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https://doi.org/10.11588/diglit.17124#0073
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SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A T IMG AD
longue de 26 mètres, a laissé ses traces et notamment trois
débris de colonnes en place.
Le côté oriental de Pinsula est coupé par le ravin qui a
séparé en deux parties les ruines de Timgad et fait dispa-
raître à cet endroit une partie de la grande voie. Dans cette
direction nous n'avons pas pu trouver les limites de l'édi-
fice qui, du reste, a laissé des vestiges insignifiants des murs
•intérieurs déterminant jadis les dispositions de ses diffé-
rentes salles. Mais en revanche, nous avons exhumé une
véritable nécropole chrétienne renfermant une cinquantaine
de tombes, et les traces assez reconnaissables d'une petite
chapelle.
Il y avait là certainement, dans l'antiquité païenne, des
constructions qui, pour une raison que nous ignorons, furent
anéanties et rasées; on en profita alors pour y mettre des
tombeaux qui furent construits avec des débris de monu-
ments païens; les uns sont encadrés de dalles de pierre, les
autres ont emprunté aux bains voisins des terres-cuites qui
servaient à porter les planchers des hypocaustes; d'autres,
enfin, sont formées de tuiles de couverture (1).
Ces détails suffiraient pour révéler la basse époque de
cette petite nécropole. Quelques inscriptions que nous avons
recueillies la déterminent encore mieux.
Voici quelques exemples de tombes avec épitaphes en
mosaïque :
i° Cubes bleus (schiste) et blanc (marbre); lettres de
o m. 13 de hauteur :
/////////// EQVIEVIT II V ///////
IXII MVS EX ////////////
20 Cubes rouges et blancs; lettres de o m. 15 de haut :
MI IIIH II II II II 1/ AV ///////
/////////////// EVI //////
T /////////
(1) Voir page 35.
SEPT ANNÉES DE DÉCOUVERTES A T IMG AD
longue de 26 mètres, a laissé ses traces et notamment trois
débris de colonnes en place.
Le côté oriental de Pinsula est coupé par le ravin qui a
séparé en deux parties les ruines de Timgad et fait dispa-
raître à cet endroit une partie de la grande voie. Dans cette
direction nous n'avons pas pu trouver les limites de l'édi-
fice qui, du reste, a laissé des vestiges insignifiants des murs
•intérieurs déterminant jadis les dispositions de ses diffé-
rentes salles. Mais en revanche, nous avons exhumé une
véritable nécropole chrétienne renfermant une cinquantaine
de tombes, et les traces assez reconnaissables d'une petite
chapelle.
Il y avait là certainement, dans l'antiquité païenne, des
constructions qui, pour une raison que nous ignorons, furent
anéanties et rasées; on en profita alors pour y mettre des
tombeaux qui furent construits avec des débris de monu-
ments païens; les uns sont encadrés de dalles de pierre, les
autres ont emprunté aux bains voisins des terres-cuites qui
servaient à porter les planchers des hypocaustes; d'autres,
enfin, sont formées de tuiles de couverture (1).
Ces détails suffiraient pour révéler la basse époque de
cette petite nécropole. Quelques inscriptions que nous avons
recueillies la déterminent encore mieux.
Voici quelques exemples de tombes avec épitaphes en
mosaïque :
i° Cubes bleus (schiste) et blanc (marbre); lettres de
o m. 13 de hauteur :
/////////// EQVIEVIT II V ///////
IXII MVS EX ////////////
20 Cubes rouges et blancs; lettres de o m. 15 de haut :
MI IIIH II II II II 1/ AV ///////
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(1) Voir page 35.