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https://doi.org/10.11588/diglit.28911#0020
J4 L A F R AL N C E
que i'ay leuë A M i c i F i D E s. Mais n'ayant point trouuë la suite,
sinon auec vue tres-grande diseontinuation, ]'ay creu que ma dili-
gence (ëroit vaine (1 le n'implorois le secours Public en choscdont
ce seroit luy qui retireroit toute l'vtilitë, lors qu'aucc ce q !c luy
donncrois,i'aurois ioint ce qui me manqueroit. Ainh mchdfranc
ce qui le pourroit faire par ccsfc curieuse Recherche,ic me harois
facilement persuader qu'il y auroit moyen non-{cillement de ren-
contrer ceux qui sont aucunement cognus par les Mémoires qu'en
ont dredcquelqucssçauansEscriuains, maiscncorcsd'amcnerl Ou-
urage entier à la perfëëfion, & auec cela faire voir au naturel les vi-
sages tels que Ion les a reuerez en ces Personnages.
C'esf ainh que ie parle d'eux en general, puis qu'il ch manifesf e
que la meilleure partie ont edë des Prélats de singuliere vénération
en tous les degrez de l'Eglise, les vns Cardinaux, Archeucsques,
Euesques, & les autres Abbez, outre ceux qui pour l'excellence de
leur do6triae,ou pour la parfaite cognoislance &expcnencc dans
les Affaires d'hsfat, ont edë edeus par les Roys, & esleuez au plus
eminent degrë d'honneur en bien exerçant celte si importante char-
ge. Peuise volontiers, pour ceife consédération, desirë que tous ces
Personnages si releuez par leur dignité se fussent encores donnez à
la Poderitë,non en plusieurs Médaillés & Reuers,mais du moins
chacun en quclqu'vne enrichie de sa Deuise, & accompagnée de
Corps agréable à l'œil heureusement inuentë &artidement repre-
sente. Que h mon sbuhait ne peut amender le paslc & suppleer la
Négligence qui a prcualu sur la Preuoyance de cet eschantiilon
d'immortalité, possiblc seruira-ilàl'auenir, &que l'exemple du pe-
tit Recueil que say fait, excitera ceux qui se verront releuez & ho-
norer dccesfc dignirë sieminen te, à en vou'oir, autant qu'il ië peut,
perpétuer ie sbuuenir en la mémoire de leur Poderitë.
Mais pendant que ie demeure en cedc Espcrance, ie n'ay pas edi-
më troubler l'O rdre que ie me luis propolë, si ie foignois aux Chan-
celiers les Prcfidans des Cours fbüUeraines, Conscdlers d'Esfat,^
autres dont i'ay rcncontrëquelque nombre de Mcdaiiies auec leurs
Rcuers & Deuiiës, relies en beautë & inuention quelles egaloient
les precedentes, & si pour edfe première (ortie ie les donnois ensem-
blement. le voy néant-moins , qu'euitant ainh la confusion ie
m ouure la porte à vn dedein qui padë bien loin au-dcla de mes for-
ces; d'autant que pour continuer comme i'ay commcncë, & faire
que le commencement & ladn de mon Ouurage resoondent &:
s vnident au milieu par tous leurs endroits, il me fàudroit vn tres-
grandnombre de planches^ & plus de Temps que ie n'en ay, pour
que i'ay leuë A M i c i F i D E s. Mais n'ayant point trouuë la suite,
sinon auec vue tres-grande diseontinuation, ]'ay creu que ma dili-
gence (ëroit vaine (1 le n'implorois le secours Public en choscdont
ce seroit luy qui retireroit toute l'vtilitë, lors qu'aucc ce q !c luy
donncrois,i'aurois ioint ce qui me manqueroit. Ainh mchdfranc
ce qui le pourroit faire par ccsfc curieuse Recherche,ic me harois
facilement persuader qu'il y auroit moyen non-{cillement de ren-
contrer ceux qui sont aucunement cognus par les Mémoires qu'en
ont dredcquelqucssçauansEscriuains, maiscncorcsd'amcnerl Ou-
urage entier à la perfëëfion, & auec cela faire voir au naturel les vi-
sages tels que Ion les a reuerez en ces Personnages.
C'esf ainh que ie parle d'eux en general, puis qu'il ch manifesf e
que la meilleure partie ont edë des Prélats de singuliere vénération
en tous les degrez de l'Eglise, les vns Cardinaux, Archeucsques,
Euesques, & les autres Abbez, outre ceux qui pour l'excellence de
leur do6triae,ou pour la parfaite cognoislance &expcnencc dans
les Affaires d'hsfat, ont edë edeus par les Roys, & esleuez au plus
eminent degrë d'honneur en bien exerçant celte si importante char-
ge. Peuise volontiers, pour ceife consédération, desirë que tous ces
Personnages si releuez par leur dignité se fussent encores donnez à
la Poderitë,non en plusieurs Médaillés & Reuers,mais du moins
chacun en quclqu'vne enrichie de sa Deuise, & accompagnée de
Corps agréable à l'œil heureusement inuentë &artidement repre-
sente. Que h mon sbuhait ne peut amender le paslc & suppleer la
Négligence qui a prcualu sur la Preuoyance de cet eschantiilon
d'immortalité, possiblc seruira-ilàl'auenir, &que l'exemple du pe-
tit Recueil que say fait, excitera ceux qui se verront releuez & ho-
norer dccesfc dignirë sieminen te, à en vou'oir, autant qu'il ië peut,
perpétuer ie sbuuenir en la mémoire de leur Poderitë.
Mais pendant que ie demeure en cedc Espcrance, ie n'ay pas edi-
më troubler l'O rdre que ie me luis propolë, si ie foignois aux Chan-
celiers les Prcfidans des Cours fbüUeraines, Conscdlers d'Esfat,^
autres dont i'ay rcncontrëquelque nombre de Mcdaiiies auec leurs
Rcuers & Deuiiës, relies en beautë & inuention quelles egaloient
les precedentes, & si pour edfe première (ortie ie les donnois ensem-
blement. le voy néant-moins , qu'euitant ainh la confusion ie
m ouure la porte à vn dedein qui padë bien loin au-dcla de mes for-
ces; d'autant que pour continuer comme i'ay commcncë, & faire
que le commencement & ladn de mon Ouurage resoondent &:
s vnident au milieu par tous leurs endroits, il me fàudroit vn tres-
grandnombre de planches^ & plus de Temps que ie n'en ay, pour