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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0121
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ARMEMENT ET HARNACHEMENT

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s'amincissant vers une extrémité et se terminant en
un crochet replié; au bout opposé, charnière formée
par le métal replié. Long. 0.199, larg. Ο·Ο74· Sur
le devant, en repoussé, un fût de colonne égyptisante,
surmonté d'une fleur stylisée à palmette centrale,
d’une forme chypriote bien connue et qui dérive d’un
prototype égyptien remontant à la XVIIIe dynastie;
cp. le symbole égyptien uadj (v., p. e., n° 1554 ci-
dessous).
*615 a. Attache de bronze semblable, brisée et
incomplète. Long. 0.24, larg. 0.085. Même déco-
ration; la colonne est de forme plus élancée que celle
du n° 614. Le dessin fait voir la construction de la
charnière, qui est un peu différente de celle du numéro
précédent.
b. Attache de bronze semblable, brisée et in-
complète. Long. 0.24, larg. 0.09.· Même décoration.
c. Fragment d’une attache de bronze sem-
blable. Long. 0.13, larg. 0.076.
616. Attache de bronze semblable, recomposée
de fragments; la charnière a disparu. Long. 0.22,
larg. 0.072. Tant la forme que la décoration occupent
une place intermédiaire entre les nos 614 et 615.
*617. Applique de bronze oblongue, à bord
découpé, se terminant en haut en une charnière formée
par le métal replié ; recomposée de fragments et
incomplète. Long. 0.18, larg. 0.075. La décoration,
en repoussé, se compose d’une grande fleur de lotos
avec deux boutons latéraux et d’une colonne de
papyros égyptisante, surmontée de deux volutes avec
des feuilles de palmette et flanquée de deux »palmettes
phéniciennes«. En bas, tournée dans le sens opposé,
une fleur à deux grandes volutes qui ont servi de base
à une palmette; elle est séparée de la colonne par une
bande de trois listeaux horizontaux.
618. Fragment d’une applique de bronze sem-
blable, comprenant la plus grande partie de la colonne
avec la bande horizontale de moulures parallèles.
Long. 0.105, larg. 0.055.
*619 CA. Applique de bronze semblable ; en haut,
pas de charnière, mais seulement deux petits trous
de rivets; recomposée de fragments et incomplète.
Long. 0.225, Mrg. 0.085. Le métal est fortement
détérioré par l’oxydation.
620. Divers petits fragments dont la décoration
(colonne égyptisante; »palmettes phéniciennes«) fait
voir qu’ils ont fait partie d’une ou de deux appliques
de bronze semblables.
*621. Applique de bronze d’une forme parti-
culière, se composant d’une partie large, à contour
convexe, et d’une partie étroite, à contour concave;
le bout large est arrondi, l’autre bout coupé trans-
versalement. Long. 0.187, Mrg. max. 0.07. La sur-
face est légèrement bombée; tout autour, un rebord

un peu renforcé. Deux petits trous de rivet au bout
étroit; deux paires de trous pareils au commence-
ment de la partie élargie.
622. Cinq appliques de bronze semblables, incom-
plètes. Elles paraissent avoir eu la même grandeur
que n° 621.
*623. Applique de bronze carrée, incomplète.
Long, et larg. 0.109. D’un côté, une charnière formée
par le repliage du métal, comme celle du n° 617; dans
les bords latéraux, une série de trous de rivet. Déco-
ration en repoussé: l’emblème phénicien des signes
du soleil et de la lune, entouré d’une bordure de
petites bosses entre deux listeaux.
624. Plusieurs petits fragments provenant d’une
ou de deux appliques semblables.
*625 GD. Applique de bronze oblongue, recom-
posée de fragments. Une extrémité est arrondie et
plus étroite que l’autre qui est de forme rectangulaire;
aux grands côtés, vers le bout arrondi, deux échan-
crures demi-circulaires, l’une opposée à l’autre. Long.
0.18, larg. 0.112. Une bordure de petites bosses entre
deux listeaux parallèles suit le contour de la pièce;
au bord même, trous de rivets qui ne manquent qu’à
l’extrémité droite. Au milieu de la partie large de
l’attache, on voit, en repoussé, les signes du soleil et
de la lune; le milieu de la partie étroite est percé de
trois trous, disposés en triangle.
Mobilier varié.
Clous.
Les grands clous de bronze à tête décorative, qu’on
a trouvés soit dans les ruines de différents sanctuaires
grecs, soit dans les tombeaux, et qui remontent au
6e siècle av. J.-C. (v. NS 1893, p. 456), ne sont
représentés dans les trouvailles de Lindos que par
deux exemplaires (n° 629 a—-b). A cette exception
près, tous les clous déterrés sur l’acropole étaient de
forme simple, à tête plate ou légèrement bombée (cf.
Olympia, IV, p. 191; Hera&um, II, p. 324; Aegina,
p. 421, pl. 117). U faut en signaler quelques exem-
plaires (nos 626—627) du type archaïque trapu, à
tête large et à tige courte et forte (cf. Olympia, IV,
nos 1210—1211; MA I (1890), p. 871; NS, l. c.). Il
va sans dire que les clous ne représentent que les
débris de grands meubles en bois ou d’oeuvres de char-
penterie; aussi, la pointe en est-elle souvent repliée
ou refoulée (cf. les exemples cités des Notizie et des
Monu menti).
*626. Deux clous de bronze grossiers, à tige carrée
et à tête très large. L 0.048—0.055, diam. de la tête
0.046—-0.048.
*627. 14 clous de bronze, à tige soit carrée, soit
 
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