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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0027
MARCHÉ DE L'EST
l3
et des Antonins. Le G surtout date du temps antérieur à Sep-
time Sévère. La lettre R se prolonge sous l'M d'ARME-
NIACO comme, d'ailleurs, dans une inscription à Marc-
Aurèle trouvée en 1907 et transportée au Forum, d'où elle
provenait (1).
A noter que généralement on trouve :
IMP. CAES. M. AVRELIO ANTONINO AVGusto
et que « Auguste » a été supprimé dans notre texte.
S IV
MARCHÉ DE L'EST
C'est à la fin de 1903 qu'un de nos chantiers de tra-
vailleurs attaqua la partie de terrain située entre le Decu-
manus Maximus et les petits thermes de l'est (2), au nord
de ces derniers d'une part; puis, entre la maison aux jardi-
nières et le mur occidental de l'édifice particulier précédent,
d'autre part.
Des hémicycles furent mis au jour, ce qui fit croire
un instant à l'existence d'un nymphée. Mais bientôt nous
apparut un monument d'une disposition des plus gracieuses.
C'était un marché, bâti sur un plan fort original et différent
de celui de Sertius.
En l'absence d'inscriptions, nous ne saurions préciser
la date de cet édifice, mais on est certain qu'il n'est pas de
l'époque primitive de la ville. Il a, en effet, été construit sur
l'emplacement d'une insula et de la rue qui séparait celle-ci
d'une maison installée sur son côté est.
Le monument possédait deux entrées : l'une, princi-
pale, au nord, sur le Decumanus; l'autre, latérale, sur la
voie de la basilique judiciaire, à l'ouest (à 9 m. 65 de l'angle
du portique).
Pour accéder à la première, il fallait gravir huit mar-
ches sous le portique donnant sur la voie triomphale, et trois
(1) Voir plus loin, page 143.
(2) Voir Les Nouvelles découvertes de Timgad, A. Ballu (E. Leroux, éditeur},
page 49.
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et des Antonins. Le G surtout date du temps antérieur à Sep-
time Sévère. La lettre R se prolonge sous l'M d'ARME-
NIACO comme, d'ailleurs, dans une inscription à Marc-
Aurèle trouvée en 1907 et transportée au Forum, d'où elle
provenait (1).
A noter que généralement on trouve :
IMP. CAES. M. AVRELIO ANTONINO AVGusto
et que « Auguste » a été supprimé dans notre texte.
S IV
MARCHÉ DE L'EST
C'est à la fin de 1903 qu'un de nos chantiers de tra-
vailleurs attaqua la partie de terrain située entre le Decu-
manus Maximus et les petits thermes de l'est (2), au nord
de ces derniers d'une part; puis, entre la maison aux jardi-
nières et le mur occidental de l'édifice particulier précédent,
d'autre part.
Des hémicycles furent mis au jour, ce qui fit croire
un instant à l'existence d'un nymphée. Mais bientôt nous
apparut un monument d'une disposition des plus gracieuses.
C'était un marché, bâti sur un plan fort original et différent
de celui de Sertius.
En l'absence d'inscriptions, nous ne saurions préciser
la date de cet édifice, mais on est certain qu'il n'est pas de
l'époque primitive de la ville. Il a, en effet, été construit sur
l'emplacement d'une insula et de la rue qui séparait celle-ci
d'une maison installée sur son côté est.
Le monument possédait deux entrées : l'une, princi-
pale, au nord, sur le Decumanus; l'autre, latérale, sur la
voie de la basilique judiciaire, à l'ouest (à 9 m. 65 de l'angle
du portique).
Pour accéder à la première, il fallait gravir huit mar-
ches sous le portique donnant sur la voie triomphale, et trois
(1) Voir plus loin, page 143.
(2) Voir Les Nouvelles découvertes de Timgad, A. Ballu (E. Leroux, éditeur},
page 49.