Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Boulaq, Mariette pacha repose à la place d'honneur, c'est grâce à la
volonté spontanément exprimée de S. A. Thewflk Pacha, Khédive
d'Egypte.

Cette nouvelle faveur, marque royale de haute estime et de solli-
citude, est de plus un insigne hommage rendu à la science, dont
Mariette pacha fut un des représentants les plus autorisés, à sa ville
natale .et à son pays, dont il fut un des plus illustres enfants, à
l'Egypte qui s'honore d'avoir pu compter, au nombre de ses servi-
teurs, un homme d'un aussi grand talent et d'une notoriété aussi
universelle et à sa famille, qui m'a confié le difficile honneur d'expri-
mer ici ses sentiments de profonde et respectueuse gratitude pour
S. A. le Khédive.

La famille m'a en outre donné la mission de témoigner sa vive
reconnaissance à LL. EE. les Ministres et hauts fonctionnaires du
gouvernement égyptien ; à MM. les membres du comité des Musées,
qui ont bien voulu rehausser de leur présence l'éclat de cette céré-
monie ; à l'Institut d'Egypte, dont l'honnorable vice-président,
S. E. Abbate pacha, vient de retracer en termes si éloquents la vie
et l'œuvre de Mariette et le rôle prépondérant de son ami illustre et
à jamais regretté, dans le sein de cette savante compagnie dont il
présida si longtemps les travaux ; au savant distingué, à M. Grébaut,
directeur général du Musée, qui s'est efforcé de me faciliter ma
mission ; aux membres des diverses colonies, qui ont honoré cette
'cérémonie de leur présence,.témoignant ainsi en quelle estime et en
quel honneur, ils tenaient la mémoire du grand savant français.

III.

Discours de M. Grébaut :

Gomme un de ces explorateurs dont les cendres, loin de la terre
natale, reposent au lieu même auquel leur nom s'est attaché,
Mariette repose à l'entrée du Musée qu'il a créé, loin de sa chère
ville de Boulogne, de ses compatriotes, si fiers de lui, de la famille
orgueilleuse de son nom, de la sœur bien-aimée qui lui survit, mais
qui ne pourra pas déposer une fleur sur son tombeau.

■ Institut Egyptien. ti
 
Annotationen