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DE LA GRÈCE, PART. Il, SECT. II. a35
obstination à donner la bataille dans un lieu si
désavantageux. Les Béotiens , dans leur fuite, en-
traînèrent toute la droite des Perses \
Aristide, loin de les poursuivre, vint aussitôt
rejoindre les Lacédémoniens, qui, peu versés en-
core dans l’art de conduire les sièges , attaquaient
vainement l’enceinte où les Perses étaient renfer-
més. L’arrivée des Athéniens et des autres troupes
confédérées n’épouvanta point les assiégés : ils
repoussaient avec fureur tous ceux qui se pré-
sentaient à l’assaut; mais à la fin, les Athéniens
ayant forcé le retranchement et détruit une partie
du mur, les Grecs se précipitèrent dans le camp ,
et les Perses se laissèrent égorger comme des vic-
times 2.
Dès le commencement de la bataille , Arta-
baze, qui avait à ses ordres un corps de quarante
mille hommes, mais qui depuis long-temps était
secrètement aigri du choix que Xerxès avait fait
de Mardonius pour commander l’armée, s’était
avancé plutôt pour être spectateur du combat
que pour en assurer le succès : dès qu’il vit plier
le corps de Mardonius , il enjoignit à ses troupes
de le suivre; il prit en fuyant le chemin de la Pho-
cide, traversa la mer à Byzance 3, et se rendit en
Asie, où on lui fit peut-être un mérite d’avoir
1 Herodot. lib. 9, cap. 67. — 2 Id. ibid. cap. 70. Diod. lib. 11,
p. a5. —1 Herodot. ibid. cap. 66 et 89.
 
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