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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0122
203
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
204
ronde et à tête plate, de grandeur différente; quel-
ques-uns sont massifs, d'autres plus sveltes; la
pointe de plusieurs d'entre eux est repliée.
*628. 16 clous de bronze, de grandeur différente;
le bord de la tête est rabattu par le martelage. La
tige est soit carrée, soit ronde.
629 a. Tête de clou décorative de bronze fondu,
de même forme que l’exemplaire figuré Olympia, IV,
pl. 67, n° 1218; le petit bouton terminal manque.
D 0.03, H 0.02. Ce type est représenté aussi dans les
trouvailles d’Égine, v. Aegina, p. 422, n° 232; pl.
115 et 117, n° 18. Une forme plus haute et plus svelte
paraît avoir été plus commune, v. Olympia, IV, n°
1221; NS 1917, p. 158, fig. 64 (Locri Epizephyrii);
NS 1893, p. 456 (24 exemplaires, trouvés dans la
tombe 28 de la nécropole dite del Fusco, Syracuse,
avec un fusaïole en faïence égyptienne de même forme
que n° 1343 ci-après); Heraeum, II, pl. 134, nos 2749
—2750. Les mêmes types ont été mis au jour, dans
une forme un peu modifiée et évidemment plus
récente, dans les fouilles de Priene, v. Priene, p. 305,
fig. 326 (cf. aussi Dodone, pl. 43, n° 9; Heraeum, II,
pl. 134, n° 2757).
629 b. Tête de clou décorative, de forme ronde
et bombée. La tige du clou, en fer, a été réuni avec
la tête dans la fonte, le bronze fondu ayant coulé
autour d’elle. D 0.072, H 0.023. Cf. Dodone, pl.
43, n° 8.
Anneaux portants.
Nous avons dit plus haut (p. 120) que les simples
anneaux clos à corps arrondi dont nos fouilles ont
donné un certain nombre, ont pu être destinés à divers
emplois. Aussi est-il possible que parmi ceux que
nous avons classés avec les ornements personnels
(nos 284 sq.), il y en a qui ont servi à d’autres buts
pratiques. Nous réunissons ici (nos 630 sq.) les rares
exemples certains d’un tel emploi; ces anneaux ont
été fixés à quelque objet afin de pouvoir le soulever
ou le tenir suspendu. Pour la plupart ils ont servi
d’anses ou de portants de couvercles de boîtes ou de
caissettes, comme le démontre dans certains cas la
forme de l’attache I.
Les pyxides en terre-cuite du 5e siècle sont souvent
munies d’anneaux portants. C’était aussi le cas pour
les boîtes en bois, v. l’exemple figuré dans MA I (1890),
p. 801, qui est de la même construction que notre
n° 638.
Les analogies citées datent des 6e—-5e siècles (cf.
aussi une trouvaille de Carthage: RA 1889, I, p. 174).
Les spécimens lindiens trouvés dans le grand dépôt
d’ex-voto sont contemporains, d’autres plus anciens.
1 Les anneaux qui ont fait partie de chaudrons seront menti-
onnés plus loin (nos 704 sq.).
630 (CA, PD). Anneaux de bronze fondus, à
corps arrondi, soit clos, soit ouverts. 17 exemplaires.
D 0.028—0.047, θρ. du métal 0.006—0.017.
631 GD. Anneau clos de bronze fondu, à corps
arrondi. D 0.073, ép. 0.01.
632 GD. Anneau semblable. D 0.084, ép. 0.011.
Des restes de fer oxydé, adhérant à l’anneau, provien-
nent probablement d’un oeillet dans lequel l’anneau
a tourné, cf. n° 637.
633 CA. Anneau de bronze fondu, à corps arrondi;
le pourtour a huit échancrures. D 0.038. Cf. les
anneaux de Suessula, cités dans Olympia, IV, n° 463.
*634 (GD). Anneaux de bronze fondus, se pro-
longeant par une soie ou languette faisant corps avec
l’anneau et destinée à être insérée dans quelque
objet de bois ou d’une autre matière semblable. Quatre
exemplaires de grandeur différente. ’ L (avec la soie)
0.045—0.073.
635. Deux anneaux ouverts, faits d’un fil de
bronze arrondi; une extrémité se prolonge par une
tige aplatie, qui servait à fixer l’anneau à l’objet
qu’il devait porter. Diam. de l’anneau 0.05.
*636 (GD). Anneaux de bronze qui ne se distin-
guent du numéro précédent qu’en ce que toutes les
deux extrémités se prolongent par une tige aplatie.
Ces tiges étaient passées à travers une plaque en bois
(p. e. le couvercle d’une caissette) pour être repliées
à l’intérieur. 5 exemplaires de grandeur différente;
dans le plus grand, qui est reproduit dans le dessin,
les tiges ont été redressées, celles des autres sont encore
repliées.
*637. Anneaux de bronze fondus, tournant dans
un oeillet formé au milieu d’une bande de bronze
étroite; cette bande a été fixée dans un couvercle
de caissette de la même façon que les tiges du numéro
précédent. 2 exemplaires; l’anneau le plus grand a
0.032 de diam. Cf. les anneaux fixés dans le couvercle
d’un cercueil en bois de Montefortino : MA IX (1899),
pl. 4, fig. 15.
*638. Anneau mobile semblable, avec la bande
qui servait à le fixer; il ne se distingue du numéro
précédent qu’en ce qu’un disque rond et bulbé est
ajouté pour empêcher l’oeillet de pénétrer dans le
bois. L’ensemble a 0.035 de haut, 0.06 de long.
Cf. Schumacher, Bronzen in Karlsruhe, n° 311.
*639. Pièce semblable, de la même grandeur;
l’anneau lui-même fait défaut.
*640. Anneau de bronze mobile, tournant dans
l’oeillet formé au milieu d’un fil de bronze tordu. Hau-
teur de l’ensemble 0.078.
641. Anneau de bronze mobile, de la même
construction que n° 638; l’oeillet, le disque et la tige
sont réunis en une pièce fondue. Hauteur de l’en-
semble 0.06; l’extrémité de la tige manque.
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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ronde et à tête plate, de grandeur différente; quel-
ques-uns sont massifs, d'autres plus sveltes; la
pointe de plusieurs d'entre eux est repliée.
*628. 16 clous de bronze, de grandeur différente;
le bord de la tête est rabattu par le martelage. La
tige est soit carrée, soit ronde.
629 a. Tête de clou décorative de bronze fondu,
de même forme que l’exemplaire figuré Olympia, IV,
pl. 67, n° 1218; le petit bouton terminal manque.
D 0.03, H 0.02. Ce type est représenté aussi dans les
trouvailles d’Égine, v. Aegina, p. 422, n° 232; pl.
115 et 117, n° 18. Une forme plus haute et plus svelte
paraît avoir été plus commune, v. Olympia, IV, n°
1221; NS 1917, p. 158, fig. 64 (Locri Epizephyrii);
NS 1893, p. 456 (24 exemplaires, trouvés dans la
tombe 28 de la nécropole dite del Fusco, Syracuse,
avec un fusaïole en faïence égyptienne de même forme
que n° 1343 ci-après); Heraeum, II, pl. 134, nos 2749
—2750. Les mêmes types ont été mis au jour, dans
une forme un peu modifiée et évidemment plus
récente, dans les fouilles de Priene, v. Priene, p. 305,
fig. 326 (cf. aussi Dodone, pl. 43, n° 9; Heraeum, II,
pl. 134, n° 2757).
629 b. Tête de clou décorative, de forme ronde
et bombée. La tige du clou, en fer, a été réuni avec
la tête dans la fonte, le bronze fondu ayant coulé
autour d’elle. D 0.072, H 0.023. Cf. Dodone, pl.
43, n° 8.
Anneaux portants.
Nous avons dit plus haut (p. 120) que les simples
anneaux clos à corps arrondi dont nos fouilles ont
donné un certain nombre, ont pu être destinés à divers
emplois. Aussi est-il possible que parmi ceux que
nous avons classés avec les ornements personnels
(nos 284 sq.), il y en a qui ont servi à d’autres buts
pratiques. Nous réunissons ici (nos 630 sq.) les rares
exemples certains d’un tel emploi; ces anneaux ont
été fixés à quelque objet afin de pouvoir le soulever
ou le tenir suspendu. Pour la plupart ils ont servi
d’anses ou de portants de couvercles de boîtes ou de
caissettes, comme le démontre dans certains cas la
forme de l’attache I.
Les pyxides en terre-cuite du 5e siècle sont souvent
munies d’anneaux portants. C’était aussi le cas pour
les boîtes en bois, v. l’exemple figuré dans MA I (1890),
p. 801, qui est de la même construction que notre
n° 638.
Les analogies citées datent des 6e—-5e siècles (cf.
aussi une trouvaille de Carthage: RA 1889, I, p. 174).
Les spécimens lindiens trouvés dans le grand dépôt
d’ex-voto sont contemporains, d’autres plus anciens.
1 Les anneaux qui ont fait partie de chaudrons seront menti-
onnés plus loin (nos 704 sq.).
630 (CA, PD). Anneaux de bronze fondus, à
corps arrondi, soit clos, soit ouverts. 17 exemplaires.
D 0.028—0.047, θρ. du métal 0.006—0.017.
631 GD. Anneau clos de bronze fondu, à corps
arrondi. D 0.073, ép. 0.01.
632 GD. Anneau semblable. D 0.084, ép. 0.011.
Des restes de fer oxydé, adhérant à l’anneau, provien-
nent probablement d’un oeillet dans lequel l’anneau
a tourné, cf. n° 637.
633 CA. Anneau de bronze fondu, à corps arrondi;
le pourtour a huit échancrures. D 0.038. Cf. les
anneaux de Suessula, cités dans Olympia, IV, n° 463.
*634 (GD). Anneaux de bronze fondus, se pro-
longeant par une soie ou languette faisant corps avec
l’anneau et destinée à être insérée dans quelque
objet de bois ou d’une autre matière semblable. Quatre
exemplaires de grandeur différente. ’ L (avec la soie)
0.045—0.073.
635. Deux anneaux ouverts, faits d’un fil de
bronze arrondi; une extrémité se prolonge par une
tige aplatie, qui servait à fixer l’anneau à l’objet
qu’il devait porter. Diam. de l’anneau 0.05.
*636 (GD). Anneaux de bronze qui ne se distin-
guent du numéro précédent qu’en ce que toutes les
deux extrémités se prolongent par une tige aplatie.
Ces tiges étaient passées à travers une plaque en bois
(p. e. le couvercle d’une caissette) pour être repliées
à l’intérieur. 5 exemplaires de grandeur différente;
dans le plus grand, qui est reproduit dans le dessin,
les tiges ont été redressées, celles des autres sont encore
repliées.
*637. Anneaux de bronze fondus, tournant dans
un oeillet formé au milieu d’une bande de bronze
étroite; cette bande a été fixée dans un couvercle
de caissette de la même façon que les tiges du numéro
précédent. 2 exemplaires; l’anneau le plus grand a
0.032 de diam. Cf. les anneaux fixés dans le couvercle
d’un cercueil en bois de Montefortino : MA IX (1899),
pl. 4, fig. 15.
*638. Anneau mobile semblable, avec la bande
qui servait à le fixer; il ne se distingue du numéro
précédent qu’en ce qu’un disque rond et bulbé est
ajouté pour empêcher l’oeillet de pénétrer dans le
bois. L’ensemble a 0.035 de haut, 0.06 de long.
Cf. Schumacher, Bronzen in Karlsruhe, n° 311.
*639. Pièce semblable, de la même grandeur;
l’anneau lui-même fait défaut.
*640. Anneau de bronze mobile, tournant dans
l’oeillet formé au milieu d’un fil de bronze tordu. Hau-
teur de l’ensemble 0.078.
641. Anneau de bronze mobile, de la même
construction que n° 638; l’oeillet, le disque et la tige
sont réunis en une pièce fondue. Hauteur de l’en-
semble 0.06; l’extrémité de la tige manque.