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OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.
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(aigle?). Le bord des ailes est en saillie assez forte
sur la poitrine. La figurine a été tirée d'un double
moule. Les grandes plumes sont indiquées par des
incisions. — Un exemplaire, fait avec une terre de
couleur chamois; la tête et les pieds sont endommagés.
H 0.073.
2436. Même type. Un exemplaire complet
(H 0.072) et deux défectueux ont été trouvés en
dehors du dépôt d’ex-voto.
*2437 GD. Tortues. Le dos écailleux avec la
tête est moulé, le ventre formé d’une simple plaque
convexe, percée quelquefois d’un petit trou rond. Les
pieds rapportés sont le plus souvent de simples
bosses ; dans quelques cas, ils sont façonnés de manière
à imiter vaguement la forme naturelle des membres
de l’animal. L 0.064 à. 0.075. Comme le fait voir la
variation de nos figures, les ateliers qui ont fourni les
figurines de tortues se sont servis de plusieurs moules,
dont les différences se bornent d’ailleurs à de petites
nuances dans le dessin des écailles. Terre de couleurs
variées, le plus souvent brun gris ou brun chocolat.
Couverte blanche. — 18 exemplaires complets, 2 défec-
tueux. Cf. nos 2438 — 2439. — Pour l’explication des
tortues dédiées à la déesse lindienne, v. ci-dessus,
p. 579 sq. Des figurines semblables ont assez souvent
été trouvées dans les tombeaux; citons, à titre d’exem-
ples, BMC, Terracottas, B 308 (Kamiros, t. F 24);
Maiuri, Jalisos, p. 268, fig. 168 (lalysos, t. 16);
NS 1895, p. 133 (Syracuse, nécropole dite »del Fusco<<,
t. 210, datant de la dernière partie du 6e siècle, cf.
ci-dessus, p. 506). Comme d’autres figurines d’ani-
maux, les tortues étaient quelquefois transformées en
balsamaires, par l’addition d’un orifice donnant
accès au creux intérieur, v. Maximova, Les vases
plastiques (1927), I, p. 100 sq.
2438. Même type. Deux exemplaires complets
et quatre plus ou moins défectueux ont été trouvés
hors du dépôt d’ex-voto.
2439 GD. Petite figurine de tortue, faite à la
main; solide. Les écailles ne sont pas rendues; les
pieds imitent vaguement la forme naturelle des
membres de l’animal. L 0.05.
2440. Fragment d’un vase imitant la forme
d’une grenouille ou d’un crapaud. Le récipient a
été fait au tour. Au-dessous de la tête de l’animal,
il y a cinq petits trous de passoire. Le dos de la
grenouille est concave et orné de beaucoup de taches
noires; les yeux, en saillie, sont également peints en
noir. Terre d’un gris jaune clair. Long, du frag-
ment 0.061, larg. 0.085. Pour le sujet, cf. Maximova,
Les vases plastiques (1927), I, p. 100.
*2441 GD. Grenade, modelée avec soin; la fleur
marcescente, quinquépartite, est rendue assez fidèle-
ment, la queue est indiquée par une petite bosse.
Auprès de celle-ci, la paroi du fruit est percée d’un
petit trou donnant accès au creux intérieur. Comme
les fruits nos 2442 — 2446, la grenade a été tirée d’un
double moule. Un exemplaire complet; terre de
couleur chamois avec des traces d’un enduit blanc
et de peinture rouge. H 0.077, D 0.075. Cf.
Pottier et Reinach, Nécropole de Myrina, p. 243.
Les balsamaires imitant la forme d’une grenade ne
sont pas rares, cf. Maximova, Les vases plastiques
(1927), I, p. 89 sq.
2442 GD. Grenade semblable, un peu plus grande.
H 0.075, D 0.087. Terre jaune brun; couverte
blanche avec des restes de peinture en rouge. L’une
moitié seule est conservée.
2443. Fragment de la partie supérieure d’une
grenade façonnée avec une terre de couleur chamois,
enduite d’une couverte blanche. Larg. 0.077.
2444 GD. Fruit piriforme (poire?). En haut,
on voit la fleur quinquépartite marcescente. A la
place de la queue, la paroi du fruit est percée d’un
petit trou. Terre jaune brun; traces d’une couverte
blanche qui paraît avoir été peinte en bleu clair. —
Un exemplaire complet. L 0.046, D 0.044 x 0.047.
*2445 GD. Figue, fendue en haut par suite de
trop grande maturité. La surface finement ridée du
fruit est rendue avec soin. — Deux exemplaires
incomplets (la moitié supérieure est seule conservée),
tirés de deux moules différents. Terre soit jaune gris,
soit de couleur chamois. D 0.064 X 0.055 et
0.061 X 0.049. “ Dans un tombeau pillé de la nécro-
pole de Syracuse, datant de la fin du 6e siècle, on a
trouvé une cinquantaine de figues semblables en terre
cuite, v. NS 1893, p. 484 sq.
*2446 GD. Fruit (figue?) à fente trifide en haut
et se terminant en bas par une petite queue légère-
ment courbée. Une petite perforation se trouve en
haut (au milieu de la fente), une autre un peu plus
grande en bas, auprès de la queue. — Un exemplaire
complet. H 0.06, D 0.06. Terre de couleur chamois.
Restes d’une couverte blanche avec des traces de
peinture en bleu clair. — Pour une trouvaille syra-
cusaine de fruits semblables, v. n° 2445.
Protomes en terre cuite.
Dans le sanctuaire lindien, la coutume de dédier des
protomes en terre cuite ne paraît avoir commencé que
vers la fin du 6e siècle. Elle est amplement attestée
pour l’époque que comprend le grand dépôt d’ex-
voto. D’autre part, les couches archaïques, qui ont
donné beaucoup de statuettes de types antérieurs
au milieu du 6e siècle, ne contenaient pas de protomes.
D’après notre manière de voir (cf. p. 37), cela s’ex-
OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.
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(aigle?). Le bord des ailes est en saillie assez forte
sur la poitrine. La figurine a été tirée d'un double
moule. Les grandes plumes sont indiquées par des
incisions. — Un exemplaire, fait avec une terre de
couleur chamois; la tête et les pieds sont endommagés.
H 0.073.
2436. Même type. Un exemplaire complet
(H 0.072) et deux défectueux ont été trouvés en
dehors du dépôt d’ex-voto.
*2437 GD. Tortues. Le dos écailleux avec la
tête est moulé, le ventre formé d’une simple plaque
convexe, percée quelquefois d’un petit trou rond. Les
pieds rapportés sont le plus souvent de simples
bosses ; dans quelques cas, ils sont façonnés de manière
à imiter vaguement la forme naturelle des membres
de l’animal. L 0.064 à. 0.075. Comme le fait voir la
variation de nos figures, les ateliers qui ont fourni les
figurines de tortues se sont servis de plusieurs moules,
dont les différences se bornent d’ailleurs à de petites
nuances dans le dessin des écailles. Terre de couleurs
variées, le plus souvent brun gris ou brun chocolat.
Couverte blanche. — 18 exemplaires complets, 2 défec-
tueux. Cf. nos 2438 — 2439. — Pour l’explication des
tortues dédiées à la déesse lindienne, v. ci-dessus,
p. 579 sq. Des figurines semblables ont assez souvent
été trouvées dans les tombeaux; citons, à titre d’exem-
ples, BMC, Terracottas, B 308 (Kamiros, t. F 24);
Maiuri, Jalisos, p. 268, fig. 168 (lalysos, t. 16);
NS 1895, p. 133 (Syracuse, nécropole dite »del Fusco<<,
t. 210, datant de la dernière partie du 6e siècle, cf.
ci-dessus, p. 506). Comme d’autres figurines d’ani-
maux, les tortues étaient quelquefois transformées en
balsamaires, par l’addition d’un orifice donnant
accès au creux intérieur, v. Maximova, Les vases
plastiques (1927), I, p. 100 sq.
2438. Même type. Deux exemplaires complets
et quatre plus ou moins défectueux ont été trouvés
hors du dépôt d’ex-voto.
2439 GD. Petite figurine de tortue, faite à la
main; solide. Les écailles ne sont pas rendues; les
pieds imitent vaguement la forme naturelle des
membres de l’animal. L 0.05.
2440. Fragment d’un vase imitant la forme
d’une grenouille ou d’un crapaud. Le récipient a
été fait au tour. Au-dessous de la tête de l’animal,
il y a cinq petits trous de passoire. Le dos de la
grenouille est concave et orné de beaucoup de taches
noires; les yeux, en saillie, sont également peints en
noir. Terre d’un gris jaune clair. Long, du frag-
ment 0.061, larg. 0.085. Pour le sujet, cf. Maximova,
Les vases plastiques (1927), I, p. 100.
*2441 GD. Grenade, modelée avec soin; la fleur
marcescente, quinquépartite, est rendue assez fidèle-
ment, la queue est indiquée par une petite bosse.
Auprès de celle-ci, la paroi du fruit est percée d’un
petit trou donnant accès au creux intérieur. Comme
les fruits nos 2442 — 2446, la grenade a été tirée d’un
double moule. Un exemplaire complet; terre de
couleur chamois avec des traces d’un enduit blanc
et de peinture rouge. H 0.077, D 0.075. Cf.
Pottier et Reinach, Nécropole de Myrina, p. 243.
Les balsamaires imitant la forme d’une grenade ne
sont pas rares, cf. Maximova, Les vases plastiques
(1927), I, p. 89 sq.
2442 GD. Grenade semblable, un peu plus grande.
H 0.075, D 0.087. Terre jaune brun; couverte
blanche avec des restes de peinture en rouge. L’une
moitié seule est conservée.
2443. Fragment de la partie supérieure d’une
grenade façonnée avec une terre de couleur chamois,
enduite d’une couverte blanche. Larg. 0.077.
2444 GD. Fruit piriforme (poire?). En haut,
on voit la fleur quinquépartite marcescente. A la
place de la queue, la paroi du fruit est percée d’un
petit trou. Terre jaune brun; traces d’une couverte
blanche qui paraît avoir été peinte en bleu clair. —
Un exemplaire complet. L 0.046, D 0.044 x 0.047.
*2445 GD. Figue, fendue en haut par suite de
trop grande maturité. La surface finement ridée du
fruit est rendue avec soin. — Deux exemplaires
incomplets (la moitié supérieure est seule conservée),
tirés de deux moules différents. Terre soit jaune gris,
soit de couleur chamois. D 0.064 X 0.055 et
0.061 X 0.049. “ Dans un tombeau pillé de la nécro-
pole de Syracuse, datant de la fin du 6e siècle, on a
trouvé une cinquantaine de figues semblables en terre
cuite, v. NS 1893, p. 484 sq.
*2446 GD. Fruit (figue?) à fente trifide en haut
et se terminant en bas par une petite queue légère-
ment courbée. Une petite perforation se trouve en
haut (au milieu de la fente), une autre un peu plus
grande en bas, auprès de la queue. — Un exemplaire
complet. H 0.06, D 0.06. Terre de couleur chamois.
Restes d’une couverte blanche avec des traces de
peinture en bleu clair. — Pour une trouvaille syra-
cusaine de fruits semblables, v. n° 2445.
Protomes en terre cuite.
Dans le sanctuaire lindien, la coutume de dédier des
protomes en terre cuite ne paraît avoir commencé que
vers la fin du 6e siècle. Elle est amplement attestée
pour l’époque que comprend le grand dépôt d’ex-
voto. D’autre part, les couches archaïques, qui ont
donné beaucoup de statuettes de types antérieurs
au milieu du 6e siècle, ne contenaient pas de protomes.
D’après notre manière de voir (cf. p. 37), cela s’ex-