DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Miscellanea
DOI article:Karpowicz, Mariusz: Tak zwane "autoportrety" Tadeusza Kuntze-Konicza
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.47789#0059
TAK ZWANE „AUTOPORTRETY” T. KUNTZE-KONICZA
II. 8. T. Kuntze, Portret H. Colin de Yermont. Wila-
nów, Pałac. (Fot. PKZ w Warszawie)
U. 9. A. Roślin, Portret H. Colin de Vermont. Wersal,
repr. wg G. W. Lundberg, Roślin, Lw och werk.
[Stockholm 1960]
tin La Tour — ils representent les peintres J. Res-
tout II et J. Dumont. La Tour avait fait les pastels
de ces deux peintres dans les annees 1744 et 1748.
Une comparaison des pastels du maitre de Quentin,
a present au Musee du Louvre, avec les copies de
Konicz, permet de constater de grandes differences
dans la composition. Au contraire, les copies sont
iden.tiques avec les gravures de J.J. Filippart et
P.E. Moitte, ces derniers ayant copie au burin les
portraits de La Tour. Puisąue toutefois les copies
avaient ete executees avant les gravures, il en ressort
qu’elles ont du repeter des prototypes communs. Ces
prototypes c’etaient les portraits de La Tour qu’il
avait presentes a TAcademie en J746 et 1750 et qui,
ayant encouru la critique de TAcademie, furent en-
suite retires par Tauteur pour des corrections. Ils ne
sont plus jamais retoumes a 1’Acadecie. Dans les in-
ventaires de 1793 et 1796 on les notę comme disparus
puisque le peintre lui-meme les avait retires. Ainsi
donc, les deux pastels de La Tour, gardes a present
au Musee du Louvre, ne sont pas, comme on le croit,
des „morceaux de reception”, mais seulement leurs
versions originales des annees 1737 et 1748. L’aspect
des versions definitives nous est transmis par les
copies de Konicz.
Les deux autres portraits de Konicz sont des copies
des „morceaux de reception” d’Alexandre Roślin,
reęus par TAcademie en 1753 et representant Hyacinthe
Colin de Vermont et E. Jeurat.
Les quatre copies, dont il a ete question, prouvent
que Konicz avait complete ses etudes a Paris en 1756.
Ce fait apporte de nouvelles clartes sur les sources
dont il puisait. Ses amities franęaises, avec Hubert
Robert par exemple, etaient connues deja auparavant.
Apres un sejour de 10 ans en Pologne (1756—66), Ko-
nicz retourna a Romę ou il mourut en 1793. II se fit
connaitre non seulement comme peintre de tableaux
de genre, mais aussi comme decorateur et peintre
religieux.
51
II. 8. T. Kuntze, Portret H. Colin de Yermont. Wila-
nów, Pałac. (Fot. PKZ w Warszawie)
U. 9. A. Roślin, Portret H. Colin de Vermont. Wersal,
repr. wg G. W. Lundberg, Roślin, Lw och werk.
[Stockholm 1960]
tin La Tour — ils representent les peintres J. Res-
tout II et J. Dumont. La Tour avait fait les pastels
de ces deux peintres dans les annees 1744 et 1748.
Une comparaison des pastels du maitre de Quentin,
a present au Musee du Louvre, avec les copies de
Konicz, permet de constater de grandes differences
dans la composition. Au contraire, les copies sont
iden.tiques avec les gravures de J.J. Filippart et
P.E. Moitte, ces derniers ayant copie au burin les
portraits de La Tour. Puisąue toutefois les copies
avaient ete executees avant les gravures, il en ressort
qu’elles ont du repeter des prototypes communs. Ces
prototypes c’etaient les portraits de La Tour qu’il
avait presentes a TAcademie en J746 et 1750 et qui,
ayant encouru la critique de TAcademie, furent en-
suite retires par Tauteur pour des corrections. Ils ne
sont plus jamais retoumes a 1’Acadecie. Dans les in-
ventaires de 1793 et 1796 on les notę comme disparus
puisque le peintre lui-meme les avait retires. Ainsi
donc, les deux pastels de La Tour, gardes a present
au Musee du Louvre, ne sont pas, comme on le croit,
des „morceaux de reception”, mais seulement leurs
versions originales des annees 1737 et 1748. L’aspect
des versions definitives nous est transmis par les
copies de Konicz.
Les deux autres portraits de Konicz sont des copies
des „morceaux de reception” d’Alexandre Roślin,
reęus par TAcademie en 1753 et representant Hyacinthe
Colin de Vermont et E. Jeurat.
Les quatre copies, dont il a ete question, prouvent
que Konicz avait complete ses etudes a Paris en 1756.
Ce fait apporte de nouvelles clartes sur les sources
dont il puisait. Ses amities franęaises, avec Hubert
Robert par exemple, etaient connues deja auparavant.
Apres un sejour de 10 ans en Pologne (1756—66), Ko-
nicz retourna a Romę ou il mourut en 1793. II se fit
connaitre non seulement comme peintre de tableaux
de genre, mais aussi comme decorateur et peintre
religieux.
51