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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0066
9i
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
92
haut et en bas présentent une ornementation analogue,
ou leur contour se continue seulement, vers le centre
de la plaque, en un demi-cercle incisé. L’ornemen-
tation des divers exemplaires, bien qu’analogue,
n’est pas exactement identique: les dessins de la
pl. 9 en font voir les variétés principales. Certaines
pierres gravées (nos 500 sq.) et aussi certains motifs
circulaires de vases peints datant de la fin du style
géométrique (v. ci-après, p. 160, fig. 18) présentent
des analogies évidentes avec la décoration des agrafes
nos Σ33—Σ34· Au revers de la plaque sont fixés une
épingle avec son ressort et cm crochet; quelquefois
ces éléments ne sont pas faits séparément, mais
réunis par une bande mince et plate de métal (bronze
ou, plus rarement, fer), de manière à former une simple
épingle de sûreté (cf. n° 131). Voir CB, Fib., XV 1 h,
fig. 310—311. 17 exemplaires. L 0.039—0.066.
*134 (CA). Plaques oblongues en ivoire, de la
même forme générale que n° 133, mais plus grandes
et plus finement travaillées. Au lieu des yeux de dé
se trouvent des zones circulaires occupées par une
torsade ou par de petits traits radiaux rapprochés.
V. CB, Fib., XV 5e. Les fragments trouvés pro-
viennent de 4 exemplaires différents; dans l’un d’eux
le milieu de chaque disque a été décoré d’une rosace;
un autre présente, au centre des deux grands dis-
ques, un creux pour l’incrustation d’une petite
plaque ornementale de forme circulaire.
Parures diverses.
Perles.
La catégorie des- perles comprend tous les petits
corps perforés au milieu et destinés à servir d’orne-
ments personnels. La plus grande partie ont été
enfilées comme des grains de collier, mais on les
employait aussi fréquemment comme des têtes
d’ épingles (cf. n° 147) ou les appliquait comme des
accessoires ornementaux. aux fibules (v. Gozzadini,
Scavi Arnoaldi Veli, p. 83—84), aux boucles d’oreilles
(cf. Atl. Cesnola Coll., III, pl. 13) et à d’autres genres
de parures. Cet usage était tellement commun qu’il
a donné lieu à la création de certains types d’épingles
et de fibules pourvus de parties globulaires imitant
des perles appliquées (v. nos 311—314). Les »perles«
les plus grandes se confondent avec les fusaïoles ;
aussi la distinction de ces deux genres d’objets est-
elle forcément dans certains cas absolument impos-
sible.
En verre.
Pâte transparente.
135 (CA). En forme de double cône (cf. Ab-
handl. d. Münchener Akad. 1907, pl. 30, fig. 24).
6 exemplaires. H 0.008—0.013, D 0.012—0.015.
136 (AC, GD). En forme de boule aplatie (cf. Rei-
necke, dans Rômisch-germ. Centralmuseum, V, 14,
p. 217 et 221). 51 exemplaires. H 0.006—0.016,
D 0.01—0.02. Deux de ces perles proviennent du grand
dépôt d’ex-voto (IX 7). Cette espèce de perles se
trouvent assez souvent dans les tombeaux italiques
du 8e siècle, v. Falchi, Vetulonia (1891), p. 173;
MA XXI (1912), p. 430 (t. 3, n° 4 g) ; p. 440 (t. 5, n° 3),
p. 449 (t. 10, n° 1 g) ; etc.
137 a. En forme de disque. 2 exemplaires.
Long. 0.013, larg. 0.009.
137 b. Meloniforme. 1 exemplaire. H 0.014,
D 0.018.
Pâte opaque unicolore.
138 a (CA). En forme de disque oblong, perforé
longitudinalement. 3 exemplaires de couleur gris
verdâtre ou bleuâtre; la plus grande a 0.03 de long,
sur 0.02 de larg. et 0.012 d’ép.
138 b. En forme de petits disques ovales, percés
dans le sens de la longueur. Pâte grise et gris ver-
dâtre. 2 exemplaires. Long. 0.014—0.015, larg-
0.011—0.012.
139 (CA, GD). En forme de boule aplatie. Pâte
noire, grise, verte ou bleue. 22 exemplaires, dont la
grandeur varie de 0.005 a 0.022.
140 (CA). De forme plus aplatie, presque annu-
laire. Pâte grise ou gris verdâtre: 16 exemplaires,
dont le diam. varie de 0.009 à 0.018. — Pâte jaune:
3 exemplaires. D 0.009—0.012. —- Une quarantaine
de perles sont de forme semblable, mais de dimensions
plus petites (D environ 0.004).
141. Forme pareille; la perforation est entourée
de rainures concentriques. Un exemplaire de pâte
gris verdâtre. H 0.011, D 0.019.
142 a. Meloniforme; la surface est sillonnée longi-
tudinalement (cf. Abhandl. d. Münchener Akad. 1907,
pl. 30, fig. 13 et 17). Un exemplaire, de pâte gris
bleu; H 0.009, D o.on.
142 b. En forme de tube renflé au milieu. Deux
exemplaires, l’un en pâte brunâtre, l’autre en pâte
jaune. L 0.019—0.021, ép. 0.005. Cf. n° 1351.
Pâte opaque avec des incrustations 'jaunes ou blanches.
143 (CA). En forme de boule aplatie; pâte bleue
avec des yeux incrustés en jaune (cf. Reinecke,
op. c., n° 216). 4 exemplaires, ayant 0.005 de haut
sur 0.007 de diam. — 3 exemplaires plus grands.
H 0.016, D 0.025. — Le même type est représenté
à Vroulia (pl. 27, n° 8, p. 162), où les parures en verre
étaient d’ailleurs très rares.
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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haut et en bas présentent une ornementation analogue,
ou leur contour se continue seulement, vers le centre
de la plaque, en un demi-cercle incisé. L’ornemen-
tation des divers exemplaires, bien qu’analogue,
n’est pas exactement identique: les dessins de la
pl. 9 en font voir les variétés principales. Certaines
pierres gravées (nos 500 sq.) et aussi certains motifs
circulaires de vases peints datant de la fin du style
géométrique (v. ci-après, p. 160, fig. 18) présentent
des analogies évidentes avec la décoration des agrafes
nos Σ33—Σ34· Au revers de la plaque sont fixés une
épingle avec son ressort et cm crochet; quelquefois
ces éléments ne sont pas faits séparément, mais
réunis par une bande mince et plate de métal (bronze
ou, plus rarement, fer), de manière à former une simple
épingle de sûreté (cf. n° 131). Voir CB, Fib., XV 1 h,
fig. 310—311. 17 exemplaires. L 0.039—0.066.
*134 (CA). Plaques oblongues en ivoire, de la
même forme générale que n° 133, mais plus grandes
et plus finement travaillées. Au lieu des yeux de dé
se trouvent des zones circulaires occupées par une
torsade ou par de petits traits radiaux rapprochés.
V. CB, Fib., XV 5e. Les fragments trouvés pro-
viennent de 4 exemplaires différents; dans l’un d’eux
le milieu de chaque disque a été décoré d’une rosace;
un autre présente, au centre des deux grands dis-
ques, un creux pour l’incrustation d’une petite
plaque ornementale de forme circulaire.
Parures diverses.
Perles.
La catégorie des- perles comprend tous les petits
corps perforés au milieu et destinés à servir d’orne-
ments personnels. La plus grande partie ont été
enfilées comme des grains de collier, mais on les
employait aussi fréquemment comme des têtes
d’ épingles (cf. n° 147) ou les appliquait comme des
accessoires ornementaux. aux fibules (v. Gozzadini,
Scavi Arnoaldi Veli, p. 83—84), aux boucles d’oreilles
(cf. Atl. Cesnola Coll., III, pl. 13) et à d’autres genres
de parures. Cet usage était tellement commun qu’il
a donné lieu à la création de certains types d’épingles
et de fibules pourvus de parties globulaires imitant
des perles appliquées (v. nos 311—314). Les »perles«
les plus grandes se confondent avec les fusaïoles ;
aussi la distinction de ces deux genres d’objets est-
elle forcément dans certains cas absolument impos-
sible.
En verre.
Pâte transparente.
135 (CA). En forme de double cône (cf. Ab-
handl. d. Münchener Akad. 1907, pl. 30, fig. 24).
6 exemplaires. H 0.008—0.013, D 0.012—0.015.
136 (AC, GD). En forme de boule aplatie (cf. Rei-
necke, dans Rômisch-germ. Centralmuseum, V, 14,
p. 217 et 221). 51 exemplaires. H 0.006—0.016,
D 0.01—0.02. Deux de ces perles proviennent du grand
dépôt d’ex-voto (IX 7). Cette espèce de perles se
trouvent assez souvent dans les tombeaux italiques
du 8e siècle, v. Falchi, Vetulonia (1891), p. 173;
MA XXI (1912), p. 430 (t. 3, n° 4 g) ; p. 440 (t. 5, n° 3),
p. 449 (t. 10, n° 1 g) ; etc.
137 a. En forme de disque. 2 exemplaires.
Long. 0.013, larg. 0.009.
137 b. Meloniforme. 1 exemplaire. H 0.014,
D 0.018.
Pâte opaque unicolore.
138 a (CA). En forme de disque oblong, perforé
longitudinalement. 3 exemplaires de couleur gris
verdâtre ou bleuâtre; la plus grande a 0.03 de long,
sur 0.02 de larg. et 0.012 d’ép.
138 b. En forme de petits disques ovales, percés
dans le sens de la longueur. Pâte grise et gris ver-
dâtre. 2 exemplaires. Long. 0.014—0.015, larg-
0.011—0.012.
139 (CA, GD). En forme de boule aplatie. Pâte
noire, grise, verte ou bleue. 22 exemplaires, dont la
grandeur varie de 0.005 a 0.022.
140 (CA). De forme plus aplatie, presque annu-
laire. Pâte grise ou gris verdâtre: 16 exemplaires,
dont le diam. varie de 0.009 à 0.018. — Pâte jaune:
3 exemplaires. D 0.009—0.012. —- Une quarantaine
de perles sont de forme semblable, mais de dimensions
plus petites (D environ 0.004).
141. Forme pareille; la perforation est entourée
de rainures concentriques. Un exemplaire de pâte
gris verdâtre. H 0.011, D 0.019.
142 a. Meloniforme; la surface est sillonnée longi-
tudinalement (cf. Abhandl. d. Münchener Akad. 1907,
pl. 30, fig. 13 et 17). Un exemplaire, de pâte gris
bleu; H 0.009, D o.on.
142 b. En forme de tube renflé au milieu. Deux
exemplaires, l’un en pâte brunâtre, l’autre en pâte
jaune. L 0.019—0.021, ép. 0.005. Cf. n° 1351.
Pâte opaque avec des incrustations 'jaunes ou blanches.
143 (CA). En forme de boule aplatie; pâte bleue
avec des yeux incrustés en jaune (cf. Reinecke,
op. c., n° 216). 4 exemplaires, ayant 0.005 de haut
sur 0.007 de diam. — 3 exemplaires plus grands.
H 0.016, D 0.025. — Le même type est représenté
à Vroulia (pl. 27, n° 8, p. 162), où les parures en verre
étaient d’ailleurs très rares.