6 LA FRANCE
de lamoureuscpasïionquilauoit pour cede Antiquité, comme de
ce qui! auoitlaisledcplus pcrisïablcqu'elle.
Ainsi m'edonnant en moy-mesine de voir la France dans elle
mesme si riche & abondante en Médaillés toutes bennes, tant de ses
Roys propres, de Rcinnes, de Princes du sang Royal, de Papes, de
Cardinaux, d autres Princes & grands Seigneurs, de Chanceliers, de
Garde-des Seaux, de Presidans, Conscillers, ôc en suite de Perfon-
nages de diuerses conditions, ie m unaginay que de tout cela on
en pourroit dreiler vn Liure de Familles Françoiscs,
Iaidayà tromper ma première pensee par la cognoislance que
iauois de ces tres-laborieux & tres-rares Liures de s Antiquité Ro-
maine sur vn pareil sujet de Familles, retirées de l'oubly, & don-
nées à l'Immortalité parFVLVIVS V R SIN V S , dont 1
tihte eh h grande pour tous ceux qui désirent sçauoir parfaite-
ment l'Hidoire de sAncienne Rome, que sans leur lumière il se peut
dire que Ion y marche à la mesine façon des Aucuglcs. Audi ce géné-
reux deslein, suiuy de 1 approbation des plus dotes Per tonnages de
F V niuers, s ed trouue secouru de T rente Familles par le tres-seauant
Euesque ANTONIVS AVGVSTINVS , & ennehydu
depuis du T resor inedimable deABRAFIAM GORLÆVS^
outre laccroislement que la curiobte des esprits plus releuezy ap-
porte de iour a autre, le Temps-mesine, & les Siècles suiuans desL
couuransco)nme al'enuy, ce quauparauant ils auoient retenu ca-
che pour le consèruer iusquesà eux.
En pareille ocçasion ie ne faisois nul doute, que si toutes les iHu-
Ares Familles de la France eussent les-vnes comme les autres pris vn
soin égal de laitier quelque chose remarquable d'elles a laPoderitë
par des Monumens de Médaillés aulh parfaites en beautë & excel-
lence d'art que celles qui m'edoient mondrëcs, qu'il ne s en tirad vn
esclaircislement tres-vtile en beaucoup de rencontres dans l'Hidoire
obscurement eseritepar des Hidoriensde diuerses Nations, dont
chacun sélon sa padion tiroit l'auantage de (on code.
Pour cede raisbn, & sans aucun deslein forme, ie ccmmençay vn
petit Recueil des Médaillés de .France, pludod adn de m'en seruir
auxoccasionsenmon particulier, qu'en intention ny esperance de
rencontrer vne suite parfaite de ce dont ie n auois huon quelques
pièces, & encores si tort dedachëes l'vne de l'autre, qu'elles sem-
bloient pludod edre toutes diuerses & differentes, qu'apartenantes
a vn Royaume-seul & à vne Hidoire speciale de quelque Nation.
Mais d'autant que c ed l'ordinaire que le desir de pareilles curiod-
tex ne diminue iamais ^ ny pour les voir, ny à peine pour les posleden
de lamoureuscpasïionquilauoit pour cede Antiquité, comme de
ce qui! auoitlaisledcplus pcrisïablcqu'elle.
Ainsi m'edonnant en moy-mesine de voir la France dans elle
mesme si riche & abondante en Médaillés toutes bennes, tant de ses
Roys propres, de Rcinnes, de Princes du sang Royal, de Papes, de
Cardinaux, d autres Princes & grands Seigneurs, de Chanceliers, de
Garde-des Seaux, de Presidans, Conscillers, ôc en suite de Perfon-
nages de diuerses conditions, ie m unaginay que de tout cela on
en pourroit dreiler vn Liure de Familles Françoiscs,
Iaidayà tromper ma première pensee par la cognoislance que
iauois de ces tres-laborieux & tres-rares Liures de s Antiquité Ro-
maine sur vn pareil sujet de Familles, retirées de l'oubly, & don-
nées à l'Immortalité parFVLVIVS V R SIN V S , dont 1
tihte eh h grande pour tous ceux qui désirent sçauoir parfaite-
ment l'Hidoire de sAncienne Rome, que sans leur lumière il se peut
dire que Ion y marche à la mesine façon des Aucuglcs. Audi ce géné-
reux deslein, suiuy de 1 approbation des plus dotes Per tonnages de
F V niuers, s ed trouue secouru de T rente Familles par le tres-seauant
Euesque ANTONIVS AVGVSTINVS , & ennehydu
depuis du T resor inedimable deABRAFIAM GORLÆVS^
outre laccroislement que la curiobte des esprits plus releuezy ap-
porte de iour a autre, le Temps-mesine, & les Siècles suiuans desL
couuransco)nme al'enuy, ce quauparauant ils auoient retenu ca-
che pour le consèruer iusquesà eux.
En pareille ocçasion ie ne faisois nul doute, que si toutes les iHu-
Ares Familles de la France eussent les-vnes comme les autres pris vn
soin égal de laitier quelque chose remarquable d'elles a laPoderitë
par des Monumens de Médaillés aulh parfaites en beautë & excel-
lence d'art que celles qui m'edoient mondrëcs, qu'il ne s en tirad vn
esclaircislement tres-vtile en beaucoup de rencontres dans l'Hidoire
obscurement eseritepar des Hidoriensde diuerses Nations, dont
chacun sélon sa padion tiroit l'auantage de (on code.
Pour cede raisbn, & sans aucun deslein forme, ie ccmmençay vn
petit Recueil des Médaillés de .France, pludod adn de m'en seruir
auxoccasionsenmon particulier, qu'en intention ny esperance de
rencontrer vne suite parfaite de ce dont ie n auois huon quelques
pièces, & encores si tort dedachëes l'vne de l'autre, qu'elles sem-
bloient pludod edre toutes diuerses & differentes, qu'apartenantes
a vn Royaume-seul & à vne Hidoire speciale de quelque Nation.
Mais d'autant que c ed l'ordinaire que le desir de pareilles curiod-
tex ne diminue iamais ^ ny pour les voir, ny à peine pour les posleden