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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0272
OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.
La partie principale des objets traités dans ce
chapitre est constituée par les trouvailles faites dans
le grand dépôt d’ex-voto. Sur la situation et la nature
de ce dépôt, il suffit de renvoyer aux observations
exposées dans l’introduction (p. 7, 17 et 46 — 55),
dans laquelle nous avons encore rendu compte de la
chronologie du dépôt, de sa composition d’éléments
d’origine et de date différentes, ainsi que des raisons
qui nous ont porté à traiter avec les objets provenant
du dépôt même (partout marqués des lettres GD,
ajoutées au numéro d’ordre) aussi les trouvailles du
même genre, ou du moins de la même époque, mises
au jour en d’autres endroits de l’acropole, surtout
dans les remblais d’âge incertain et souvent remaniés
(v. p. 23 et 55).
Figurines en terre cuite.
Aux débuts de l’époque que couvre le grand dépôt
(525—400 av. J.-C.), les figurines en terre cuite
occupent déjà une place favorite parmi les ex-voto,
et pendant cette période elles deviennent de plus en
plus communes; auprès d’elles les autres genres de
dons votifs perdent peu à peu en importance. On
commencera donc naturellement par les terres cuites
la description des objets composant le dépôt et des
trouvailles contemporaines.
Dans cette description nous n’avons pas admis les
fragments sans aucune importance (bases détachées,
petits morceaux de figurines drapées indéterminables,
divers menus fragments dont le type ne se laisse pas
définir, etc.). Quant aux têtes détachées qu’il n’est pas
possible de rapporter à des types définis de figurines,
nous n’en avons spécifié que celles qui présentent des
particularités prononcées. Le nombre des têtes
ordinaires de figurines de femmes omises dans la des-
cription, monte au chiffre de 107.
Les renvois bibliographiques ajoutés aux notices
n’ont pas pour but d’épuiser le sujet, mais seulement
de faciliter pour le lecteur la confrontation d’un nom-
bre plus ou moins grand de spécimens apparentés.
Souvent il a paru suffisant de renvoyer à l’ouvrage
de Franz Winter, Die Tyfien der figürlichen Terra-
kotten, I — II, 1903.
Figurines de femmes.
Styles archaïques ioniens.
Vers 525 av. J.-C., les koroplastes ioniens avaient
hérité de la position prédominante occupée jusqu’au
milieu du 6e siècle par les ateliers chypriotes (v. ci-
dessus, p. 27). Sans doute, la fabrication des statuet-
tes ioniennes a commencé avant l’époque du grand
dépôt; mais dans les »couches archaïques « elle n’est
encore représentée que par deux spécimens isolés,
à la présence desquels il ne faut peut-être pas attri-
buer trop d’importance (nos 2106 et 2329; v. ci-dessus,
p. 44 et p. 27, not. 2). Nous avons déjà fait observer
(l. c., cf. p. 44) que dans les trouvailles de Vroulia,
qui comprennent la période 670 — 570 av. J.-C., les
figurines ioniennes font encore complètement défaut;
parmi celles de Dadja (Knidos, v. p. 26, not. 3), dont
la composition générale rappelle les couches archaïques
lindiennes, j’ai vu deux terres cuites ioniennes, l’une
à Berlin (tête d’un vase-figurine semblable au n°
2114), l’autre à Constantinople (démon ventru ana-
logue au n° 2315).
Les figurines votives dont nous aurons à nous
' occuper ici ne furent pas les premières terres cuites
façonnées à l’aide de moules dans les ateliers de
l’Ionie. Quelques types ioniens de balsamaires de
forme plastique remontent incontestablement plus
haut; nous en avons cité ci-dessus, p. 471 sq., les
spécimens trouvés à Lindos. Dans la Grèce continen-
tale aussi, la fabrication de balsamaires moulés a
La partie principale des objets traités dans ce
chapitre est constituée par les trouvailles faites dans
le grand dépôt d’ex-voto. Sur la situation et la nature
de ce dépôt, il suffit de renvoyer aux observations
exposées dans l’introduction (p. 7, 17 et 46 — 55),
dans laquelle nous avons encore rendu compte de la
chronologie du dépôt, de sa composition d’éléments
d’origine et de date différentes, ainsi que des raisons
qui nous ont porté à traiter avec les objets provenant
du dépôt même (partout marqués des lettres GD,
ajoutées au numéro d’ordre) aussi les trouvailles du
même genre, ou du moins de la même époque, mises
au jour en d’autres endroits de l’acropole, surtout
dans les remblais d’âge incertain et souvent remaniés
(v. p. 23 et 55).
Figurines en terre cuite.
Aux débuts de l’époque que couvre le grand dépôt
(525—400 av. J.-C.), les figurines en terre cuite
occupent déjà une place favorite parmi les ex-voto,
et pendant cette période elles deviennent de plus en
plus communes; auprès d’elles les autres genres de
dons votifs perdent peu à peu en importance. On
commencera donc naturellement par les terres cuites
la description des objets composant le dépôt et des
trouvailles contemporaines.
Dans cette description nous n’avons pas admis les
fragments sans aucune importance (bases détachées,
petits morceaux de figurines drapées indéterminables,
divers menus fragments dont le type ne se laisse pas
définir, etc.). Quant aux têtes détachées qu’il n’est pas
possible de rapporter à des types définis de figurines,
nous n’en avons spécifié que celles qui présentent des
particularités prononcées. Le nombre des têtes
ordinaires de figurines de femmes omises dans la des-
cription, monte au chiffre de 107.
Les renvois bibliographiques ajoutés aux notices
n’ont pas pour but d’épuiser le sujet, mais seulement
de faciliter pour le lecteur la confrontation d’un nom-
bre plus ou moins grand de spécimens apparentés.
Souvent il a paru suffisant de renvoyer à l’ouvrage
de Franz Winter, Die Tyfien der figürlichen Terra-
kotten, I — II, 1903.
Figurines de femmes.
Styles archaïques ioniens.
Vers 525 av. J.-C., les koroplastes ioniens avaient
hérité de la position prédominante occupée jusqu’au
milieu du 6e siècle par les ateliers chypriotes (v. ci-
dessus, p. 27). Sans doute, la fabrication des statuet-
tes ioniennes a commencé avant l’époque du grand
dépôt; mais dans les »couches archaïques « elle n’est
encore représentée que par deux spécimens isolés,
à la présence desquels il ne faut peut-être pas attri-
buer trop d’importance (nos 2106 et 2329; v. ci-dessus,
p. 44 et p. 27, not. 2). Nous avons déjà fait observer
(l. c., cf. p. 44) que dans les trouvailles de Vroulia,
qui comprennent la période 670 — 570 av. J.-C., les
figurines ioniennes font encore complètement défaut;
parmi celles de Dadja (Knidos, v. p. 26, not. 3), dont
la composition générale rappelle les couches archaïques
lindiennes, j’ai vu deux terres cuites ioniennes, l’une
à Berlin (tête d’un vase-figurine semblable au n°
2114), l’autre à Constantinople (démon ventru ana-
logue au n° 2315).
Les figurines votives dont nous aurons à nous
' occuper ici ne furent pas les premières terres cuites
façonnées à l’aide de moules dans les ateliers de
l’Ionie. Quelques types ioniens de balsamaires de
forme plastique remontent incontestablement plus
haut; nous en avons cité ci-dessus, p. 471 sq., les
spécimens trouvés à Lindos. Dans la Grèce continen-
tale aussi, la fabrication de balsamaires moulés a