infection nouvelle ; il ne faudrait plus introduire d'animaux sans
les avoir soumis à l'épreuve de la malléine ou de la tuberculine ».
Dans le règlement de police sanitaire vétérinaire qui est en prépa-
ration, le Gouvernement pourrait s'inspirer de ces prescriptions qui
ont déjà cours dans plusieurs pays d'Europe et exiger impérieuse-
ment leur mise en pratique, p)ur le plus grand bien de l'agriculture
égyptienne.
En ce qui me concerne, j'ai déjà eu l'occasion d'expérimenter en
Egypte les injections de tuberculine et de malléïne, substances que
je dois à la libéralité de mon ancien maître, le professeur Nocard,
et dont je vous présente un échantillon.
Sur 2 bœufs du teftiche oumoum de Santa, l'un fiévreux et
reconnu manifestemment tuberculeux à l'examen clinique, l'autre,
simplement suspect par son appétit capricieux et son état général
peu satisfaisant, mais non fiévreux, j'ai injecté au défaut de l'épaule,
3 centimètres cubes % de tuberculine diluée à Vio- Dans les 24
heures suivantes, la température du premier avait dépassé de 1°5 la
normale des deux jours précédents, et le second donnait, dans les
mêmes conditions, une hyperthermie de 1° 9, suffisante dans les
deux cas pour affirmer l'état tuberculeux des sujets inoculés.
Ces deux animaux furent abattus quatre et cinq jours après l'in-
jection : le poumon, le foie et les ganglions mésentériques du
premier étaient farcis de tubercules; dans le second, les tubercules
étaient beaucoup moins nombreux et siégeaient seulement dans
les deux lobes pulmonaires et les ganglions prépectoraux. J'ai
retrouvé, à l'examen microscopique, et d'après la méthode d'Ehr-
lich, un assez grand nombre de bacilles de Koch sur chaque prépa-
ration.
Voici, dans ce tiacon, des fragments de tubercules et de ganglions
qui ont servi aux préparations.
Je n'ai eu qu'une seule fois, et tout récemment à essayer la
malléïne sur un mulet présentant dans toute la longueur du mem-
bre postérieur droit des boutons d'aspect farcineux. L'injection de
deux centimètres cubes de malléïne à l'encolure provoqua un léger
œdème au point d'inoculation et une réaction thermique de %0 de
degré, notoiremment insuffisante pour caratériser la présence de
lésions morveuses.
les avoir soumis à l'épreuve de la malléine ou de la tuberculine ».
Dans le règlement de police sanitaire vétérinaire qui est en prépa-
ration, le Gouvernement pourrait s'inspirer de ces prescriptions qui
ont déjà cours dans plusieurs pays d'Europe et exiger impérieuse-
ment leur mise en pratique, p)ur le plus grand bien de l'agriculture
égyptienne.
En ce qui me concerne, j'ai déjà eu l'occasion d'expérimenter en
Egypte les injections de tuberculine et de malléïne, substances que
je dois à la libéralité de mon ancien maître, le professeur Nocard,
et dont je vous présente un échantillon.
Sur 2 bœufs du teftiche oumoum de Santa, l'un fiévreux et
reconnu manifestemment tuberculeux à l'examen clinique, l'autre,
simplement suspect par son appétit capricieux et son état général
peu satisfaisant, mais non fiévreux, j'ai injecté au défaut de l'épaule,
3 centimètres cubes % de tuberculine diluée à Vio- Dans les 24
heures suivantes, la température du premier avait dépassé de 1°5 la
normale des deux jours précédents, et le second donnait, dans les
mêmes conditions, une hyperthermie de 1° 9, suffisante dans les
deux cas pour affirmer l'état tuberculeux des sujets inoculés.
Ces deux animaux furent abattus quatre et cinq jours après l'in-
jection : le poumon, le foie et les ganglions mésentériques du
premier étaient farcis de tubercules; dans le second, les tubercules
étaient beaucoup moins nombreux et siégeaient seulement dans
les deux lobes pulmonaires et les ganglions prépectoraux. J'ai
retrouvé, à l'examen microscopique, et d'après la méthode d'Ehr-
lich, un assez grand nombre de bacilles de Koch sur chaque prépa-
ration.
Voici, dans ce tiacon, des fragments de tubercules et de ganglions
qui ont servi aux préparations.
Je n'ai eu qu'une seule fois, et tout récemment à essayer la
malléïne sur un mulet présentant dans toute la longueur du mem-
bre postérieur droit des boutons d'aspect farcineux. L'injection de
deux centimètres cubes de malléïne à l'encolure provoqua un léger
œdème au point d'inoculation et une réaction thermique de %0 de
degré, notoiremment insuffisante pour caratériser la présence de
lésions morveuses.