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4° Faculté d'employer le cobaye et le chien comme succédanés
de la génisse pour la culture du vaccin. Il résulte des expériences
de M. Baillet, en 1884, sur des individus de ces deux espèces, que
Tinoculation du vaccin de génisse provoque une éruption pustuleuse
bien caractéristique; la lymphe, transportée sur une génisse, repro-
duit la vaccine sans aucune altération. On pourrait donc se servir
économiquement de ces deux espèces au lieu et place de la génisse.
En terminant, qu'il me soit permis de formuler un desideratum
auquel, pour ma part, je pense pouvoir répondre à bref délai : je
veux parler de la réceptivité du buffle pour la vaccine. Il n'est pas
à ma connaissance que des expériences à ce sujet aient déjà été
tentées.
Le résultat, quel qu'il soit, positif ou négatif, aurait cependant
une certaine importance tant au point de vue économique qu'au
point de vue scientifique pur.
Positif, il permettrait de se servir indifféremment du veau ou du
buffle pour cultiver le vaccin.
Négatif, il montrerait que de deux espèces animales très voisines
l'une de l'autre, l'une est réfractaire à la vaccine tandis que l'autre
est douée d'une remarquable îéceptivité.
J.-B. PIOT.
4° Faculté d'employer le cobaye et le chien comme succédanés
de la génisse pour la culture du vaccin. Il résulte des expériences
de M. Baillet, en 1884, sur des individus de ces deux espèces, que
Tinoculation du vaccin de génisse provoque une éruption pustuleuse
bien caractéristique; la lymphe, transportée sur une génisse, repro-
duit la vaccine sans aucune altération. On pourrait donc se servir
économiquement de ces deux espèces au lieu et place de la génisse.
En terminant, qu'il me soit permis de formuler un desideratum
auquel, pour ma part, je pense pouvoir répondre à bref délai : je
veux parler de la réceptivité du buffle pour la vaccine. Il n'est pas
à ma connaissance que des expériences à ce sujet aient déjà été
tentées.
Le résultat, quel qu'il soit, positif ou négatif, aurait cependant
une certaine importance tant au point de vue économique qu'au
point de vue scientifique pur.
Positif, il permettrait de se servir indifféremment du veau ou du
buffle pour cultiver le vaccin.
Négatif, il montrerait que de deux espèces animales très voisines
l'une de l'autre, l'une est réfractaire à la vaccine tandis que l'autre
est douée d'une remarquable îéceptivité.
J.-B. PIOT.