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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 2.1891(1892)

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Séance du 6 novembre
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https://doi.org/10.11588/diglit.12720#0211

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Tandis qu'en Europe, les connaissances littéraires et
scientifiques de l'antiquité étaient conservées par les moi-
nes du moyen âge, en Egypte ce furent les ulémas et les
cheikhs qui prirent soin de l'éducation, pendant que ses
gouvernants considéraient le pays comme une ferme qu'ils
exploitaient à qui mieux mieux, sans s'intéresser en
aucune façon à la culture intellectuelle.

Les méthodes des savants de l'époque étaient sans doute
peu rationnelles ; la mémoire jouait le principal rôle, et si,
aujourd'hui encore, elle n'a pas perdu tous ses droits dans
l'éducation de l'enfant égyptien, il y a certainement là une
question d'atavisme bien intéressante à constater. Est-ce
qu'aussi en Europe, au XIIe siècle, le droit canonique
n'avait pas été écrit en vers pour être plus facile à retenir?

M. Peltier bey. —La religion des druides était aussi en-
seignée en vers.

S. E. Artin pacha continue. —Depuis 50 ans, on a beau-
coup fait en Egypte pour développer d'autres facultés que
la mémoire ; mais qu'est-ce que 50 ans dans la vie d'un
peuple? Voyez déjà les résultats sur les élèves de la
mission égyptienne en France ! La plupart ont supporté
la compétition avec leurs camarades de classe en Europe.

D'autres observations sont ensuite échangées entre MM.
Grébaut, Dr Abbate pacha, Yacoub pacha, sur les origines
de la race égyptienne, la race, la langue et la religion
copte, leur conservation à côté de la race, de la langue et
de la religion du conquérant, puis la parole est donnée à
M. Piot pour la lecture de son mémoire sur : La nécessité
de crée)- des Instituts vaccinogènes en Egypte, les avantages et
 
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