LA FRANCE
10
DE LORDRE ET DiSPO-
S!TION REQ^VtSE POVR
TRAICTER SANS CONFVSION
DES MEDAILLES DES FAMILLES DE
LA FRANCE VNIVERSELLE.
' E S T O IT raisbn voulant traitter des Familles de
la France vniuerseHc, que ie proposaslc en moy-meT
me quelque ordre , dans lequel me reRreignant ie ne
Hile préjudice aux droits ny aux prééminences des per-
sbnncs dont i aurois à eserire quelques diseours sbm-
maires en representant leurs Médaillés. Il meRoit facile à preuoir^
que û autre-mis les rangs & les qualitez auoient eRc H fort conteRex
en des Siècles exempts, ce scmbloit, de toute ambition, ils le do-
noient a present eRre plus puiRamment en vnTemps que chacun
prétend, ou R voudroit volontiers faire nommer Haut & Puiiïant
Seigneur: De sorte que ceRe pasHon en emportant plusicurs audela
delà raisbn, ien aurois trouuë ny séconds ny derniers à placer dans
la contention ambitieuse pour les premiers degrez d'honneur, slia-
uoissuiuy les auis de ceux qui mésient en cela leurs intereRs.
Conduisànt donc mon desïein sélon ce qui me sembloit venir plus
a propos, aucun ne ma débattu, que dans la Monarchie Françoise,
gouuernëe par des Roys qui succedent les-vns aux-autres par vn
ordre légitimé, autant perpétuel & continu que la Nature le per-
met & la Loy fondamentale de l'ERat le soudre, le premier rang ne
fuR légitimement deu au Souuerain. Sur ce fondement i'ay dreile,
sélon Tordre qu ont garde tous les FsiRoricns, les Médaillés que i ay
trouuëes, tant Anciennes que Modernes de tous les Roys de France
en la Première, la Seconde & la Troisiesme Race, sans y entremet
1er celles des contemporains sinon enFocurrence de quelques Ré-
gences, ou-bien des Reinnes Reventes & FreresdeRoys, s ils ont
porte le Sceptre & sont paruenusala Couronne.
Les diseours sommaires sur chacun des Reuers de Médaillés
qui sont venues a ma cognoisîance, seRans accreus àtel nombre
qu ils ont excedëvniuRe volume, m'ont donne occasion de lesse-
parer en deux Parties égalés, qui contiendront par abbregë l'Hi-
Roire
10
DE LORDRE ET DiSPO-
S!TION REQ^VtSE POVR
TRAICTER SANS CONFVSION
DES MEDAILLES DES FAMILLES DE
LA FRANCE VNIVERSELLE.
' E S T O IT raisbn voulant traitter des Familles de
la France vniuerseHc, que ie proposaslc en moy-meT
me quelque ordre , dans lequel me reRreignant ie ne
Hile préjudice aux droits ny aux prééminences des per-
sbnncs dont i aurois à eserire quelques diseours sbm-
maires en representant leurs Médaillés. Il meRoit facile à preuoir^
que û autre-mis les rangs & les qualitez auoient eRc H fort conteRex
en des Siècles exempts, ce scmbloit, de toute ambition, ils le do-
noient a present eRre plus puiRamment en vnTemps que chacun
prétend, ou R voudroit volontiers faire nommer Haut & Puiiïant
Seigneur: De sorte que ceRe pasHon en emportant plusicurs audela
delà raisbn, ien aurois trouuë ny séconds ny derniers à placer dans
la contention ambitieuse pour les premiers degrez d'honneur, slia-
uoissuiuy les auis de ceux qui mésient en cela leurs intereRs.
Conduisànt donc mon desïein sélon ce qui me sembloit venir plus
a propos, aucun ne ma débattu, que dans la Monarchie Françoise,
gouuernëe par des Roys qui succedent les-vns aux-autres par vn
ordre légitimé, autant perpétuel & continu que la Nature le per-
met & la Loy fondamentale de l'ERat le soudre, le premier rang ne
fuR légitimement deu au Souuerain. Sur ce fondement i'ay dreile,
sélon Tordre qu ont garde tous les FsiRoricns, les Médaillés que i ay
trouuëes, tant Anciennes que Modernes de tous les Roys de France
en la Première, la Seconde & la Troisiesme Race, sans y entremet
1er celles des contemporains sinon enFocurrence de quelques Ré-
gences, ou-bien des Reinnes Reventes & FreresdeRoys, s ils ont
porte le Sceptre & sont paruenusala Couronne.
Les diseours sommaires sur chacun des Reuers de Médaillés
qui sont venues a ma cognoisîance, seRans accreus àtel nombre
qu ils ont excedëvniuRe volume, m'ont donne occasion de lesse-
parer en deux Parties égalés, qui contiendront par abbregë l'Hi-
Roire