DE J. J. BARTHELEMY.
cix
Note de l’éditeur. Depuis la mort de l’abbé Barthélémy, les Lettres
athéniennes ont été réimprimées et rendues publiques en Angleterre,
sous ce titre : Athenian Letters, or the epistolary Correspondance of
an agent of the king of Persia, residing at Athens during the pelopo-
nesian war; a new édition in two volumes, illustrated with engra—
rings, and a map of ancient Greece. London , 1798. Un associé distin-
gué de l’institut, M. Villeterque, en a donné la traduction française. C’est
dans cette nouvelle édition anglaise que nous avons trouvé la réponse
suivante à la note de milord Dover.
« Milord,
« J’ai l’honneur devons remercier du bel exem-
« plaire des Lettres athéniennes que vous avez eu
« la bonté de m’envoyer, et surtout de la note trop
« flatteuse que vous avez daigné y tracer de votre
« main.J’entendis,l’étédernier,parlerpourlaprê-
te mière fois de cet ouvrage ; et ce fut par M. Jen-
« kinson. Je n’ai pu jusqu’à présent le parcourir
« qu’à la hâte. Si je l’avais connu plus tôt, ou je
« n’aurais pas commencé le mien, ou j’aurais tâché
« d’approcher de ce beau modèle. Pourquoi ne l’a-
« t-on pas communiqué au public? pourquoi n’a-
« t-il pas été traduit dans toutes les langues? Je
« sacrifierais volontiers mes derniers jours au plai-
« sir d’en enrichir notre littérature, si je connais-
« sais mieux les finesses de la langue anglaise; mais
«je n’entreprendrais pas de l’achever, de peur qu’il
« ne m’arrivât la même chose qu’à ceux qui ont
cix
Note de l’éditeur. Depuis la mort de l’abbé Barthélémy, les Lettres
athéniennes ont été réimprimées et rendues publiques en Angleterre,
sous ce titre : Athenian Letters, or the epistolary Correspondance of
an agent of the king of Persia, residing at Athens during the pelopo-
nesian war; a new édition in two volumes, illustrated with engra—
rings, and a map of ancient Greece. London , 1798. Un associé distin-
gué de l’institut, M. Villeterque, en a donné la traduction française. C’est
dans cette nouvelle édition anglaise que nous avons trouvé la réponse
suivante à la note de milord Dover.
« Milord,
« J’ai l’honneur devons remercier du bel exem-
« plaire des Lettres athéniennes que vous avez eu
« la bonté de m’envoyer, et surtout de la note trop
« flatteuse que vous avez daigné y tracer de votre
« main.J’entendis,l’étédernier,parlerpourlaprê-
te mière fois de cet ouvrage ; et ce fut par M. Jen-
« kinson. Je n’ai pu jusqu’à présent le parcourir
« qu’à la hâte. Si je l’avais connu plus tôt, ou je
« n’aurais pas commencé le mien, ou j’aurais tâché
« d’approcher de ce beau modèle. Pourquoi ne l’a-
« t-on pas communiqué au public? pourquoi n’a-
« t-il pas été traduit dans toutes les langues? Je
« sacrifierais volontiers mes derniers jours au plai-
« sir d’en enrichir notre littérature, si je connais-
« sais mieux les finesses de la langue anglaise; mais
«je n’entreprendrais pas de l’achever, de peur qu’il
« ne m’arrivât la même chose qu’à ceux qui ont