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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0066
TOMBES DE VÉTÉRANS DE LA IIIe LÉGION
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cette légion n'y ligure pas (i). Or, si l'un pensait bien que
Thamugadi avait été l'un des lieux de retraite des anciens
soldats romains, comme Lambèse, Verecunda, Casa\
Seriana, Diana, Veteranorum, etc., on n'avait jusqu'ici
trouvé aucun texte épigraphique les concernant.
Nous pouvons donner la raison de la présence de frag-
ments funéraires païens dans les restes de noire monastère.
Nous ignorons encore où sont les nécropoles de la Tha-
mugadi primitive impériale, mais nous ne serions pas très
éloigné de croire qu'elles se trouvent en dehors des ruines
reconnues et du périmètre concédé à l'état dans les champs
cultivés alentour par les indigènes de la plaine. A l'époque
chrétienne du bas-empire, on s'est servi pour l'édification
des églises, des maisons et, en particulier, du monastère, de
matériaux provenant des édifices païens, sans en excepter les
tombes elles-mêmes ; toutes les ruines romaines d'Afrique
en offrent de nombreux exemples. Aussi, dans le cas présent,
puisque nous n'avons pu fouiller de cimetières du temps des
empereurs et que nous déblayons les constructions pour
l'édification desquelles ces cimetières ont été pillés, il en
résulte que nous trouvons seulement maintenant ces rensei-
gnements dont l'importance n'échappera à personne, car ils
comblent une lacune de l'histoire de Timgad.
Nous donnerons seulement les trois textes qui suivent
et qui sont relatifs à des vétérans :
D. M. S.
ALFIDIVS F E
LIX VET. V. A. L. VX
HER. VIVS
FECERVN
T.
D. M. S.
CAECILIVS
VICTOR VET
VIX. AN N.
LX
FIL. PATRI
CAR. FECER.
(i) Il ne figure pas davantage sur les monuments honorifiques soit du
Forum soit des divers monuments de la ville, et cependant ce sont les lé-
gionnaires qui ont tonde' Thamugadi.
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cette légion n'y ligure pas (i). Or, si l'un pensait bien que
Thamugadi avait été l'un des lieux de retraite des anciens
soldats romains, comme Lambèse, Verecunda, Casa\
Seriana, Diana, Veteranorum, etc., on n'avait jusqu'ici
trouvé aucun texte épigraphique les concernant.
Nous pouvons donner la raison de la présence de frag-
ments funéraires païens dans les restes de noire monastère.
Nous ignorons encore où sont les nécropoles de la Tha-
mugadi primitive impériale, mais nous ne serions pas très
éloigné de croire qu'elles se trouvent en dehors des ruines
reconnues et du périmètre concédé à l'état dans les champs
cultivés alentour par les indigènes de la plaine. A l'époque
chrétienne du bas-empire, on s'est servi pour l'édification
des églises, des maisons et, en particulier, du monastère, de
matériaux provenant des édifices païens, sans en excepter les
tombes elles-mêmes ; toutes les ruines romaines d'Afrique
en offrent de nombreux exemples. Aussi, dans le cas présent,
puisque nous n'avons pu fouiller de cimetières du temps des
empereurs et que nous déblayons les constructions pour
l'édification desquelles ces cimetières ont été pillés, il en
résulte que nous trouvons seulement maintenant ces rensei-
gnements dont l'importance n'échappera à personne, car ils
comblent une lacune de l'histoire de Timgad.
Nous donnerons seulement les trois textes qui suivent
et qui sont relatifs à des vétérans :
D. M. S.
ALFIDIVS F E
LIX VET. V. A. L. VX
HER. VIVS
FECERVN
T.
D. M. S.
CAECILIVS
VICTOR VET
VIX. AN N.
LX
FIL. PATRI
CAR. FECER.
(i) Il ne figure pas davantage sur les monuments honorifiques soit du
Forum soit des divers monuments de la ville, et cependant ce sont les lé-
gionnaires qui ont tonde' Thamugadi.