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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 2.1891(1892)

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Prompt, ...: Note sur les réservoirs d'eau dans la Haute-Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12720#0295

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Mais l'idée nouvelle des réservoirs dans le lit même du Nil fit de
suite du chemin dans le public et M. Wilcocks fut chargé d'aller
étudier en 1890 le relief de la vallée du Nil en amont d'Assouan,
ainsi qu'une solution convenable pour l'établissement du réservoir.

Ces premiers résultats obtenus, je crus utile de renseigner d'une
manière plus précise l'opinion publique en faisant à l'Institut
Egyptien une conférence le 6 février 1890.

Dans cette conférence, je signalais deux faits nouveaux, mena-
çants tous deux pour la richesse de l'Egypte : La baisse constante
de la valeur des produits d'exportation: coton, graines de coton, blé,
orge, fèves, et, en même temps, la diminution progressive des débits
du Nil à l'étiage.

On avait en effet toujours parlé d'un débit minimum de 250m3
à 300m3 par seconde, tandis que les débits que j'ai relevés à la suite
des sondages nécessaires pour les travaux du pont d'Embabeh, ne
m'ont donné que 170m3 par seconde comme débit du Nil à l'étiage
en 1889 et 1890.

Je démontrais ainsi l'urgence de la construction des réservoirs.

Je prouvais ensuite que le Nil ne charriait que de la vase en sus-
pension, qui ne pouvait être dangereuse pour la capacité des réser-
voirs, et que, d'un autre côté, entre le dessus de la cataracte
d'Assouan et le pied de celle de Wadi-Halfa, la chute totale n'était
que de 23 mètres, de sorte qu'un mur de 16 mètres de hauteur en
amont d'Assouan correspondait à une longueur de rivière de 230
kilomètres,

Je concluais qu'un mur de 16 mètres pouvait créer un réservoir
de 1,840,000,000 dem3 d'eau et qu'avec cette réserve, on pouvait
donner à la Basse-Egypte l'eau qui lui manque et à la Haute-Egypte
celle nécessaire pour l'irrigation séfi.

Dans cette même conférence, j'ai fixé la position du mur de 16
mètres du barrage dans les étroits de Kalabchah, aux environs de
la ligne du Tropique du Cancer.

J'y ai aussi déclaré que le prix du réservoir ne dépasserait pas
350,000 L.E. à 400,000 L.E., en faisant remarquer que la ques-
tion de savoir si le mur serait plein et submersible ou à jour et
insubmersible n'avait qu'une importance très secondaire.

J'ai enfin ajouté que cette réserve d'eau était indispensable non
 
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