protomes en terre cuite
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tagée au milieu et ondulée par des stries obliques.
Un himation, qui a dû cacher les cheveux du sommet
et du derrière de la tête, descend de chaque côté du
cou et couvre les épaules avec les bras. Il traverse
le devant du corps au-dessous des seins. De grands
plis se dessinent soit dans cette partie du himation,
soit dans la partie qui couvre le bras gauche. La
main gauche en saisit le bord vertical; la droite, vide,
pose à plat devant le sein. Le chiton, finement plissé
entre les seins, est échancré en angle obtus devant la
gorge. Pour les protomes façonnées avec le même
moule, v. n° 3131. Terre jaune gris. Hauteur de
la partie conservée 0.094.
*3142. Tête d’un buste sans voile ni himation,
d’un style plus récent que le numéro précédent. Le
revers du diadème très haut est creux. Les cheveux
du front sont partagés au milieu et striés obliquement.
Terre de couleur chamois; traces de couverte blanche
et de peinture rouge. Hauteur de la partie conservée
0.07.
*3143. Tête d’un buste ressemblant au numéro
précédent, mais plus grande. Terre de couleur
chamois; traces de couverte blanche. Hauteur de la
partie conservée 0.105. Le nez est cassé.
3144. Tête semblable, légèrement différenciée.
Le diadème est incomplet en haut. Le nez est endom-
magé. Terre d’un brun gris clair; couverte blanche.
H 0.096.
Vases en terre cuite.
Au premier coup d’oeil, le petit nombre des frag-
ments de vases, classés ci-après comme appartenant
à l’époque postérieure au 5e siècle, pourrait surprendre.
Il s’explique pourtant, croyons-nous, i° par l’en-
vahissement des figurines en terre, cuite, qui ont
abouti, peu à peu, à supplanter, ou en tout cas à
pousser de côté, les autres genres d’ex-voto, et 2°, par
le fait que nous avons déjà classé plus haut, avec les
poteries du grand dépôt, plusieurs vases qui représen-
tent la continuation directe de la céramique du 5e
siècle, et qu’il n’est, en effet, guère possible d’en
séparer d’une manière nette (cf. p. 652, 657 sq. et
661). Nous n’avons donc à nous occuper, ci-
après, que des poteries qui présentent des détails
caractéristiques dénotant leur origine tardive, ou
qui appartiennent à des catégories qui ont pris nais-
sance après la fin du 5e siècle av. J.-C.
Amphores panathénaïques.
Nos fouilles n’ont pas donné de spécimens des
vases de cette catégorie datant des 6e—5e siècles.
Aucun fragment n’a été mis au jour dans le grand
dépôt d’ex-voto. Tous ceux qu’on trouve registrés
ci-après proviennent des trouvailles éparses faites
un peu partout sur l’acropole et présentent la forme
et le style caractéristiques des amphores du 4e siècle.
Ils sont d’ailleurs dépourvus d’intérêt, à l’exception
du petit tesson n° 3149. Si notre supposition est
juste, ce fragment présente l’exemple le plus ancien
que nous connaissions, d’un nom d’archonte. Cette
place était occupée jusqu’ici par une amphore datée
par le nom d’Asteios (373 — 372 av. J.-C.), v. AJA
1911, p. 504 sq.
3145. Une vingtaine de fragments de col, ayant
fait partie de neuf exemplaires différents au minimum.
Sur trois de ces fragments on voit la partie supé-
rieure du panache d’Athéna, sur le reste, seulement
des godrons et des palmettes.
3146. Fragment de pied.
3147. Petits fragments de panse, avec les restes
suivants de la représentation figurée: partie in-
férieure de la tête d’Athéna; partie du bouclier et
de la draperie qui pend du bras gauche de la déesse ;
partie de la draperie d’Athéna; semblable (brûlé);
base d’une colonne (brûlé); partie des jambes de
derrière de l'attelage d’un quadrige; partie des corps
des chevaux d’un quadrige; partie supérieure d’une
tête d’homme.
*3148. Fragment de panse. H 0.045, larg. 0.06.
Reste d’un fût de colonne; auprès de celle-ci, à gauche,
est écrit κιονηδόν, de haut en bas: [τ]ών Άθή[νηθεν
άθλων]; cf. Brauchitsch, Panathen. Preisamphoren,
p. 122.
*3149. Fragment de panse. H 0.054, larg. 0.05.
Reste d’un fût de colonne, accosté de deux inscrip-
tions: à gauche Βαχχ—, à droite Ίππο — . La double
inscription est insolite, mais non pas inexplicable,
les amphores présentant à cet égard parfois des ano-
malies. On pourrait penser à un nom d’archonte
(Hippodamas, 375—374 av. J.-C.), accompagné de
celui d’un personnage chargé de la direction d’une
partie des jeux panathénaïques (athlothète?). L’ins-
cription n’est pas arrangée κιονηδόν et convient pour
cela mieux à la première moitié du 4e siècle qu’à la
seconde (v. Brauchitsch, op. c., p. 123).
Vases vernissés.
Nous classons ci-après le groupe le plus récent
des poteries vernissées de facture locale, c’est-à-dire
les spécimens qu’on peut rapporter, d’après des cri-
tères certains, à l’époque postérieure au 5e siècle.
Pour la caractéristique générale de cette céramique
et pour la description des spécimens plus anciens, v.
p. 288 sq. (nos 1006 — 1009) et 620 sq. (nos 2578 — 2591).
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tagée au milieu et ondulée par des stries obliques.
Un himation, qui a dû cacher les cheveux du sommet
et du derrière de la tête, descend de chaque côté du
cou et couvre les épaules avec les bras. Il traverse
le devant du corps au-dessous des seins. De grands
plis se dessinent soit dans cette partie du himation,
soit dans la partie qui couvre le bras gauche. La
main gauche en saisit le bord vertical; la droite, vide,
pose à plat devant le sein. Le chiton, finement plissé
entre les seins, est échancré en angle obtus devant la
gorge. Pour les protomes façonnées avec le même
moule, v. n° 3131. Terre jaune gris. Hauteur de
la partie conservée 0.094.
*3142. Tête d’un buste sans voile ni himation,
d’un style plus récent que le numéro précédent. Le
revers du diadème très haut est creux. Les cheveux
du front sont partagés au milieu et striés obliquement.
Terre de couleur chamois; traces de couverte blanche
et de peinture rouge. Hauteur de la partie conservée
0.07.
*3143. Tête d’un buste ressemblant au numéro
précédent, mais plus grande. Terre de couleur
chamois; traces de couverte blanche. Hauteur de la
partie conservée 0.105. Le nez est cassé.
3144. Tête semblable, légèrement différenciée.
Le diadème est incomplet en haut. Le nez est endom-
magé. Terre d’un brun gris clair; couverte blanche.
H 0.096.
Vases en terre cuite.
Au premier coup d’oeil, le petit nombre des frag-
ments de vases, classés ci-après comme appartenant
à l’époque postérieure au 5e siècle, pourrait surprendre.
Il s’explique pourtant, croyons-nous, i° par l’en-
vahissement des figurines en terre, cuite, qui ont
abouti, peu à peu, à supplanter, ou en tout cas à
pousser de côté, les autres genres d’ex-voto, et 2°, par
le fait que nous avons déjà classé plus haut, avec les
poteries du grand dépôt, plusieurs vases qui représen-
tent la continuation directe de la céramique du 5e
siècle, et qu’il n’est, en effet, guère possible d’en
séparer d’une manière nette (cf. p. 652, 657 sq. et
661). Nous n’avons donc à nous occuper, ci-
après, que des poteries qui présentent des détails
caractéristiques dénotant leur origine tardive, ou
qui appartiennent à des catégories qui ont pris nais-
sance après la fin du 5e siècle av. J.-C.
Amphores panathénaïques.
Nos fouilles n’ont pas donné de spécimens des
vases de cette catégorie datant des 6e—5e siècles.
Aucun fragment n’a été mis au jour dans le grand
dépôt d’ex-voto. Tous ceux qu’on trouve registrés
ci-après proviennent des trouvailles éparses faites
un peu partout sur l’acropole et présentent la forme
et le style caractéristiques des amphores du 4e siècle.
Ils sont d’ailleurs dépourvus d’intérêt, à l’exception
du petit tesson n° 3149. Si notre supposition est
juste, ce fragment présente l’exemple le plus ancien
que nous connaissions, d’un nom d’archonte. Cette
place était occupée jusqu’ici par une amphore datée
par le nom d’Asteios (373 — 372 av. J.-C.), v. AJA
1911, p. 504 sq.
3145. Une vingtaine de fragments de col, ayant
fait partie de neuf exemplaires différents au minimum.
Sur trois de ces fragments on voit la partie supé-
rieure du panache d’Athéna, sur le reste, seulement
des godrons et des palmettes.
3146. Fragment de pied.
3147. Petits fragments de panse, avec les restes
suivants de la représentation figurée: partie in-
férieure de la tête d’Athéna; partie du bouclier et
de la draperie qui pend du bras gauche de la déesse ;
partie de la draperie d’Athéna; semblable (brûlé);
base d’une colonne (brûlé); partie des jambes de
derrière de l'attelage d’un quadrige; partie des corps
des chevaux d’un quadrige; partie supérieure d’une
tête d’homme.
*3148. Fragment de panse. H 0.045, larg. 0.06.
Reste d’un fût de colonne; auprès de celle-ci, à gauche,
est écrit κιονηδόν, de haut en bas: [τ]ών Άθή[νηθεν
άθλων]; cf. Brauchitsch, Panathen. Preisamphoren,
p. 122.
*3149. Fragment de panse. H 0.054, larg. 0.05.
Reste d’un fût de colonne, accosté de deux inscrip-
tions: à gauche Βαχχ—, à droite Ίππο — . La double
inscription est insolite, mais non pas inexplicable,
les amphores présentant à cet égard parfois des ano-
malies. On pourrait penser à un nom d’archonte
(Hippodamas, 375—374 av. J.-C.), accompagné de
celui d’un personnage chargé de la direction d’une
partie des jeux panathénaïques (athlothète?). L’ins-
cription n’est pas arrangée κιονηδόν et convient pour
cela mieux à la première moitié du 4e siècle qu’à la
seconde (v. Brauchitsch, op. c., p. 123).
Vases vernissés.
Nous classons ci-après le groupe le plus récent
des poteries vernissées de facture locale, c’est-à-dire
les spécimens qu’on peut rapporter, d’après des cri-
tères certains, à l’époque postérieure au 5e siècle.
Pour la caractéristique générale de cette céramique
et pour la description des spécimens plus anciens, v.
p. 288 sq. (nos 1006 — 1009) et 620 sq. (nos 2578 — 2591).