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GRIGORE IONESCU
(8)
de Ri.da.ud. Le soin et 1’interet
temoignespar Etienne acetteeglise
paraissentavoir contribue a attirer
sur elle 1’attention des construc-
teurs de son temps. Cest ainsi
notamment que la plus ancienne
parmi les fondations encore exi-
stantes du temps d’ Etienne,
1’eglise de Dolhestii-Mari (fig. 74),
fondation d’un de es boiars,
bien que depouryue de bas-cótes,
reproduit pourtant avec fidelite
les lignes essentielles de 1’eglise
de Bogdan. Et le meme type de
plan reparaitra, vers la fin du
regne d’ Etienne, dans les eglises
Saint Nicolas de Balinesti, datant
de 1499, et de la Sainte Croix
de Volovatz, batie entre 1500
et 1502.
Des eglises qui peuvent etre
classees dans le deuxieme groupe,
quatre nous sont parvenues dont
une, la plus charmante, celle de
Milisauti, a ete detruite pendant
la grandę guerre. Baties toutes
les quatre a la campagne, leurs
plans presentent les trois parties
essentielles de toute eglise by-
zantine: le pronaos, le naos et
1’autel.
Fig. 75. L/eglise Saint Elie pres Suceava. Yoici par exemple le plan et ia
coupe de 1’eglise de Saint Elie pres
Suceava (fig. 75). Lepronaos, carre, est voute d’une calotte spherique,elevee, a 1’aide
de pendentifs, sur quatre arceaux etroits en console. Le naos, rectangulaire et lege-
rement allonge dans le sens de la grandę axe de l’edifice, est recouvert d’un
systeme de voutes qui sont caracteristiques a la Moldavie: deux grands arcs
transversaux, larges, et deux plus etroits, longitudinaux, tous les quatre en con-
sole et colles contrę les murs, soutiennent, toujours a 1’aide de pendentifs, un
tambour cylindrique sur lequel un nouveau systeme de quatre arcs, ceux-ci
places en diagonale par rapport aux quatre premiers, forment la base de la
GRIGORE IONESCU
(8)
de Ri.da.ud. Le soin et 1’interet
temoignespar Etienne acetteeglise
paraissentavoir contribue a attirer
sur elle 1’attention des construc-
teurs de son temps. Cest ainsi
notamment que la plus ancienne
parmi les fondations encore exi-
stantes du temps d’ Etienne,
1’eglise de Dolhestii-Mari (fig. 74),
fondation d’un de es boiars,
bien que depouryue de bas-cótes,
reproduit pourtant avec fidelite
les lignes essentielles de 1’eglise
de Bogdan. Et le meme type de
plan reparaitra, vers la fin du
regne d’ Etienne, dans les eglises
Saint Nicolas de Balinesti, datant
de 1499, et de la Sainte Croix
de Volovatz, batie entre 1500
et 1502.
Des eglises qui peuvent etre
classees dans le deuxieme groupe,
quatre nous sont parvenues dont
une, la plus charmante, celle de
Milisauti, a ete detruite pendant
la grandę guerre. Baties toutes
les quatre a la campagne, leurs
plans presentent les trois parties
essentielles de toute eglise by-
zantine: le pronaos, le naos et
1’autel.
Fig. 75. L/eglise Saint Elie pres Suceava. Yoici par exemple le plan et ia
coupe de 1’eglise de Saint Elie pres
Suceava (fig. 75). Lepronaos, carre, est voute d’une calotte spherique,elevee, a 1’aide
de pendentifs, sur quatre arceaux etroits en console. Le naos, rectangulaire et lege-
rement allonge dans le sens de la grandę axe de l’edifice, est recouvert d’un
systeme de voutes qui sont caracteristiques a la Moldavie: deux grands arcs
transversaux, larges, et deux plus etroits, longitudinaux, tous les quatre en con-
sole et colles contrę les murs, soutiennent, toujours a 1’aide de pendentifs, un
tambour cylindrique sur lequel un nouveau systeme de quatre arcs, ceux-ci
places en diagonale par rapport aux quatre premiers, forment la base de la