IO LA FRANCE
dans h Légende, ou h clic tuy eh attribuée par souhra&ion a que!-
que autre qui t'ait meritee, dont ta partie hgnatëesoit à desirer, &.
comme cetatcs Mcdaittesimpari"aittespourront ehre facilement re-
habtics.
DE L E XTENSION ET RESTRICTION
DES MEDAILLES,ET DES MARQVES
P O V R LES
DES
DISCERNER.
N c o R E - que tes Romains ayent tenu teurs Medaittcs
en tres-grandc vénération , principatement cettcs qut
representoient tes vitagcs de teurs Empereurs, nous no-
uons pas veu pourtant qu'its en ayent fabrique d'vnc
grandeurexcemue, ny mesmes mousle apres tes cires,
quoy qu'its eurent texperience parfàitte de t* vnc & de l'autre manié-
ré d'auiucr & animer par Fart tes précieux Métaux. Si sèmbtoit-ii
ncantmoinsque t'ehime qu'its enmisbient, tes deuRauoir incitez a
se taisser coûter insènsibtcment, pendant teur plus grande sptendeur,
en ta profusion de FOr & de l'Argent, pour s'y perpétuer par ces
Monumens, qu'en infinies autres occaüonsà quoy its menslroicnt
desirer ptuAosl te perdre que de Femptoyer. Ou sr nous voûtons
croire qu its ayent rehreint teurs Mcdaittes dans certain nombre de
grains,& limitées a vne médiocre esfanduë pour tes rendreptus por-
tatiues & communicabtes aux amyspar toute FeAanduëdetaTerre
& de F Empire Romain, ceta ne sè trouucra-pas si estoignë d'appa-
rence qu it ne soit appuyé de t authoritë d'vn de teurs Poëtcs.
C'en cetuy auquel te Grand Cotta demeurant amy durant tes tra-
uersesdesa Fortune, enuoya iusques entre tes Scythes desMedaittes
d'Argent aux EÆgies d'Auguhe & du petit T ibere, aucc vne autre
de Liuia sa mere ; pour tesquettes it tuy fait de si grands remercimens
quitehime ptussbn present quetoutFOr du monde, & ces deux
Médaillés que tous tes superbes Patais de Rome. Ainsi en tes con-
temptantauec admirationitcroitehrerappettëdesbn exit, & com-
me s'it recognoidbit quetque rayon de Diuimtëentremestë deseue-
ntë dans te visage de F Empereur it te supptie de modérer sa vengean-
ce: It demande pardon de sa faute ^ itsadresïcau Fits&àtaMerc^
& aux trois ensembtement sbuhaitte de ta félicite & du bonheur au-
tant qui!peut. It auouë tibrementqu itaymeroit mieuxauoir per-
du tes deux yeux êc&vie propre que ses trois Medaittes ? & croit
queileg
dans h Légende, ou h clic tuy eh attribuée par souhra&ion a que!-
que autre qui t'ait meritee, dont ta partie hgnatëesoit à desirer, &.
comme cetatcs Mcdaittesimpari"aittespourront ehre facilement re-
habtics.
DE L E XTENSION ET RESTRICTION
DES MEDAILLES,ET DES MARQVES
P O V R LES
DES
DISCERNER.
N c o R E - que tes Romains ayent tenu teurs Medaittcs
en tres-grandc vénération , principatement cettcs qut
representoient tes vitagcs de teurs Empereurs, nous no-
uons pas veu pourtant qu'its en ayent fabrique d'vnc
grandeurexcemue, ny mesmes mousle apres tes cires,
quoy qu'its eurent texperience parfàitte de t* vnc & de l'autre manié-
ré d'auiucr & animer par Fart tes précieux Métaux. Si sèmbtoit-ii
ncantmoinsque t'ehime qu'its enmisbient, tes deuRauoir incitez a
se taisser coûter insènsibtcment, pendant teur plus grande sptendeur,
en ta profusion de FOr & de l'Argent, pour s'y perpétuer par ces
Monumens, qu'en infinies autres occaüonsà quoy its menslroicnt
desirer ptuAosl te perdre que de Femptoyer. Ou sr nous voûtons
croire qu its ayent rehreint teurs Mcdaittes dans certain nombre de
grains,& limitées a vne médiocre esfanduë pour tes rendreptus por-
tatiues & communicabtes aux amyspar toute FeAanduëdetaTerre
& de F Empire Romain, ceta ne sè trouucra-pas si estoignë d'appa-
rence qu it ne soit appuyé de t authoritë d'vn de teurs Poëtcs.
C'en cetuy auquel te Grand Cotta demeurant amy durant tes tra-
uersesdesa Fortune, enuoya iusques entre tes Scythes desMedaittes
d'Argent aux EÆgies d'Auguhe & du petit T ibere, aucc vne autre
de Liuia sa mere ; pour tesquettes it tuy fait de si grands remercimens
quitehime ptussbn present quetoutFOr du monde, & ces deux
Médaillés que tous tes superbes Patais de Rome. Ainsi en tes con-
temptantauec admirationitcroitehrerappettëdesbn exit, & com-
me s'it recognoidbit quetque rayon de Diuimtëentremestë deseue-
ntë dans te visage de F Empereur it te supptie de modérer sa vengean-
ce: It demande pardon de sa faute ^ itsadresïcau Fits&àtaMerc^
& aux trois ensembtement sbuhaitte de ta félicite & du bonheur au-
tant qui!peut. It auouë tibrementqu itaymeroit mieuxauoir per-
du tes deux yeux êc&vie propre que ses trois Medaittes ? & croit
queileg