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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0033
i8
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
accourus de tous les pays à la ronde pour entendre la sai-
sissante tragédie qui a été l'un des triomphes de Mm° Sil-
vain (i).
Le mamelon auquel le théâtre est adossé se continue avec
la même pente sur le flanc sud du monument. Comme de
ce côté la ligne des gradins n'épouse plus cette pente, les
Romains ont été obligés d'opérer dans la colline une sec-
tion verticale et de la fortifier par un mur de soutènement.
Or ce mur avait disparu pour les mêmes raisons qui ont
présidé à la démolition des gradins; il s'en est suivi une
désagrégation de la colline à l'endroit de la section et la
nécessité d'arrêter un mouvement qui offrait un réel danger.
Nous avons, en conséquence, pris le parti de remonter
quatre assises du mur de protection sur une longueur de
14 mèlres et 2 m. 30 de haut; et, au-dessus, de huit autres
descendant en degrés depuis l'angle est du mur sud de la
cour du théâtre vers le milieu de ce mur, sur une épaisseur
moyenne de 3 mètres.
§ II ! •
MONUMENT DÉCORATIF AU SUD DU THÉÂTRE
Sur le revers méridional de la colline du théâtre, nous
avions remarqué des ruines paraissant avoir un caractère
un peu spécial. Nous y avons fait opérer des déblais et
avons pu constater la présence à cet endroit d'un monument
de grande allure dont l'entrée était précédée d'un perron
de quatre marches.
Une belle place dallée s'étale en avant. La porte de
l'édifice est flanquée de deux ailes se composant de murailles
de grand appareil dans lesquelles nous n'avons trouvé au-
cune ouverture. Au bout de l'entrée du monument, on ren-
contre un mur plein, parallèle à l'enceinte sud de la ville,
et en dehors de celle-ci. Ce mur, dont la fonction était de
soutenir les terres de la colline, est formé de moellons avec
chaînes de briques.
(1) Une représentation analogue eut lieu l'année suivante au théâtre de
Guelma restauré également grâce aux persévérants efforts de M. C. A. Joly,
délégué financier, ancien adjoint au maire.
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
accourus de tous les pays à la ronde pour entendre la sai-
sissante tragédie qui a été l'un des triomphes de Mm° Sil-
vain (i).
Le mamelon auquel le théâtre est adossé se continue avec
la même pente sur le flanc sud du monument. Comme de
ce côté la ligne des gradins n'épouse plus cette pente, les
Romains ont été obligés d'opérer dans la colline une sec-
tion verticale et de la fortifier par un mur de soutènement.
Or ce mur avait disparu pour les mêmes raisons qui ont
présidé à la démolition des gradins; il s'en est suivi une
désagrégation de la colline à l'endroit de la section et la
nécessité d'arrêter un mouvement qui offrait un réel danger.
Nous avons, en conséquence, pris le parti de remonter
quatre assises du mur de protection sur une longueur de
14 mèlres et 2 m. 30 de haut; et, au-dessus, de huit autres
descendant en degrés depuis l'angle est du mur sud de la
cour du théâtre vers le milieu de ce mur, sur une épaisseur
moyenne de 3 mètres.
§ II ! •
MONUMENT DÉCORATIF AU SUD DU THÉÂTRE
Sur le revers méridional de la colline du théâtre, nous
avions remarqué des ruines paraissant avoir un caractère
un peu spécial. Nous y avons fait opérer des déblais et
avons pu constater la présence à cet endroit d'un monument
de grande allure dont l'entrée était précédée d'un perron
de quatre marches.
Une belle place dallée s'étale en avant. La porte de
l'édifice est flanquée de deux ailes se composant de murailles
de grand appareil dans lesquelles nous n'avons trouvé au-
cune ouverture. Au bout de l'entrée du monument, on ren-
contre un mur plein, parallèle à l'enceinte sud de la ville,
et en dehors de celle-ci. Ce mur, dont la fonction était de
soutenir les terres de la colline, est formé de moellons avec
chaînes de briques.
(1) Une représentation analogue eut lieu l'année suivante au théâtre de
Guelma restauré également grâce aux persévérants efforts de M. C. A. Joly,
délégué financier, ancien adjoint au maire.