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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0040
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SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
Sur le flanc ouest du triangle de constructions, on voit
les restes de douze magasins ayant tous une arrière-boutique
et souvent deux, même trois. On compte trente et une salles
de ce côté. Au cours des fouilles, parmi les nombreux frag-
ments de toutes matières mis au jour, nous avons déterré un
grand vase de terre cuite pesant 12 kilogrammes et conte-
nant près de six mille pièces de monnaie de bronze de frap-
pes différentes, mais toutes du quatrième siècle et portant les
effigies principalement de Constantin, Maxence, Honorius,
Valentinien, etc.
Nous arrivons aux bâtisses érigées sur le côté est de la
colline dominant au sud le temple de Jupiter et divisées,
ainsi que nous l'avons expliqué plus haut, en trois parties,
par un même nombre de ruelles sans issues, ces impasses
se trouvant forcément limitées par la colline.
Nous devons dire aussi que les sondages, qui avaient été
effectués avant les fouilles régulières en cet endroit, nous
avaient révélé l'existence le long de la colline d'un mur de
soutènement déversé et prêt à s'écrouler. Force nous fut donc
de procéder à sa restauration avant tout déblai méthodique.
La première partie des ruines sise au pied de la colline
est la plus intéressante des trois; elle se trouve dans, un
carrefour (trivium), formé par la voie du Capitale prolon-
gée, la direction nord du Cardo extra-muros, et la direction
sud de celui-ci. Une ruelle de vingt mètres de long et de
cinq mètres en moyenne de large, forme la limite sud; une
façade, longue de 36 mètres, se présente sur le carrefour. Au
nord, une seconde ruelle, à peu près de même dimension que
la précédente; à l'ouest, enfin, la colline.
Nous sommes ici en présence d'une usine de céramique;
les ateliers largement aménagés sont desservis par l'impasse
nord; au sud, c'est l'habitation du patron, du chef d'indus-
trie, du maître céramiste.
La disposition des locaux de la fabrique est à étudier:
on voit d'abord, sur la voie du Capitole, précédés d'un por-
tique, trois magasins avec arrière-boutiques, les seuils étant
encore en place; puis un couloir ouvert sur la rue et condui-
sant à une salle (7 mètres sur 7 mètres) dont la portée dans
les deux sens était soulagée par un pilier établi au centre de
la pièce. Le couloir prolongé le long de celle-ci, allait en
rejoindre, à angle droit, un autre aboutissant à la ruelle du
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A TIMGAD
Sur le flanc ouest du triangle de constructions, on voit
les restes de douze magasins ayant tous une arrière-boutique
et souvent deux, même trois. On compte trente et une salles
de ce côté. Au cours des fouilles, parmi les nombreux frag-
ments de toutes matières mis au jour, nous avons déterré un
grand vase de terre cuite pesant 12 kilogrammes et conte-
nant près de six mille pièces de monnaie de bronze de frap-
pes différentes, mais toutes du quatrième siècle et portant les
effigies principalement de Constantin, Maxence, Honorius,
Valentinien, etc.
Nous arrivons aux bâtisses érigées sur le côté est de la
colline dominant au sud le temple de Jupiter et divisées,
ainsi que nous l'avons expliqué plus haut, en trois parties,
par un même nombre de ruelles sans issues, ces impasses
se trouvant forcément limitées par la colline.
Nous devons dire aussi que les sondages, qui avaient été
effectués avant les fouilles régulières en cet endroit, nous
avaient révélé l'existence le long de la colline d'un mur de
soutènement déversé et prêt à s'écrouler. Force nous fut donc
de procéder à sa restauration avant tout déblai méthodique.
La première partie des ruines sise au pied de la colline
est la plus intéressante des trois; elle se trouve dans, un
carrefour (trivium), formé par la voie du Capitale prolon-
gée, la direction nord du Cardo extra-muros, et la direction
sud de celui-ci. Une ruelle de vingt mètres de long et de
cinq mètres en moyenne de large, forme la limite sud; une
façade, longue de 36 mètres, se présente sur le carrefour. Au
nord, une seconde ruelle, à peu près de même dimension que
la précédente; à l'ouest, enfin, la colline.
Nous sommes ici en présence d'une usine de céramique;
les ateliers largement aménagés sont desservis par l'impasse
nord; au sud, c'est l'habitation du patron, du chef d'indus-
trie, du maître céramiste.
La disposition des locaux de la fabrique est à étudier:
on voit d'abord, sur la voie du Capitole, précédés d'un por-
tique, trois magasins avec arrière-boutiques, les seuils étant
encore en place; puis un couloir ouvert sur la rue et condui-
sant à une salle (7 mètres sur 7 mètres) dont la portée dans
les deux sens était soulagée par un pilier établi au centre de
la pièce. Le couloir prolongé le long de celle-ci, allait en
rejoindre, à angle droit, un autre aboutissant à la ruelle du