie- mine en branchages chargés de fruits, forment les axes
Mineure ou dans les îles de l'Archipel. Pourtant le n° 5512, principaux ; les candélabres forment entr'axes, cl la bande
d'un dessin si étrange et d'un style si caractérisé, montre se prolonge par la simple répétition symétrique du même
des motifs exclusivement européens, tels que : chandeliers motif. Elle est encadrée haut et bas par un galon d'ani-
d'autel avec têtes de chérubins, sirènes, etc. La (ig. 5513 maux, de dessin alterné.
(ensemble) forme une Irise continue où des chapelles Le 5514 présente une certaine complication de lignes,
avec niches abritent des figures dont le dessin, très pri- j plaisantes à l'œil par leur symétrie, et composées, dans la
bande milieu, d'un même motif de palmetl.es se répétant par
opposition. Comme ce tracé offre une certaine difficulté, il
est bon de rappeler qu'il n'est qu'une des combinaisons
courantes de la ligne brisée (voir aux premiers cahiers du
Dessin enseigné connue l'Ecriture). La bande est divisée en
compartiments égaux par des axes (verticaux) et le point de
départ du motif est un redent formé par les diagonales
opposées des rectangles ainsi formés. (Voir au Bulletin de
Février les indications graphiques (diagrammes) qui per-
mettent de compléter correctement ces tracés).
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