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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0388
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735

OBJETS ANTIQUES POSTÉRIEURS A L’AN 400 AV. J.-C.

736

*3150. Assiettes peu profondes à bord renforcé et
à paroi épaisse, entièrement revêtues de vernis sauf
l'espace entouré de la base annulaire. On voit souvent
à l'intérieur une décoloration rougeâtre, circulaire,
correspondant à la base d’une assiette, qui a été super-
posée pendant la cuisson; nous avons mentionné
cette particularité plus haut (p. 620). — Trois exem-
plaires, à peu près complets, font voir que le diamètre
a varié de 0.133 à, 0.156. — Fragments d'encore 27
exemplaires.
*3151. Fonds d’assiettes (ou de grandes kylikes?)
à base annulaire. A l’intérieur: quatre empreintes
à petites palmettes en faible relief, disposées en croix
autour d’une rainure circulaire, placée au centre.
Les palmettes sont de formes un peu variées (v. les
deux figures de la pl. 149). L’imitation de la poterie
attique à décor estampé est manifeste. — Fragments
de trois exemplaires.
*3152. Fond d’assiette semblable; décor estampé
de l’intérieur: trois feuilles de lierre, arrangées en
triangle dans une zone circulaire de petits traits rayon-
nants rapprochés.
*3153. Fond d’assiette semblable; on peut éva-
luer le diamètre à 0.28 au minimum. Décor estampé
de l’intérieur: deux cercles concentriques, entre les-
quels sont disposés en triangle trois petits ornements,
représentant une forme stylisée de la feuille de lierre.
3154. Assiettes ou plats divers, sans décoration:
fragment (L 0.159) d’un grand plat, qui a été presque
plan; trois fragments de la paroi oblique de grands
plats; anse horizontale s’attachant au bord renforcé.
*3155. Petits kantharoi; diamètre moyen de l’em-
bouchure 0.075. Les anses sont d’une solidité ex-
traordinaire pour ces petites coupes. — Fragments
de sept exemplaires au minimum. Plusieurs vases
semblables, approximativement datés par l’ensemble
du mobilier funéraire dont ils faisaient partie, ont
été trouvés dans la Russie méridionale, v. Praehist.
Zeitschr. V (1913), p. 44 (4 Ga), fig. 42; p. 47 (3 Db),
fig. 48; p. 51 (1 Ld), fig. 54.
3156. Fragment de l’anse d’un kantharos sem-
blable, de taille beaucoup plus grande.
*3157. Petits aryballes à panse sphérique plus
ou moins aplatie et à col étroit ; anse annulaire en haut
de la panse. Pour la forme, cf. Furtwaengler,
Vasensammlung Berlin, pl. 7, n° 268; Watzinger,
Griechische Holzsarkofihage (1905), p. 10, fig. 22;
Eph. 1910, p. 139, fig. 23 (Athènes, 2e moitié du 4e
siècle). — Deux exemplaires presque complets de
forme légèrement variée. Hauteur de l’un 0.11,
D 0.094; dimensions de l’autre: H 0.085, 0.083. “
Fragments d’encore quatre exemplaires au minimum;
dans l’un de ces vases, la panse est presque biconique,
formant arête à mi-hauteur (cf. Priene, p. 422, n° 68).

3157 b. Oenochoé minuscule, à orifice circu-
laire et à panse peu bombée. H 0.067, D 0.043.
Une partie de l’anse fait défaut. Terre rouge recou-
verte d’un vernis rouge et luisant. La surface présente
les fines rayures horizontales produites par le travail
au tour et communes dans la poterie vernissée de
facture locale (cf. p. 289). Sur le devant, petite
empreinte circulaire, contenant une figure peu claire


qui rappelle la rose rhodienne qu’on voit sur les
monnaies et sur les timbres amphoriques de l’île.
V. fig. 73·
Terra sigillata.
Nous avons trouvé très peu de fragments des
vases faits avec la fine pâte rouge à enduit luisant
qu’on désigne généralement par le nom de terra sigil-
lata. On est d’accord maintenant que l’origine de
cette poterie est à chercher dans l’orient grec (cf.
Pagenstecher, Die calenische Reliefkeramik, 1909,
p. 169 sq.), et que, probablement, l’invention de
l’enduit rouge est dû à quelque hasard comme tant
d’autres inventions relatives à la céramique (porce-
laine craquelée, etc.). On connaît en effet beaucoup
d’exemples d’une décoloration rouge du vernis noir
ordinaire, produite par hasard pendant la cuisson,
soit dans les ateliers attiques, soit dans ceux de l’orient
grec (v. p. 620 et 655; cf. Conze, Kleinfunde aus
Pergamon, pl. 5; Zahn, dans Priene, p. 405 sq.). De
tels incidents, fortuits, mais assez communs, ont pu
faire naître l’idée de produire intentionnellement la
couleur rouge sur une plus ou moins grande partie
de la surface vernissée, procédé qu’on trouve pratiqué
par exception dans quelques-uns des célèbres ateliers
attiques, et dont nous avons rencontré ci-dessus
quelques exemples isolés, v. nos 2753 et 3157 G De
cette manière, la terra sigillata, poterie favorite de
la fin de la période hellénistique et du commence-
ment de l’époque romaine, se rattacherait directement
à la céramique grecque à vernis noir, et le début de
cette poterie remonterait très haut dans l’époque
hellénistique (cf. Conze, op. c., p. 23; Pagenstecher,
 
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