DOI Heft:
No 642 (15 Mars 1887)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.21682#0031
«
26e Année
L'ART POUR TOUS
N° 642
XVIe SIÈCLE — école française LUCARNE EN PIERRE SCULPTEE
(charles ix) Ornée de Termes et de Vases
par androuet du cerceau
(Photographié sur VEstampe originale)
553^
Les Lucarnes en pierre sculptée ont l'avantage de pro-
longer les façades dans le sens de la hauteur, par le seul
effet de la matière employée, et en môme temps de rompre
la monotonie des lignes de la corniche. Elles ont donné
lieu à des développements nombreux et des plus intéres-
sants au Moyen Age (Hôtel de Cluny, Palais de Justice de
Rouen, etc.), ainsi qu'au temps de la Renaissance. Cette
composition que nous empruntons à un volume assez rare
de l'CEUvre de And. Du Cerceau (celui des 20 Cheminées,
14 Portes, 12 Lucarnes, (5 Fontaines, 6 Puits, (i Pavillons et
10 Mausolées), offre un motif des plus simple : une arcade
surmontée d'un tympan courbe soutenu par des consoles.
Elle est étoffée de chaque côté de deux figures de femmes,
accouplées, sobrement drapées de tuniques retenues par des
ceintures, et qui sont relevées en forme de nœuds, dont les
extrémités retombent sur les surfaces lisses des pilastres
qui se terminent en gaines. L'enlrc-deux de ces pilastres est
rempli par des vases de forme allongée. Le tympan du haut
porte sur son axe une échancrure où vient se loger un vase
analogue, plus orné, et formant amortissement général.
Au-dessous , un cartouche très simple avec têtes de lion
retenant une guirlande de fruits, se termine par des
écharpes retenues de droite et de gauche par les figures
intérieures. Celles du dehors portent sur leur téte d'autres
vases garnis de fruits à leur orifice. L'ensemble repose sur
un socle mouluré avec saillie milieu, formant tableau. —
(Bibliothèque du Musée Reiber.)
2668
26e Année
L'ART POUR TOUS
N° 642
XVIe SIÈCLE — école française LUCARNE EN PIERRE SCULPTEE
(charles ix) Ornée de Termes et de Vases
par androuet du cerceau
(Photographié sur VEstampe originale)
553^
Les Lucarnes en pierre sculptée ont l'avantage de pro-
longer les façades dans le sens de la hauteur, par le seul
effet de la matière employée, et en môme temps de rompre
la monotonie des lignes de la corniche. Elles ont donné
lieu à des développements nombreux et des plus intéres-
sants au Moyen Age (Hôtel de Cluny, Palais de Justice de
Rouen, etc.), ainsi qu'au temps de la Renaissance. Cette
composition que nous empruntons à un volume assez rare
de l'CEUvre de And. Du Cerceau (celui des 20 Cheminées,
14 Portes, 12 Lucarnes, (5 Fontaines, 6 Puits, (i Pavillons et
10 Mausolées), offre un motif des plus simple : une arcade
surmontée d'un tympan courbe soutenu par des consoles.
Elle est étoffée de chaque côté de deux figures de femmes,
accouplées, sobrement drapées de tuniques retenues par des
ceintures, et qui sont relevées en forme de nœuds, dont les
extrémités retombent sur les surfaces lisses des pilastres
qui se terminent en gaines. L'enlrc-deux de ces pilastres est
rempli par des vases de forme allongée. Le tympan du haut
porte sur son axe une échancrure où vient se loger un vase
analogue, plus orné, et formant amortissement général.
Au-dessous , un cartouche très simple avec têtes de lion
retenant une guirlande de fruits, se termine par des
écharpes retenues de droite et de gauche par les figures
intérieures. Celles du dehors portent sur leur téte d'autres
vases garnis de fruits à leur orifice. L'ensemble repose sur
un socle mouluré avec saillie milieu, formant tableau. —
(Bibliothèque du Musée Reiber.)
2668